Rien, on est le 12 ! Je n'ai pas grand chose à vous proposer, il a plu hier toute la journée.
Voici le dicton du jour :
Rien, on est le 12 ! Je n'ai pas grand chose à vous proposer, il a plu hier toute la journée.
Voici le dicton du jour :
le ciel est noir, je m'éveille d'un cauchemar pénible, je mets le nez à la fenêtre, et guette. Il y a deux choses que je ne manque pas en me levant : le lever du soleil et mon petit déjeuner. Aprés il est temps d'aller vaquer à d'autres occupations qui nous occupent nos journées.
Le soleil monte à l'horizon, le ciel s'éclairciIl parait que c'est les vacances pour la zone B, donc chez nous, donc en Auvergne, donc en Bretagne. mes mamies soeurs sont bien occupées avec leurs petitous. Je n'ai pas grand chose à vous offrir aujourd'hui. Pas d'anniversaire. Pas de joli lever de soleil. Pas de soleil du reste. Pas de neige non plus. De la pluie et un vent froid à décorner les cornards on disait chez nous. Un vent du Nord comme le chantait le grand Jacques. pas le Jacques Chirac, non, le vrai grand Jacques, celui qu'on aime par delà les plaines fussent elles mornes et outre Quiévrain.
Quand j'étais enfant, il n'y avait pas de vacance en février. Mais il y avait de la neige. Beaucoup de neige et nous n'étions pas mécontents quand elle tombait abondement bouchant routes et chemins les jours d'école ; cela nous permettait de rester à la maison. Parfois notre mère nous accompagnait jusqu'aux premières congères. Celles ci étaient si haute que nous rebroussions chemin. Notre mal de ventre se stoppait net et nous étions ravis de rentrer au logis, se pelotonner au chaud devant la cheminée.
Je vois que mes aventures du mois de février ont toujours autant de succès, alors je continue.
Pas de givre ce matin. Pas de belles photos de ma fenêtre. Les chevaux ont changé de pré. Je les vois moins bien. Les moutons sont toujours là et le ciel laiteux promet la neige. Je suis cassée en deux et le dos me fait mal. Ce n'est pas nouveau. Nous avons chargé, déchargé, empiler toute l'aprés midi d'hier. Il en reste encore, mais il faut en garder pour plus tard et le repos aujourd'hui ne sera pas de trop. Comme je n'ai pas d'image à vous proposer, je mets un lien, s'il vous plais visitez le. Vous saurez ce que c'était ma vie d'avant et surtout celle de mon père et mon grand père.
C'est ça le vrai travail dans les bois ! Demain je vous raconterai une histoire.
Ma petite saga des matins givrés se poursuit, voici comment ce matin je fus cueillie au réveil.
Pour ce matin, je vous propose de clairs levers de soleil, avec en fond de toile la brume de la vallée.
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cocon (mais de quoi ?) |
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Chien sucré |
C'était ce matin depuis ma fenêtre.
M'y prenant fort tard, la balade que je voulais faire n'avait aucun intérêt. Le chemin de chez moi était verglacé et le pare brise bien givré, j'avais choisi d'aller à pied, ce qui limite d'autant plus. Je vous montre le peu que j'ai glané.
Wahou ! Wahou ! C'est parce que j'écrais pas assez, moi qui passe mon temps à ne rien faire , non, à ne pas faire grand chose, alors je vous propose une petite devinette : c'est gris et ça pelle. Qu'est ce que c'est ?
J'attends vos réponses, bien sûr.
Pendant que le 0568000... poursuit son harcèlement ( 5 fois hier et déjà 2 ce matin) beaucoup plus depuis plusieurs années maintenant (c'est une plaie tout de même, malgré mon silence et refus de répondre qui ne les découragent pas !), l'oeuvre de la cuisine se concrétise petit à petit et moi, je m'affaire à d'autres tâches, plus ludiques.
Bientôt avec la nouvelle cuisine, ce sera un plaisir de me rendre utile. Mais on n'en est pas encore là et le Patou Bricol'tout a encore du boulot.
L'année commence ou plutôt continue sa route. Les enfants ont repris le chemin du boulot, moi mon tricot, agrémenté de quelques pauses (il le faut bien) vidéo. Ce matin je suis tombée sur une qui racontait la vie d'autrefois. Telle que j'ai pu la lire dans les romans terroir que j'affectionne tout particulièrement. Telle que ma mère et la Francine ont pu me la raconter. Cette vie si rude, si dure et que pourtant tant d'hommes et de femmes ont affrontée, parfois, jusqu'à la perdre et ce dès leur plus jeune âge. La Francine née en1910, fut bergère dès ses 7 ans. Familles nombreuses et nombreuses familles, ce n'est pas si vieux et semble pourtant si lointain. On ne s'imagine pas aujourd'hui voir un enfant de 7 ans affronter les loups gardant aux pâturage, devant les chasser pour préserver le troupeau que le maître lui avait confier. On n'imagine pas combien encore moins chanceux travaillant à la mine, dans les filatures, dans l'odeur fétide et moite des tanneries, des papèteries ou dans les usines où les tâches les plus ingrates leur revenaient. On imagine d'autant moins ces choses là, quand nous voyons nos jeunes adultes tuer leur temps à coup d'écrans vidéo en jeux guerriers.
Pourtant c'était leur vie. La solidarité en résultait. Solidarité obligée souvent, par besoin de bras pour accomplir leur dur labeur. Malgré cela je crois qu'ils savaient être heureux. Ne comptaient pas leur peine, ne ménageaient pas leur temps. Ne se plaignaient jamais. Sachant affronter la rudesse de leur sort ils savaient aussi aimer la vie.
Sur une proposition d'Adrienne, (que je remercie) décidément trés inspirante.
Elle n'est pas rousse, mais Brune, c'est ainsi que ses amis la surnomme et cela lui va trés bien.
Elle lit beaucoup et aime le thé, les livres et les chats. Sa maison s'est retrouvée vide un beau jour. Elle qui avait connu tant de vas et viens. Alors, elle se replonge dans son passé, dans ses livres où elle puise une force immense. Ce joli chat noir, elle n'avait pas spécialement choisi de l'avoir. Mais on le lui a laissé en garde un jour et depuis, elle s'est attachée à sa compagnie, au point de ne pas pouvoir le lâcher aujourd'hui. C'est décidé, elles vieilliront ensemble, car c'est une jolie minette en habit de velours, si attachante et même un peu intrépide. On dirait le chat que nous avions quand nous étions enfants. Sirus, il s'appelait à cause de l'autre Chah, celui d'Iran. Elle l'adorait ce chat, et c'était réciproque. Elle était sa seule amie. Sa confidente. Pareil pour lui, il en a reçu des pleurs d'enfants ! Il en a reçu des larmes de toutes sortes.
Depuis que son petit dernier a quitté le nid, elle se sent seule, peut être désemparée. Oh ne me dites pas qu'elle ne l'est pas ! je sais ce que c'est, va ! Le mien vient de repartir chez lui aprés deux semaines passées avec moi, 4 si je compte celles que je venais déjà de passer avec lui. Ce n'est pas beaucoup, 4 semaines, pour une mama, c'est presque rien, même.
Les enfants on les élève et puis un jour, ils quittent le nid. C'est normal, c'est la vie, mais cela n'empêche pas d'être triste et non plus de se faire du souci.
Puis un jour, les enfants deviennent des parents à leur tour et la maison se regarnie. Un cycle qui dure depuis la nuit des temps et que l'on voudrait infini.