Montmartre, un soir.

Elle me dit combien elle pleura en quittant notre Central téléphonique Principal d'Exploitation  de la Butte, la plus chaleureuse que je connaisse. Mais qui ne l'eut pas fait et  qui ne le fit pas en quittant cet endroit ?  Montmartre en haut souriait aux touristes mettant les promeneurs en joie. De l'autre côté, face Nord, la rue Marcadet grouillait de ses activités. Il y avait la biscuiterie en face, les studio Pathé que tout le monde connaissait. Les escaliers qui conduisent en haut de la rue Francoeur, laissant la Cyrano de Bergerac à ses activités. Il y avait le vieux Léon dans son troquet, où nous allions boire le café. Un peu plus loin au coin de la rue Duhemme, la République (la Rèp. comme on disait), attendait ses clients attitrés. Didier, Bruno, Patrick, Aimé, Pierrot... Je les revois discuter boulot ou radoter autour d'un bon casse croute avant d'aller bosser. Je revois ces lieux de joies, ces lieux de bonheur et de fraternité. A l'intérieur du bâtiment sis au 114 de cette rue qui va du métro Marcadet Poissonnier à Guy Moquet, le bruit des "chaines" et des relais ne couvraient pas celui des voix ou des rires qui partaient en éclats. Les télécommuniquants comme on les nommait venaient presque tous d'une province, parfois lointaine. Ils avaient, au fil du temps,  reconstitué un noyau semblable au cercle familial qu'ils avaient laissé. L'ambiance faite de solidarité s'en trouvait conviviale et chaleureuse, aussi douce qu'au sein d'un bon foyer. Ils, elles, c'était nous tous, Claudine, Michel, Ginette, Marcel, Gilles, Bruno, Claudette, Brigitte, Monique, Didier, Jean Marc... et tous les autres. Chacun dans nos services, chacun nos occupations, le midi nous rassemblait à la cantine du bureau de poste situé dans la rue d'à côté. Et si le soir chacun rentrait chez soit, c'est avec le coeur vaillant que le lendemain matin il revenait. Je ne me souviens pas une seule fois avoir eu de la peine à venir travailler. Peut être seulement le coeur un peu lourd quand un chagrin me tourmentait.

Elle me dit combien elle regretta d'être partie d'ici pour venir en Province près de chez elle et de sa  mère qui vieillissait. Elle me dit combien il lui fut dur de se retrouver parmi les quelques deux cent 50 employées de son service, où le patois était la langue la plus couramment  parlée et où l'autonomie professionnelle restait à inventer.
Je me souviens de mon retour dans cette même province,  près d'une trentaine d'années plus tard. Les choses n'avaient pas changées. La langue la plus pratiquée en présence de "l'étranger" restait le patois et l'autonomie au travail n'existait toujours pas. Je savais combien les retours sont parfois douloureux. Je connaissais parfaitement bien ce qu'elle me racontait.
Elle me parla de ce jour où son père venait de décéder. Elle me dit le réconfort prodigué par ses collègues Montmartrois. De ces attentions qui font la douleur moins lourde et vous offre une épaule, une main pour vous accompagner sur le chemin des épreuves rendant humaines les douleurs du désarroi.
 Je me souviens du jour où j'ai perdu le mien. C'est près d'une collègue que j'ai déversé mon chagrin. Je la revois descendre les marches du grand escalier au moment où j'arrivais. Elle me prit immédiatement dans ses bras pour m'exprimer son soutien. Toute la matinée fut remplie de témoignages de même nature. Jusqu'au chef de centre qui me convia dans son bureau pour me présenter ses condoléances. Je peux vous assurer que celles ci n'avaient rien d'une banale formule de politesse circonstanciée. Il n'était plus le directeur, l'autorité hiérarchique, non, il était l'être humain qui sait prononcer des mots chaleureux et réconfortant. Comme un grand frère.
Quelques temps après il partit, lui aussi dans sa province, prés de sa mère grabataire dont s'occupait toujours son père atteint d'un mauvais cancer. Je pleurais toute mes larmes lors de son pot de départ. J'en confiais les raisons à sa femme, qui m'écouta et me promit de lui transmettre le message dont je ne pouvais lui faire état.
 Quatre années plus tard, c'est moi qui partais, alors que le Central Téléphonique Montmartre allait disparaitre à son tour condamné par les restructurations qui massacrèrent tour à tour tous les services de France Télécom, d'abord, avant de s'attaquer aux autres services publics dont la poste, dans la foulée.
Je peux dire encore aujourd'hui,  combien j'ai regretté d'être partie et combien me furent hostiles les gens auprès de qui je me suis retrouvée.
Il a fallu nous y faire, pourtant,  ici, nous n'étions pas à Paris. Encore moins à Montmartre et on ne badinait pas avec l'ordre établi.
Il est d'ailleurs curieux de voir comme les témoignages de gens comme nous, déracinés plusieurs fois, concordent. La province accepte mal le parisien. 
 Quand j'ai perdu ma mère, j'étais en vacance. Revenue au pays de mon mari, j'étais détachée au syndicat, qui par nature n'est pas le lieu où on s'attend à rencontrer le moins de solidarité, j'en informais mes camarades, par l'entremise de l'un d'eux que j'eus au téléphone. Quel ne fut pas ma surprise, quand au moment de ma reprise, je retrouvais mutisme et indifférence ! La collègue assise à mes côtés, présente pourtant à ce moment,  ignorait apparemment ce qu'il venait de m'arriver. Le message était resté secret. Pas un mot de réconfort,  pas un geste de compassion, rien ! j'en tombais de cul comme ils disent ici. Par contre à la première occasion, on su me reprocher de n'avoir pas suivi les affaires en cours. Et là ? Qu'auriez vous fait à ma place ? Auriez vous garder un calme olympien de circonstance ? Auriez vous fait profil bas, la main sur la poitrine en guise de mea culpa ? Et bien je vais vous dire ce que j'ai fait, moi : j'ai piqué une grosse colère et j'ai claqué la porte. J'ai déménagé mon bureau et j'ai attendu des excuses. Que j'attends encore à ce jour, plus de 8 ans après.  J'ai mis plus d'un an avant de  repousser cette porte mais j'ai continué d'être active au sein de ce qu'il convient bien d'appeler, une communauté d'intérêt.
Hier, j'ai redécouvert ce qu'était  la langue de bois,  l'hostilité et  la mauvaise fois. Mais je n'étais plus la seule. "Dissidente, dangereuse scissionniste a vouloir bouleverser la pensée ancestrale et à la vouloir voir évoluer.  Gardiens du temple et autres maitres de la pensée ! On dit pourtant qu'il faut savoir s'écouter les uns les autres. J'ai réappris ce que cela signifiait prononcé par quelques uns. Certaines personnes ne sont capables d'entendre que leur propre caisse de résonance.
Il est bien loin le temps où j'ai poussé derrière moi la lourde porte du central Téléphonique Montmartre,  pour la dernière fois. C'était un soir de juin. Je venais de dire au revoir au dernier havre de fraternité et de solidarité qu'on n'ai jamais rencontré sans l'avoir aimé.

Sordide


La toile du jour et les dix mots choisis à introduire dans votre histoire :

cheval
cinglant
stigmate
outrage
porcelet
caravane
pouf
parfum
digérer
limitrophe



Appuyée sur son balcon, Louise contemplait l'horizon.  Elle n'avait pas bien dormi la nuit dernière, ni  la nuit précédente, ni celle d'avant.  Toute la journée, elle errait dans son appartement douillet, sans but, dans un état de tristesse et de mélancolie sans commune mesure avec la nature des faits qui la plongeait dans ce désastre psychologique hors du commun.
Depuis  que ce porcelet d'Archibald lui avait infligé le plus cinglant des outrages,  ses rêves les plus fous s'étaient effondrés. Elle qui se voyait déjà  au sommet de la gloire, se projetais dans un univers merveilleux. Surfer sur la vague  d'une mer limitrophe du pays des mille et une nuit, respirant un parfum d'épices mêlé à celui des embruns. Etre la première de cordée, celle qui  conduirait  la caravane du défilé de mannequins qui se tenait cette année encore à Ispahan à l'occasion de la fête de la rose. Devenir la dame de compagnie du premier sultan, tout cela venait de s'effondrer en un clin d'oeil. En moins  de temps qu'il n'en fallait pour le dire ses projets tombaient à l'eau et elle n'avait plus qu'à digérer sa souffrance. Mais qu'à cela ne tienne, on allait bien voir ce qu'on allait voir ! sa vengeance serait terrible. 
 
Oh, elle n'était pas  à cheval sur les principes, mais tout de même ! en la planquant de la sorte à la dernière soirée, où il avait picolé et même plus car affinité, avec cette  pouf de Liliane, il avait ouvert les stigmates d'une souffrance qu'elle croyait à jamais enfouie. Si les hommes  de la haute se croient tout permis, elle allait leur montrer à tous qu'ils ne pouvaient pas agir de la sorte en toute impunité. L'air de rien, elle allait concocter un savant mélange de ces plantes dont elle avait le secret. Il restait à faire avaler la potion à cette sotte de Liliane, de prétendre que c'est lui qui l'avait empoisonnée et, le tour joué, elle reprendrait  ses fonctions à la tête du défilé.

Le grenier

Hier, après la visite du matin pour Ti.Lion, j'ai entrepris un peu de ménage, un peu de rangement et inévitablement, quand on est motivé, tout cela fini par le grenier.
Ceux et celles qui ont la chance d'avoir un grenier ne connaissent pas leur fortune. En effet, c'est là que dorment généralement des tas de choses. Tas de choses qui vont de vieilles sapes aux trésors les plus intimes de notre enfance. C'est encore plus vrai lorsque ce grenier est celui d'une maison de famille où s'entassent les  souvenirs datant de plusieurs générations. Ainsi celui de nos vieilles maisons, paternelle comme maternelle où j'aime tant fouiner, explorer, dénicher. Quel bonheur lorsque je tombe sur des reliques du temps passé de plusieurs siècles. J'ai ainsi trouvé des documents datant de Napoléon, le premier, dans celui de ma mère. Dont un qui fait état de l'origine de la propriété qui relate dans quelles conditions de dénuement pouvait se trouver la population de nos campagnes en ce temps là. J'ai aussi retrouvé cahiers, livres d'école de mes grands parents et j'ai pu admirer leur belle écriture faite de pleins et de déliés. J'ai récupérer quantité de choses appartenant à ma grand mère, à ma tante Maria dont j'ai parlé déjà ici 
ou là.
Dans celle de mon père, qui est celle de mon enfance, j'ai retrouvé mes jeunes années avec leurs souvenirs. Naturellement ce fut avec une émotion qui dépasse l'entendement et surpasse le raisonnable, mais résonne -t-on le coeur quand il s'emballe de si belle façon ? 
Pour en revenir à hier, j'ai donc ré-explorer le mien grenier. Oh il ne recèle rien que je n'y ai moi même déposé et beaucoup de poussière, devenu l'antre des chats qui viennent s'y réfugier.
Il ressemble à une mezzanine que nous avions aménagée La toiture est si basse qu'il est impossible à un adulte de taille dépassant le mètre 50 de s'y tenir droit sans se cogner à la poutre centrale, point le plus élevé. C'était donc l'endroit idéal pour en faire un coin tranquille pour les enfants, une salle de jeux, meublée d'un petit lit et d'un ou deux  fauteuils. J'en fis mon bureau un temps donné, puis les escaliers devenant de plus en plus haut, je redescendis d'un étage, après le départ de la Ponette, n'allant plus au grenier que pour débusquer un chat que j'ai besoin de soigner.
Mais hier, j'ai eu envie de débusquer des trésors oubliés. Quel bonheur de retrouver la chèvre de Monsieur Seguin avec la famille Rataton, Cocolicoco ou l'arbre aux lapins ! Quel plaisir de replonger plus de 20 ans en arrière et de refaire le chemin qui nous vit transformer cette masure en maison presque confortable si ce n'était le voisinage qui nous pourrisse la vie depuis tout ce temps ! J'ai même retrouvé un livre oublié, datant de mon enfance auquel je tiens tout particulièrement et que j'ai chercher sans jamais lui mettre la main dessus : Les histoires de la Cabriole. Ce livre, maman me l'avait acheté pour mon Noël, c'était en été ou à l'automne, je ne sais plus trop. Elle l'avait caché dans le buffet de la cuisine. En ce temps là, j'étais une toute petite fille que ses parents allant aux champs, laissaient à la garde de son grand père, encore un peu vaillant. La petite fille avait tant d'énergie que parfois elle s’enfuyait, fermant le grand père à l'intérieur de la maison. Celui ci ne marchait pas vite et qu'avec des cannes, ce qui donnait un peu d'avance à la petite, que les parents voyaient débouler en haut du pré des Enclos, ses deux chats à ses côtés, l'un la suivant, l'autre sous le bras, car il était blessé et ne pouvait pas sauter les rases, soit disant ! (les rases pour les citadins non Auvergnats, sont de petites rigoles permettant à l'eau de s'écouler dans les prairies. Cela étant, le grand père parfois à cours d'idée pour occuper l'enfant, avait déniché dans le placard, le fameux livre de la Cabriole, c'est dire que maman ne fut pas enchantée de devoir se creuser la tête une nouvelle fois, mais comme disait le fameux grand père : compter à l'avance, c'est compter deux fois ! Voilà pour la petite histoire de ce livre particulier.
  Et puis la Ponette est arrivée. Nous avons bu notre menthe infusée et sommes remontées ensemble retrouver cette jeunesse enfouie et enfuit à jamais.
Le loup a dévoré depuis longtemps les 7 biquets, les 3 marmottes sont endormies dans leur terrier,  le petit renard roux est devenu bien sage au fond du sien. Cigalou parti dans la montagne, Michka et Pocahontas,  ne font plus rêver les enfants aujourd'hui. Mais je suis sûre que chez les miens, ils sont évocateurs de doux et jolis moments. D'instants magiques, pleins de tendresse et de câlins.
Ce fut une trés belle journée, qui méritait bien un petit billet. 

Ti-Lion

Ce sera Ti-Lion finalement.
Depuis 2 semaines que nous tergiversons, comme ceci, comme cela, autrement. Bref, ce matin première sortie, en route pour le monde extérieur, et première visite chez Madame Véto, (pas la Marie Antoinette qui mangeait de la brioche quand elle n'avait pas de pain...) non, madame le docteur des Chats.  Alors qu'il jouait si bien avec son ami Flocon, je l'ai dérangé, mais il a eu sa récompense : un petit bout de saint Nectaire. Ce chat était prédestiné , voyez bien, le Saint Nectaire, ici, c'est sacré ! et au moment de remplir le dossier d'inscription sur l'état civil félin, lui pour qui j'avais pris rendez vous sous le nom "?" devint : Ti- Lion. Cidoux eut trés bien convenu, de même que Fridoux, ou Roudoudou, voir Roux minou, mais Rouminou c'est déjà pris dans la famille, ou Tirou, mais de vieux souvenirs me font entendre des drôles de gloussements dans mon dos ! . Donc officiellement c'est Ti- lion, et cela n'empêchera personne de l'appeler autrement. Une qui fait la gueule, c'est la Plume. Elle ne voit pas du tout cet intrus d'un bon oeil et passe de moins en moins de temps à la maison. Elle vient encore manger, puis s'en va je ne sais où. Pourvu qu'elle revienne !

Sinon, à part ça, la Ponette est passé hier, avec plein de douceurs. Elle a oublié ses framboises, que nous avions cueilli ensemble, je les tiens à sa disposition jusqu'à ce soir, après je les mange !

J'ai traité mes pêchers contre les pucerons, avec du bicarbonate et du savon noir à l'huile de lin. C'est écolo.  Comme ils sont devant la maison, il y avait du produit plein les carreaux ! j'en ai profité pour les nettoyer. Ils sont tout propres maintenant.

 Et puis grande nouvelle ! Nous allons enfin (peut être...) commencer les travaux de réfections des peintures de la salle à manger. Le Patou est allé chercher le produit, les pinceaux qui vont bien au grand magasin. Mais attention : aller chercher les produits et les pinceaux qui vont bien ne veut pas dire commencer les travaux ! Cela fait 6 ans le mois prochain (dans moins d'un mois, donc) que la peinture est remisée dans le garage qui sert d’entrepôt annexe à castomerlin.
Et voilà, en route pour l'aventure !
 Sinon j'entrevois une prochaine petite virée dans mes montagnes voir si petit Poney va bien. Je ramènerai du saint nectaire pour le chat.

En vrac

 En vrac, en bloc, en blog, en ce que vous voulez.
La semaine d'Auvergne, j'ai mangé chez ma petite soeur, un ragout de lapin d'une pure merveille dont on se souvient. Je ne crois pas lui avoir fait compliment pour son plat, pourtant il le méritait. Depuis le civet de maman, je n'avais mangé lapin aussi bon et aussi bien préparé. J'ai voulu aujourd'hui, retrouver cette saveur, mais... même si le mien était loin d'être raté, il était aussi loin d'être aussi bon. J'aime ces choses simples au gout du bonheur et du partage inégalé.
 A table nous avons parlé des sources de la Tardoire, de ses résurgences où nous aimerions aller. Ce n'est pas si loin et mériterait qu'en une heure ou deux nous prenions le temps de visiter.
 Tout à l'heure la Ponette va revenir de son séjour à la mer, une semaine c'est vite passé. Encore 2 ou 3 jours et il faudra reprendre le collier. Michka retrouvée, les pénates réintégrées, en route pour la corvée. Oh ce n'en serait pas une si son environnement évoluait. Voir la précarité s'éloigner et de CDD en CDD trouver une stabilité, dans un service où les sorcières auraient  compris enfin le sens de la vie.
 Et mon Poney alors ? Pour qui je me fais un sang mauvais, avec ses soucis de santé ? Verdict sous peu. En plus d'être malade, il risque de devenir aveugle, de perdre son boulot et de n'avoir que les yeux pour pleurer. Vous voulez avoir un moral d'acier aprés ça ?
Côté famille, pas mieux, la Clémence ? Elle est au cimetière depuis longtemps. C'était la mère du Jack, feu le pote  sur qui on comptait.
 Bon alors quoi de neuf à part tout ça ?
Tiens, une photo historique :
On y a cru l'espace d'un instant, mais d'un instant seulement. Chassez le naturel, il revient au galop, et hop l'historique transformé en hystérique, il n'y a à cela rien de surprenant, Madame firette (en gris sur la photo) ne supporte rien ni personne. Elle n'avait pas du s'apercevoir que ti chat était à ses côté ? Surprenant pour un chat dont le sens premier est de sentir  de loin plus que de voir de prés.
 Bon j'ai le coeur un peu à l'envers, là. Aller on bouge. Il faut que j’aille à la poste. J'ai un disque de Jean Marie Vivier à récupérer. Un disque où il chante le Nord.

Il va sortir un nouveau CD, c'est pour l'automne, je l'ai déjà réservé.

Les mystères de la Tardoire

Premier jour de juin où il fait bon se promener, pas trop chaud mais assez, un peu de vent léger qui court à travers la campagne, et nous voilà ravis. Hier donc petite balade le long d'une rivière mystérieuse car elle disparait à un moment  sans qu'on n'ai jamais trouvé où elle réapparait, étrange, non ? La Tardoire, puisque c'est d'elle qu'il s'agit prend sa source en Haute Vienne sur la commune de Pageas, prés de Chalus  et se jette dans la Bonnieure à St Ciers sur Bonnieure, près de Mansle en Charente, seulement en cas de crue, car comme je vous l'ai dit, elle passe son temps à disparaitre dans des gouffres entre La Rochefoucault et sa confluence, sans qu'on saches où elle resurgit. On a lui longtemps attribué le titre d'affluent de la Charente, mais ses caprices et son faible débit lui ont fait préférer la Bonnieure, ainsi la Tardoire fut dégradée. Mais quelle belle rivière sur son trajet !
platane tri centenaire
site de Peyrassoulat sur la commune de Cheronac

libellule rouge
le vieux pont

puits perdu  et sa fontaine prés d'un ancien moulin

Toi qui est si doux

Mon minou, mon minou, toi qui est si doux chantait la petite fille désabusée à son chat, quand elle était  petite. J'y pense parce que je viens de récupérer un petit chat à qui je viens de dire ces mots, ne lui trouvant pas de nom approprié, je lui dis que je vais l'appeler "Cidou". C'est doux "cidou" et puis ça évoque le cidre doux dont on se délecte chez nous quand la saison des pommes  rend gai et saoul.
 Cidou, ou Civadoux, encore un nom bien de chez nous.
J'aurais voulu écrire la suite de cette histoire de chat si doux mais....voilà le mystère demeure jusqu'à l'éternité afin qu'il se perde dans les regrets.

j'ai fait les foins.

Comme vous le voyez, il fait un temps superbe, j'en ai profité pour faire les foins. Mon occupation numéro deux quand je pars en balade, aprés la photo naturellement. Alors bien sûr, il me faut un temps infini pour faire 3 km !

Quand on se promène au bord de l'eau.

C'est bien vrai qu'une absence totale d'humour rend la vie impossible ! A la maison, nous ne sommes plus que deux depuis que les enfants sont partis. Aussi la vie est triste et ennuyeuse, même si j'essaie d'être gaie et naturelle en gardant ma petite pointe d'ironie qui me permet de dédramatiser les pires situations. Mais vous le savez bien, on peut peut être rire de tout, mais pas avec n'importe qui. Surtout pas avec monsieur mon mari, qui lui,  ne rit jamais de rien. Prend tout au premier degré et ne supporte pas la moindre petite phrase qui chez d'autres rendrait la conversation paisible et déclencherait des fous rires en cascade. Aussi j'en ai pris mon parti et suis partie vers le paradis.
petit coin tranquille au dessus des tracas de la ville, loin des foules et du bruit. Surtout loin de lui ! J'avais à cet endroit rencontré un monsieur des meilleures compagnies, assis sa fortune et sur banc, où il  prenait le soleil, solitaire, donnant quelques miettes aux pigeons. Flairant la bonne affaire, j'avais engagé la conversation et pour l'occasion, mis ma robe blanche, et lui, sont joli costume à carreaux.

Tout le monde le sait, quand on se promène au bord de l'eau, tout semble beau, et quel renouveau ! Nous avons donc entrepris une petite promenade d'abord au fil de l'eau puis un peu plus haut. On ose tout quand on se promène au bord de l'eau ! et tout là haut, avec les petits oiseaux pris au kiosque quelques douceurs pour la route, cheminant et devisant à loisir, dans le parc bucolique, où un abruti passait son temps à envoyer dans la rivière  rondin que ses chiens étaient sensés lui ramener pour l'amuser. Pendant que l'un se jetait à l'eau au risque d'attraper une pneu monie, un rhume des foins ou pire encore au risque de se retrouvé dévoré par le menu fretin, les autres médor et compagnie, devisaient gaiement avec des cons géneurs jusqu'au moment où jaillissant des flots, notre coyote intrépide, dépourvu de son rondin en bois, crut à une attaque en règle de ceux de sa race, par un freluquet de salon, tenu par sa mémère en liesse. Bondissant au beau milieu du plat, il se dit : ô misère, c'est moi le plus fort, il me faut rassembler  mon courage qu'il me reste et ne pas laisser faire cet attroupement qui ne me plait guerre. et voilà que le freluquet se met à hurler comme si on lui faisait un sort, la mèmère en colère bondit à son tour et l'abruti fumant d'écume intervint avec ses gros sabots, après avoir copieusement insulté la vieille, il s'en prend à son chien, le traitant de conard, le frappant de toutes ses forces, à lui rompre les os et l'attachant à une corde si serré que même la chèvre de Seguin s'en serait roulée par terre de dépit.

Le Paradis




Irrésistible appel du coeur depuis samedi
Depuis hier je suis au paradis

belle balade donc avec le soleil et l'évasion en prime






et aujourd'hui, ça continue !

La vie de chateau

  Pourquoi cette salle est-elle si déserte ? Pourtant, on dirait bien qu’il y a peu quelqu’un était dans cette salle, il a laissé des saleté...