Pauvre Flocon.

 Voici un petit écho de chez moi, en lien avec l'article d'Esterina sur sa chatoune. 


Pauvre Flocon a des misères. Sa maitresse n'est pas digne de lui. Ainsi hier, alors qu'il guettait à la fenêtre, tard dans la nuit, je lui ai ouvert pour qu'il puisse rentrer et se restauré. Peu de temps aprés, il s'est mis à pleurer. Je n'ai pas bougé. Habituée que je suis à l'entendre miauler. Ces chats sont infernaux, aussi. Dehors, ils veulent rentrer, dedans ils veulent sortir et ça toute la journée. J'étais pelotonnée sous mon plaid entrain de tricoté, je n'ai pas bougé. Il s'est donc mis à miauler plus fort, puis encore plus fort. Mais je l'ai fâché. Il me dérangeait et je n'avais pas envie de bouger. Ce n'est qu'un moment aprés que je l'ai entendu gratter sa litière. Il voulait simplement que je lui ouvre la porte pour sortir faire ses besoins. Pauvre Flocon ! On n'est pas assez à ton écoute. On devrait s'en inquiéter. Je te demande donc pardon et te promets que je t'écouterai.

Paris des jours meilleurs

 

Cette giboulée qui arrose l’Arc de Triomphe me parle.
Alors que la fin du mois de mars arrive, impossible de ne pas penser à « April in Paris ».
John Salminen, Ella Fitzgerald et Louis Armstrong nous invitent à regarder la vie.
Et vous ?
Qu’en pensez-vous ?
Le printemps vous inspire-t-il ?
À Paris ou ailleurs ?
À lundi j’espère.




Avril pareil à mars se déroulait d'un fil. Un long ruban bien coloré, sous la pluie, peu importait. Il fallait à tout prix les arrêter. Ces destructeurs d'humanité. Alors banderoles, drapeaux, vert, rose, rouge, bleu, jaune, orange, violet, blanc, ils y étaient tous.  Toutes les couleurs de l'arc en ciel. Tous les chants éternels, de lutte, d'espoir mais de colère et de révolte surtout. Quand la capitale se met à chanter, c'est tout le pays qui vibre et qui renait.

Mais Paris qui bat la mesure, ne mesure pas toujours la portée de ses choix. 

Ainsi, la brutalité avec laquelle  les décisions s'y prennent. Ainsi la répression qui s'en suit. Ainsi les conséquences des deux premières. Pleuvent les coups. Parlent les armes. Coule le le sang. Se répandent les larmes. Mais Paris a l'habitude, Paris de la prise de la Bastille. Paris de la Commune, de la Libération, des grandes manifestations  de toutes les luttes pour la liberté, pour le progrés social, pour les jours heureux et pour les lendemains qui chantent.

 Je préfère la République à l'Arc de triomphe, comme je préfère la Bastille à l'Opéra, la Butte Montmartre au Champ de Mars.

 J'aime Paris quand elle résiste. J'aime Paris quand elle se bat.

En parlant de... choses et d'autres.

 Je suis épuisée. Marcher, démarchée, remarcher, ça me fatigue! Même plus le temps d'écrire, de lire, de me promener. Alors je cumule. Aujourd'hui c'est dimanche. Il pleut. L'heure est en avance. Et moi je suis en retard, bien sûr. Mais ça fait pas rien, on a fait les courses hier. Le frigo va bien. Je ne vais pas au marché. Je ne vais pas marcher non plus et je n'attends personne. Ce qui veut dire pas de gâteau, pas de cuisine, enfin si, juste pour nous et pour Béné ma voisine, si elle peut venir prendre un café. En parlant de voisins, savez vous que j'hésite  ?


 Voilà ce que j'ai vu l'autre jour en sortant de chez moi ! bien orienté en face de ma porte, en angle de vue sur l'arrière de la maison. J'ai pris une photo, l'objet des désirs du roi dec a disparu. Enfin pas tout à fait. Il s'est déplacé de quelques mètres et son orientation a différé, c'est à dire qu'elle est dirigée sur le chemin et me tourne le dos. Voilà. Alors je me demande, quand nous quittons notre domicile, si ne pas embarquer une caméra à bord de notre véhicule. Vous savez, comme les voitures radar, par exemple et en plus nous faire équiper d'un collier GPS, comme pour les chats, ou un bracelet électronique comme les condamnés. 

La photo n'est pas  nette, c'est à cause de mon oeil. C'était avant l'intervention chirurgicale que je viens de subir. Ah, oui, parce qu'il n'y a pas que des histoire de marche et de démarches à mon actif ! Il y a deux ans j'ai subi une opération de la cataracte. Opération banale à peu prés. Sauf que depuis quelques mois, je ne voyais plus rien de mon oeil. J'ai donc pris un rendez vous avec un ophtalmo. Celui ci devant avoir lieu au mois de juin, et ma vue continuant à se dégrader, je suis allée avant. Donc une cataracte secondaire s'était développée. Quelques rayons laser, et hop ! je revois de nouveau. Mais c'est pas top quand même car je vois déformé. C'est à dire que je suis comme les vaches, je vois en 2D. Moi qui aurais tant voulu en être une, quand j'étais petite ! 

Au sujet des vaches, je vous montre les quelques que j'ai réussi à prendre en photo avec mon oeil qui ne servait à rien. 

J'ai fait une 20taine de clichés, j'en ai balancé 16, tous flous. Dégoutée ! c'est de là que j'ai pris le mors aux dents et suis allée chez l'ophtalmo. Ne plus faire de photos, mais c'est trop frustrant. Je me sentais déjà inutile et mauvaise en tout, mais là j'étais plus bonne à rien !  Je me disais même que cela ne servait à rien de rester là. Ne plus voir clair. Ne plus entendre. Ne plus avoir le droit de manger ce que l'on aime. Ne plus voir ceux qu'on aime. Ne plus pouvoir lire, ni écrire, ni prendre de photo, ne plus pouvoir tricoter, à quoi ça sert d'encombrer le passage ? 

En parlant de tricoter, voilà ce que je suis entrain de faire. 


J'ai déjà fait le devant et le dos, me reste les manches et les finitions. Et en voilà une qui sera contente (enfin j'espère). 


J'avais déjà tricoté celui ci pour son cousin. Je vais lui envoyer c'est son anniversaire bientôt. 

Et puis pendant que j'y suis, je vous montre mes vedettes, ils ne s'en font pas, ni l'un ni l'autre, voyez vous même.



Et c'est le printemps, je vais pouvoir faire plein de photos, c'est bien ! 


Avec des matins qui chantent et des soirées ensoleillées.





Aller, vive la vie, vive nous. 

Un jour mon prince...

 Que peuvent se dire cette jeune femme et ce chat dans la toile d’Auguste Renoir ?
Je suis sûr qu’il y a une histoire à raconter.
Une histoire qui commencerait, comme beaucoup de contes de fée, par « Déjà petite elle savait qu’elle allait se marier avec un prince. »
Et si elle se terminait sur « Elle sourit alors à la pensée qui la traversa. »
À Lundi j’espère…



« Déjà petite elle savait qu’elle allait se marier avec un prince. »
 
 Oui, déjà petite, elle savait. Elle passait son temps à nous cajoler, nous caresser, jouer, nous promener. Moi, j'étais tout jeune prince. Ma mère une jolie minette tricolore  avait eu une aventure avec un gros matou. Le gros Blanchou, elle l'appelait, puis avec un autre, le gros Jaunet. J'étais de couleur rousse comme,  comme elle, ce roux, qui tirait sur le blond. J'avais un frère, blanc et gris comme le Blanchou.  Petit Blanchou ils l'appelaient, moi bien sûr, mon nom c'était Petit Jaunet. Et je dois dire que j'aimais bien. Je ressemblais à mon père, tandis que Petit Blanchou ressemblait au sien. Notre mère courrait les champs et nous ramenait des proies. C'est ainsi que nous apprîmes à chasser. Mais notre plaisir, c'était d'aller avec elle à l'étable quand venait l'heure de la traite. Nous avions chacun notre ration de lait. Pendant qu'elle se régalait du lait bourru de la Charmante, nous, nous lapions notre gamelle, entre la cage des lapins et l'auge aux cochons. Puis nous guettions l'heure du biberon du petit veau, prêts à nous servir dans le grand seau.

Quand ses parents allaient aux champs, ils la laissaient à la maison, sous la bienveillante attention du pépé. Le vieil homme ne pouvait plus rien faire d'autre que de garder les petites. Il avait fait la guerre jadis et en était revenu mutilé. il avait toujours une canne pour se déplacer. maintenant qu'il était vieux, il lui en fallait deux. La gamine était maligne, elle trouvait toujours un moyen de lui fausser compagnie et le laissait en plan sans ses cannes qu'elle lui cachait, le temps de nous récupérer. Je la suivais partout, tandis qu'elle portait dans ses bras Petit Blanchou, car disait elle, lui ne peut pas sauter les rases (les rases pour les citadins, ce sont les rigoles creusées dans les prés pour les irriguer ou pour marquer les limites de propriété, souvent les deux, d'ailleurs). En effet, Petit Blanchou lui aussi avait fait la guerre. Comme nous autres chats.  Les chiens ne nous aimaient pas. Particulièrement celui de la Clémence, le Pyram. C'est lui qui nous tua, tous, les uns aprés les autres. Aussi méchant que sa maitresse, il ne nous pardonnait pas d'être en vie, d'exister  d'être aimé et d'être chats. Ce fut d'abord papa, le Gros Jaunet. La gamine en fut si meurtrie qu'on lui dit pour la consoler qu'il était parti au bois de Chaville, voir s'il y avait du muguet, puisque c'était en  plein mois de mai  qu'il était parti "au bois de Chaville". Tous les jours, la pauvre petite guettait en haut du chemin, voir si son chat revenait, demandant sans cesse, "dis quand reviendra -t-il ?" Puis quelques temps aprés, ce fut le tour du Gros Blanchou. Poursuivi par le Pyram, il tenta de se réfugier dans la cave par le petit fenestrou. Seulement celui ci était fermé et le molosse eut tôt fait de lui briser les reins. Pauvre vieux ! De lui, on dit à la gamine qu'il était parti au bois de Meudon. Les "Dis quand reviendra -t- il se multiplièrent et devinrent des "quand reviendront ils ? C'est loin Chaville ? C'est où Meudon ?"  Toujours les mêmes questions. Toujours les mêmes réponses. Chaque fois qu'avec sa mère, elle traversait le grand bois qui borde la route qui va de Charel à Lossedat, on lui disait que c'était là, Mais en dépit de ses appels, les chats ne revenaient pas. Et le temps passait. Et  ils ne revenaient toujours pas. Elle était dévastée, cette petite.  Jusqu'à ce qu'elle comprenne qu'ils ne reviendraient plus. Ne reviendraient jamais.  Cependant, l'enfance a ce pouvoir magique que celui de rire et de chanter. Avec nous, elle courrait dans les champs, jouait, riait, chantait. Mais pour les premières fois de sa vie, elle était confrontée à l'absence. La douloureuse absence. La cruelle absence. Bien sûr elle y fut confrontée d'autres fois, souvent par la suite. Mais la première, celle dont on se souvient tout le temps, c'était celle là.  Une peine est une peine. Quand plus tard,  adulte, elle se retrouva pour une longue période de sa vie, tout prés de Chaville et pas loin de Meudon, elle pensa à ses chats.   « Elle sourit alors à la pensée qui la traversa. »

7...8...9 dans mon panier neuf.

 Ils n'ont pas l'air convaincus des bienfaits du panier annoncé ni de la soupe servie à toutes les sauces à longueur d'ondes,  sur les antennes,  et dans toutes les poubelles du gouvernement.  Pour la journée du 7, ils étaient 40 000 dans la préfecture de la Haute Vienne, à être venu dire non.  






















Non ! c'est non !

 Nous sommes bien le 8 mars. Pour faire oublier qu'il massacre la vie des femmes et leur prépare un régime de retraite spécial, jupiter, organise aujourd'hui, une cérémonie en l'honneur de Gisèle Halimi que je ne présente pas, car tout le monde connait Gisèle Halimi. J'ai entendu sur une chaine de télé, hier, au hasard de mes errances, son fils Serge qui expliquait pourquoi il ne s'y rendrait pas. Elle n'aurait pas participé non plus, expliquait il. Elle serait dans la rue, aux côtés de ceux et celles qui se battent contre la réforme des retraites, où là encore, les femmes vont trinquer encore plus que les hommes. 

 Je vous partage ici le courrier que lui a fait parvenir la présidente de "Choisir la cause des femmes".  

La Présidente

à


Présidence de la République

Palais de l’Elysée

Paris, le jeudi 2 mars 2023


Monsieur le Président de la République,

Ce jeudi 2 mars 2023 vous avez adressé une invitation officielle pour une cérémonie
d'hommage à Gisèle Halimi au Palais de justice de Paris, le 8 mars 2023, à l'association
Choisir la Cause des femmes qu'elle a fondée avec Simone de Beauvoir et que j'ai
l'honneur de présider.

Le choix que vous opérez en organisant en dernière minute cet hommage national à la
féministe Gisèle Halimi, ce 8 mars 2023, nous semble relever d'une instrumentalisation
politique. Elle ne trompera personne.

En effet, la veille, votre contre-réforme des retraites, qui pénalise particulièrement les
femmes, se sera heurtée à un mouvement de protestation massif dans tout le pays sous
la forme d’une journée de grève reconductible. Et, le 8 mars, une grève des femmes
prendra le relais pour dénoncer à son tour une réforme particulièrement injuste pour elles
ainsi que l’a admis un de vos ministres, M Riester, le 23 janvier dernier.

Rendre hommage à l'occasion de la journée internationale des luttes pour les droits des
femmes à l'une des plus grandes combattantes françaises pour la dignité des femmes et
des peuples, serait une idée de bon sens si elle n'arrivait de façon aussi inattendue, après
deux ans et demi d'atermoiements, et au moment d’un grand mouvement social auquel
elle aurait, sans aucun doute possible, pris une part active.

Gisèle Halimi nous a quittés le 28 juillet 2020. Depuis près de trois ans, vous n'avez cessé
de vous défausser derrière une série d'excuses destinées à ne pas rendre hommage à
l'avocate aux combats radicaux : luttes féministe, sociale, anticapitaliste, anticolonialiste,
antiraciste, anti-impérialiste, cause palestinienne. Si l'on y ajoute sa condamnation de
toutes les formes de violences policières, comme celle qui a marqué la répression du
mouvement des gilets jaunes, Gisèle Halimi n'est pas exactement une féministe
consensuelle. Nous avions pris notre parti de vos états d'âme.

Malgré toute l'admiration et la reconnaissance que nous avons pour notre fondatrice et
notre amie, Gisèle Halimi, ce 8 mars 2023, Choisir la cause des femmes, son association,
ne participera pas à votre cérémonie précipitée et au rabais. Ce 8 mars 2023, nous
aurons d'autres choses à faire que de vous servir de caution féministe au moment où la
France populaire, celle de la relégation sociale, celle des banlieues et des provinces que
vous méprisez, se soulèvera contre le monde que vous incarnez.

Monsieur le Président de la République, ce 8 mars 2023, avec toutes les féministes, c'est
Gisèle Halimi elle-même qui sera absente de votre hommage.

Violaine Lucas

Présidente de Choisir la cause des femmes

 

 

Il a bonne mine le jupiter ! absent depuis le début du conflit, incapable de se faire respecter par les chefs d'états où il s'en va se promener, ridicule ! et ridiculiser par et auprés des peuples du monde entier, les traitements qu'il inflige à son propre peuple ne font rire personne et personne à part ses amis banquiers ne les envie. 



Les mousquetaires ne sont plus que 3



 C'est difficile. Ce matin, nous sommes le 5 mars,  nous avons tous la tête dans la brume. L'esprit chagrin, le coeur qui fond, et les yeux rouges. Le froid ? Non.  C'était aussi un 5 mars, qu'il y a 32 ans, nous avons conduit papa à sa dernière demeure. 

Plume, depuis hier, passe l'inspection. Son ami Flocon en fait autant. Seul Petit Lion semble indifférent. Indifférent  ? Pas tant que ça, lui aussi s'interroge et voit bien que ce qui se passe là, n'est pas habituel. 

 Ne cherchez pas. Ne cherchez plus. Elle ne reviendra pas. Ne viendra plus. Elle est partie, cette fois, et pour toujours. Ses souffrances, elle les a enduré, en les taisant jusqu'à la dernière extrémité. Restant propre et digne jusqu'à son dernier souffle.  Faisant pourtant crise sur crise. Nous la prenions dans les bras, pour la calmer, la réconforter. Rien n'y faisait. Elle ne réagissait même plus ni à nos caresses, ni à nos mots. Comme si plus personne en elle était présent. Seule la douce voix de la Ponette, la tira de sa torpeur. Je n'oublierai jamais le gros câlin qu'elle lui fit,  lorsqu'elle se pencha sur elle. Mais 10 minutes plus tard, elle retombait en crise, se rapprochant de plus en plus d'une  inéluctable fin, salvatrice. 

Plume hier fut la première à réagir. Je pense que cette chatte n'était pas intriguée par ce qui se passait sous ses yeux. Elle était compatissante, se voulait rassurante, cherchait à réconforter. Il faut dire que c'est impressionnant. Traumatisant. Elle avait déjà assisté aux dernier moment de la petite Biscotte, ayant le même comportement les mêmes gestes, les mêmes angoisses. Plume s'est alors réfugiée vers moi, je l'ai caressée, rassurée, je l'ai alors vu se diriger vers elle et l'embrasser, comme embrasse les chats. Elle n'a pas embrassé Zéphir avec qui, elle n'entretenait pas de bonnes relations, mais cependant, elle lui a parlé, avec ses mots comme savent parler les chats. J'ai cru lire en elle  du réconfort. De l'affection. 

C'est extraordinaire le comportement des animaux entre eux. Et je peux vous assurer qu'ils se comportent mieux que nous entre nous, et avec eux. 

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Nous sommes deux jours plus tard. Nous avons confié Zéphir à la terre de notre jardin. Le lendemain (hier) j'ai vu qu'elle avait eu de la visite.  Une poignée de Flocon blanc était posée à l'endroit où elle repose. 

 Dés lors, il ne l'a plus cherché autant. Ils sont  curieux, les chats, dans leur comportement.  

Nous aussi nous la cherchons, ça fait tout drôle de ne plus la voir trainer sa pauvre vie, dans nos pattes, quémander depuis sa chaise, un peu d nourriture, en poussant le bras de son maître afin d'atteindre sa portion de jambon. Cette chaise vide. C'est bizarre aussi de ne plus la voir sur l'accoudoir du fauteuil à ses côtés pendant qu'il regarde la télé, ou sur le fauteuil à sa place, lui ayant dû chercher une chaise pour remplacer, car chez nous on ne dérange pas un chat qui dort, on ne dérange pas un chat du tout. Et moi ça me fait drôle le matin de ne pas lui préparer sa gamelle et ses cachets. Drôle aussi quand je vais dans le jardin de ne pas la voir roder, même si ces derniers temps, elle n'allait plus dans le jardin. 

Et notre Ponette, croyez vous que cela ne va pas lui faire dôle ? Quand elle rentrait dans la maison, elle se dirigeait vers elle et lui parlait sa voix si douce la rassurait. Elle la prenait dans ses bras et la câlinait. Zéphir était heureuse. Dernier lien qui lie les êtres entre enfance et vie d'adulte. 

Nous évoquions ensemble tous ces moments. 

Arrivée à la maison,  au mois de mai, bébé, dans un carton à chapeau , nous l'avions emmenée avec nous en vacances au mois de septembre. C'était en Ardèche, en 2012. Au gîte pourri, on nous avait bien recommandé de ne pas laisser les chats monter sur les couvertures, hein, bon . 



Regardant les oiseaux ou le Robert, avec venus,  derrière la fenêtre. 


Lors de notre retour, nous avions fait une halte pour casser la croute. Nous avions eu soin de les tenir en laisse, avec Venus, de peur qu'elles ne se perdent..




Et lui ? Vous croyez qu'il va dire quoi, quand il saura ?

 


Penser aux enfants.

 Nous sommes bien le 7 mars, pas le 7 novembre, contrairement à ce que le ciel semble nous dire. Il fait gris, triste et froid. 

Le 7 novembre tombait dans  une bien triste période pour nous, la famille. Une des plus triste qui soit. Une de celle qu'on n'a pas envie de vivre. Une de celle qu'on redoute plus que tout et dont il faut beaucoup de temps pour l'accepter, si un jour on y parvient. Le 7 mars, on aimerait tant voir enterrer cette P.... de réforme de retraite,  mais je crains qu'elle ait la peau un peu plus dure que le plus endurci des humains. C'est pourquoi on s'apprête à remettre le couvert, demain, aprés demain, le temps qu'il faudra. Ils sont tous entrain de nous la jouer pénible, là eux tous, les merdiocrates portes paroles de la gouvernance autocratique.

Quand la raison l'emportera-t-elle ? Nous ne le savons guère. Nous l'espérons. Nous battons pour cela. Nous disant que sans nous, sans notre force et notre détermination, rien ne se fera. Alors on y va. On y va aussi, parce que on ne peut pas accepter ce qui est entrain de se passer. Et qu'il y a longtemps qu'on aurait dû. 

Malgré ça beaucoup ont courbé l'échine, fait le dos rond, mis la tête dans le sable, ne croyant pas à quel point l'heure était grave. Il y a encore beaucoup trop de crédules, de non concernés, même si beaucoup se sont réveillés, enfin !

Tiendront ils jusqu'au bout ? C'est de notre avenir à tous dont il est question. Si on ne le fait pas pour soit, alors faisons le au moins pour ceux que nous aimons. Pensez aux enfants. 

7 extraits.