Du Tarn au moulin de Gery.

 Une jolie balade hier avec la Ponette et le Patou, dans le vieux quartier du pont de Noblat (j'ai pensé à vous les amis d'ici et ceux d'ailleurs qui me faites l'honneur de visiter cet espace hors du commun. Banal, mais hors du commun, parfois peut être même un peu hors du temps. 

La Ponette m'avait déjà accompagnée pour une balade autrefois, par ici. 

Le Prieuré de l'Artige
Elle avait même perdu ses papiers. Nous avions fait une déclaration au commissariat de la ville. Et puis nous avions attendu sans illusions. Entre temps j'avais trouvé un trèfle à 4 feuilles et m'étais dit, peut être un signe, un porte bonheur ? C'est alors que le commissariat nous a appelé. Quelqu'un avait retrouvé le porte feuille que nous sommes allées récupéré et où rien ne manquait, pas même une pièce de monnaie. Les gens honnêtes sont bien plus nombreux que ce que pourrait nous laisser penser les médias, qui ne parlent que de l'infime minorité des autres. Mais cette fois ci, j'ai eu soin d'offrir à ma Ponette un trèfle à 4 feuilles avant de partir, ce qui fait que la Ponette n'a rien perdu. Par contre, j'aurais mieux fait d'en garder un pour moi, car j'ai perdu mon chargeur de batterie et à la cadence où je mitraille, elles ne restent pas longtemps chargées mes batteries, enfin celles de l'appareil photo ! 

 

Une jolie fresque sur un mur...
deux rondins.... picotin.... vous connaissez la chanson (rondin, picotin, un poule sur un mur...)
Le pont de chemin de fer où je ne sais même pas s'il passe encore des trains !
une venelle dans le vieux Noblat
de vieux bâtis sur la route d'Eymoutiers
une façade bien ornée
sous le pont du XIII siècle
douce fontaine rafraichissante... à l'eau non potable (pas pour le pastis, celle là !)
le pont de Noblat
sortie du bourg route de Limoges
déjà l'automne !
sur la paille !
vue du bourg

Bref, ce matin petite balade je vous montre les photos faites il y a deux ans, au sortir du premier confinement

Le moulin de Géry

Moulin du Tarn (87)

Le site du moulin de Tarn, en face sur l'autre rive où nous étions hier, le moulin de Gery (87) qui n'a rien à voir avec celui ci :



Situé sur la commune d'Echandelys (63), où courre un tout petit ruisseau, mais qu'importe puisque de toutes façons leurs eaux finissent par se retrouver du côté de Candes Saint Martin (37).Celui ci rejoint l'Allier aprés s'être désespérement  jeté dans les eaux du ruisseau du Blondin, lui même ayant rejoint l'Eau mère à l'entrée de Sauxillanges, juste aprés le pont de saint Quantin. L'eau mère petit affluent de l'Allier qu'elle rejoint juste avant le pont de Parentignat.
La Vienne quant à elle faisant son chemin jusqu'à sa confluence avec la Loire

Maintenant, Ambre, tu vas connaitre notre coin comme si tu y étais et puis tu sais aussi comment j'ai passé mon été. J'aime l'été et maintenant que je n'ai plus de vacances, j'aime aussi septembre et ses derniers éclats avant les brumes légères, les champignons qui pointent leur nez, les labours qui commencent et les dernières récoltes avant les froidures hivernales. Puis reviendra le printemps qui nous enchantera, nous ravira et nous verra renaitre à l'aube d'un autre été. La boucle est ainsi  bouclée, pour cette année.

Devoir de vacances du lundi

 Hé, on est lundi les copains et les copines ! C'est le jour du devoir . Comme le maître est en vacances, moi je fais un devoir de vacances. Celui que je veux pour entretenir mes jambes. Petite balade ce matin et comme j'ai encore pas fini la journée, je projette une autre pour ce soir. Mais commençons par admirer les bords de la Vienne à Aixe sur Vienne.








J'aurais même pu prendre le train pour aller plus vite, ou plus loin.

Spleen le vieux. ou Nostalgie quand tu nous tient.

 Spleen le jeune, ah non, ça je l'ai déjà fait et puis c'est ancien comme sensation. A chaque fois que l'un ou l'autre va et s'en va. 

 Voilà il est parti non pas pour dix huit mois, comme dans la chanson de Juliette Gréco et comme il me l'a précisé en claquant la portière de sa voiture retrouvée. Mais dans trois heures de route, aprés quelques litres de larmes  d'essence écoulées consommés, la clef dans la serrure tournée et la porte de son appartement refermée, son sac isotherme  dans le frigo rangé, il m’appellera pour me dire qu'il est bien arrivé. Sa vie reprendra son cours. Vie à laquelle je suis étrangère, qui ne me concerne pas, avec ses aléas. 

Vie qui est la sienne, faite de hauts et de bas. Avec son travail, ses habitudes, ses copains, ses collègues, ses contraintes, ses joies ? Ses peines, c'est plus certain.  Vie qu'il a construite, comme jadis et avant lui j'ai bâti la mienne. C'est bien, c'est mal, des fois c'est l'un des fois c'est l'autre, mais c'est la vie, le temps qui passe et tisse sa toile. C'est naturel, c'est humain. Il le faut bien. Même si le coeur se serre,même si les yeux piquent et brulent un peu. même si les moment de bonheur sont toujours trop courts, trop éphémères. Ils sont et ont été. Peut être que c'est parce qu'on les a appréciés qu'on aurait envie qu'ils durent et qu'on regrette qu'ils soient déjà passés. 

Nous n'avons pas fait de choses exceptionnelles durant ce mois de congés mais nous l'avons fait ensemble. C'est ce qui compte. Hier nous avons fait une belle balade. Si le temps s'y était prêté, nous en aurions fait bien davantage.  Mais c'est assez pour regretter que ce soit déjà conjugué à l'imparfait. 


Heureusement ma Ponette va passer tout à l'heure aprés son travail, j'écrirai une autre page de joie et la vie continuera. 

Merci à vous qui êtes venus me visiter, lire mes mots posés ici et voir mes photos postées ici aussi. 


Et puisque je ne suis pas la seule nostalgique du cru, je vous partage d'autres vues de mon coin qui vaut le détour pour peu qu'on sache l'apprécier.

le Taurion à Saint Martin Terressus (avant sa jonction avec le Parleur)

Le pont de  chemin de fer à Saint Priest Taurion

La charmante ville d'Eymoutiers

Le lac de Vassivière lors de sa mise à sec


Le lac de vassivière


Le pont de Claveyrolas à Nedde
La vienne à Nedde

Et puis là je vous laisse car la ponette vient d'arriver.

le mois de la bagnole.

 Vous ne saviez pas qu'il existait ? Pas plus que la journée de l'amabilité, n'est ce pas ? Et bien je vous l'annonce c'était ce mois ci. 

Tout d'abord aprés un mois presque passé à ne rien faire, voilà que la petite voiture de mon fils a donné des signes de faiblesse. Diagnostiquée  positive au contrôle sanitaire la courroie plus l'alternateur, plus Balsen,  je ne sais quoi )  elle aurait due être prête pour reprendre la direction de son chez elle. Mais  mais... la pièce changée (le bloc d'alternateur et je ne sais quoi, )  n'était pas la bonne . Tout cela nous conduisant à vendredi soir, bien entendu, pour repartir le dimanche. Donc échange de voiture, le fiston a pris la notre et nous avons attendu le feu vert pour récupérer la sienne, une fois les choses remises dans l'ordre de marche. Entre temps, la voiture de la Ponette est tombée en panne à son tour, aprés celle de son compagnon. Voilà donc le Patou, son père, parti en opération sauvetage sur le parking d'un centre commercial de moins de 20 000 m2 où la batterie tombée en négatif a pu être rechargée, ouf !   La rentrée a pu se faire pour tout le monde sans encombre, et nous avons donc dans la semaine, récupéré, un petit bras d'économie en moins, la voiture naufragée. Pou cela il m'a fallu jouer les chauffeurs d'occasion, car le Patou est sans doute le samaritain de beaucoup, par contre, il n'est toujours pas capable de conduire deux  véhicules en même temps. 

 Aujourd'hui, donc Romain, mon fils  est venu récupérer sa voiture et nous en avons profité pour faire une petite balade. Comme ces temps ci nous avons un peu parlé sur certains blogs, de certains lieux, par exemple ceux ci :

Le moulin du Got  (janvier 2016)


La collégiale de saint Leonard  de Noblat (été 2012)

Le vieux  pont de Noblat (c'était en mars 2014)

Nous sommes allé nous promener au moulin du Got ,  comme ma copine ne connait pas, je pense à elle. J'ai fais quelques photos, celles là sont anciennes.  

 Voici les nouvelles, les toutes fraiches... Toutes représentent le moulin du Got et son environnement.

quelques baies

des bruyères qui ne sont pas Correziènes
la vienne
avec ses reflets
le soleil qui joue à travers les feuillages
le canal d'irrigation qui alimentait le moulin (ce qu'il en reste)
une vieille carriole envahie par les ronces (le site est mal entretenu)


le moulin lui même.

Nous avons apprécié la fraicheur de la Vienne, le soleil un peu chaud à redonné de l'éclat à ses eaux profondes, un joli moment passé ensemble, encore un avant la reprise et que nous puissions en repasser de nouveaux ensemble. Il va me manquer. Je vais encore avoir le coeur en débandade, les yeux en feu et le moral en berne. Je vais me reprendre en improvisant d'autres balades, mais je ne le ferai pas avec le même entrain. Demain peut être, ou un autre aprés demain, nous verrons bien


Sur un fil

Je vois que vous avez tous un peu le bourdon, les vacances sont finies, le peu de répit qui nous était accordé aussi. Il faut s'y réatteler et c'est pas facile, hein ? Pourtant, la vie continue et le cours des choses tarde à s'inverser. Ou alors quand il le fait c'est encore pire.

Je ne suis pas partie cette année, qui fut morose, les petits plaisirs je les aie trouvés au jour le jour, au fil du temps et des rencontres, c'était bien malgré la météo exécrables, malgré les ennuis divers et variés, malgré les contrariétés dont je n'ai pas plus que vous été épargnée. Pas de ciné, pas de sorties, pas ou trés peu de balades. Pas de restaurants, pas de café en terrasse.  Ni même sur un balcon. Pas de tomates au jardin pas de légumes non plus. Mais la maladie  du feu sur mes rosiers, le miladiou sur mes patates et sur feu mes tomates. 

Quelques rencontres entre amis. Quelques rares photos. Mais des pas mal du tout. Et puis du rangement, du ménage, du tri je jette, du tri je  cote, tri age,  bref la vie qui doucement s'écoule et fait fi de nos états d'âme, de nos terreurs, de nos rancoeurs.


Une vraie et belle Ferrandaise en pays Charentais.
le moulin  sa chapelle et son écluse

un peu de bonheur ici glané, comme sur un fil, prêt à basculer, mais c'est toujours bon de l'apprécier.

La vie de chateau

  Pourquoi cette salle est-elle si déserte ? Pourtant, on dirait bien qu’il y a peu quelqu’un était dans cette salle, il a laissé des saleté...