Chemin faisant

Deux semaines ! oui, 2 semaines durant lesquelles j'ai déserté ces lieux si conviviaux vous créant tracas et inquiétude. J'en suis désolée, mais ce n'était pas prévu comme ça. Je pensais pouvoir vous faire la causette entre deux balades, ou deux averses, mais là bas pas d'internet, pas d'autre moyen de communication que les signaux de fumée, mais perdue dans le brouillard, la fumée, ça ne se voit pas tellement !    j'ai quand même fait deux jolies balades, aprés, plus rien.

Deux belles balades ma fois et sous le soleil ardant  avant que la température ne s'élève un peu trop pour pouvoir en profiter. Et puis ce fut les orages, la pluie, le froid et je suis rentrée chez moi.

Tout d'abord, le plateau d'Oloix qui est loin d'être aussi plat qu'il y parait. Avec une vue bien dégagée sur les montagnes de la Madeleine, du Forez et du Livradois.

Les gorges accidentées de la Monne qui si elle est une rivière idéale pour la pêche, l' est un peu moins pour la marche à pied. Plusieurs passages délicats nous obligeant à quelques acrobaties qui ne sont plus tout à fait de mon age, si elles l'ont été un jour, ce qui n'est pas démontré.

Heureusement une fois franchi le pont de Rebeyrolles, les choses s'améliorent un peu, certes, la grimpette est de taille, comme les pierres des vieux moulins, mais c'est largement accessible à un piètre marcheur qui prend son temps.

Le lendemain nous vit à l'assaut du pic de Brionnet qui surplombe la vallée de la couze du Velbeleix, dans la vraie montagne cette fois les choses sérieuses se précisent ! 

Le sentier serpente entre éboulis rocheux au sein d'une forêt de hêtres à la lisière de laquelle paissent quelques troupeaux.

les premiers colchiques fleurissent dans les haies .

Dans la trouée de la hêtraie, on aperçoit le sommet du pic de Brionnet et la

 chapelle du mont Carmel, c'est là que nous allons monter. J'en ai déjà le souffle coupé !

 

au loin les montagne dessinent leur crête  azurée.
Voyez l'à pic ?
Mais arrivé au somment ! Whoua !
vue à 360 degrés  : les mont Dores, la chaine des Dômes, la montagne de la Madeleine, le Forez, le Livradois, la montagne du Cézalier, le Cantal, la Corrèze et les Combrailles !

La chapelle est là sur son rocher. En bas le vide, l'à pic de la falaise, attention de ne pas tomber !
Une idée du chemin qui conduit en ces lieux d'une  majestueuse beauté.

Quand nous redescendons, le soleil se couche derrière la roche Nité. De l'autre côté une autre chapelle non moins accessible, celle de Roche Charles, nous invite à cabrioler sur la pierre rocailleuse du flanc de la montagne.

Mais demain est encore loin et c'est un autre jour. 

Je suis moulue, je n'ai plus de jambes, plus de dos, la nuit va être douloureuse, peuplée de crampes et d'insomnies. Heureusement, c'est le jour de repos, forcé, le plombier doit venir réparer une fuite ennuyeuse, je me dévoue donc pour l'attendre et j'en profite pour faire quelques courses. Pas de saint Nectaire dans les rayons ! du moins dignes de ce nom. Ceux qui sont vendu sont encore des bébés de 4 semaines, 5 tout au plus.  La honte ! Je me rabats sur le Cantal. Malheureusement lui aussi n'a pas encore fleuri qu'il est déjà en rayon, le pauvre !   

Pas de fromage alors !

Le lendemain, température proche des 38 degrés, visite à la famille, pas vue depuis plus d'un an ! Vous vous rendez compte ! un an ! 

 Les petits ont bien grandi, l'école déjà pour le petit dernier. Au cours d'une promenade son grand frère m'invite à gouter les raisins de la treille. Tu peux en prendre me dit -il, c'est pas les nôtres ! Sacré petit diable, va !

Et puis chemin faisant nous allons voir la dernière née, une jolie petite Sophie.
Le soleil se couche une nouvelle fois, au loin, la montagne en feu invite au souvenir. La veille je suis allée voir maman. La couleur du ciel m'a rappelé tant de souvenirs... L'occasion d'aller visiter le grenier, celui de notre enfance, et voici ce que j'ai trouvé :


quelques vieilles, trés vieilles photos de classe, pas sûr que vous me reconnaitrez !
des vieille photos de notre collection de blanc-blanc, trouvées dans les boites de camembert du père Cartier.


 et un vieux journal, du temps du Tour qui épousait celui de la France. Ils s'appelaient Dotto, Rivière, Copi,  Gaul, Bobet, Géminiani  ou Bartali...

Nous ne sommes pas chauvins, juste fiers d'avoir un pays si beau, quand on oublie toutes les misères qu'on nous fait.



La surprise de Jojo.

 Mais qu’a donc vu ce gamin qui le fait courir si joyeux ?

Le petit Jojo est tout fier ce matin. Sa maman lui a donné 5 francs pour payer les commissions. Tu ramèneras le pain a-t-elle dit. Tu passeras aussi chez le teinturier voir si le costume de ton père est prêt et puis en revenant, tu t'arrêteras chez Lavaurs, la mère Lavaurs doit te donner quelque chose, mais tâche d'être sage et bien poli avec les personnes que tu rencontres. 

Bien sage et bien poli ! Oh ça oui ! il l'était le petit Jojo !

D'ailleurs, on lui avait appris tout petit. Dire merci, ne pas réclamer, ne pas faire de caprice, dire bonjour, dire au revoir, ne pas bousculer les gens dans la file d'attente devant la boulangerie, l'épicerie ou la pharmacie. 

A l'école, il ne se faisait jamais remarquer si ce n'était par ses bonnes notes et une conduite irréprochable. Il ne répondait qu'à la demande de la maitresse, une femme sévère mais juste. 

Dans la cour de récréation, il jouait sagement à chat ou aux billes avec ses camarades. Il n'embêtait pas les filles en tirant sur leur nattes comme le faisaient les autres petits garçons. Mais le soir en rentrant à la maison, il oubliait parfois de rapporter le seau de charbon dont on lui confiait la garde afin de le garnir en récupérant le long de la voie de chemin de fer, les quelques morceaux échappés  de la loco. En ce temps là se chauffer était une épreuve pour les gens de son quartier où tout se comptait, tout se payait au prix fort de la pauvreté. 

S'il s'attardait parfois à écouter le merle chanter dans la haie qui borde la petite ceinture, c'était pour profiter des derniers rayons du soleil avant de rentrer dans la deux pièce mal éclairé, mal chauffé, humide en hiver et trop sec en été. 

Chez lui pas de choses inutiles comme dans les beaux appartements de la porte Dorée où parfois le dimanche on se hasardait à se promener.  

Il pensait à tout ça en revenant des commissions avant d'aller chez la mère Lavaurs qui devait lui donner quelques chose...

Oh, il se doutait bien de ce que contiendrait le petit panier d'osier qu'elle allait lui confier en lui recommandant bien de la rapporter. 

Sans doute un reste de ragout qu'elle n'aurait pas voulu jeter. Ou bien une bouteille à demi entamée. Pour le père, lui dirait elle. 

Jamais elle n'oubliait de rajouter sur le dessus du panier un petit quelque chose pour lui, rien que pour lui. Parfois c'était une part de tarte aux prunes qu'elle faisait si bonne, ou bien une boite de crayons de couleur avec quelques feuilles blanche où il aimait dessiner. 

Il dessinait bien, Jojo. Il reproduisait souvent quelques scènes de rue illustrant son quartier. Des enfants qui jouaient ou qui se balançaient aux branches d'un cerisiers. Les chats errants aussi l'inspiraient. Il aimait la nature et les choses  simples qu'il voyant autour de lui. 

Plus tard, il serait peintre ou photographe et afficherait dans une grande vitrine, des portraits, comme il en avait vu dans la rue en bas de chez Ronis.

Mais avant, il devait continuer de bien travailler en classe et d'être sage à la maison. 

Soudain il la vit à l'autre bout de la rue. Elle était là devant lui qui l'attendait. Il couru alors vers elle, oubliant la mère Lavaurs, le costume du père et le seau de charbon planqué derrière la haie. 

Lison ! Lison, attends moi !

Quelques brèves nouvelles.

Jolie petite balade dimanche avec ma Ponette préférée, à la découverte de son nouvel environnement.
Michka semble s'être déjà bien approprié l'espace et semble ravie d'en avoir autant. Quant à ma ponette préférée elle a un sens de l'organisation dont je ne sais pas d'où elle le tient. Cartons déballés, affaires rangées en deux coups de cuillère à pot. Tout est en ordre. Samedi nous lui avions remis les deux meubles qu'elle avait laissés en pension chez nous lors de son départ de la maison. Contrairement à moi qui n'ai toujours pas réorganisé sa pièce, ne sachant comment me tourner (comme un taureau  lent au pas  nonchalant qui ne sais pas où donner de la queue, n'est ce pas !), la Ponette a toujours su au premier coup d'oeil où placer les choses.
Son nouveau logis sans être un palace est agréable , spacieux et convivial. Si je ne craignais pas d'être envahissante, j'irais plus souvent.
Quand à son cadre de vie, c'est un pur délice. Jugez vous même :



 La mairie et son si joli parc


 l'étang de pêche tout près.
 le marais
 les jardins municipaux

 le quartier prés de la mairie
le nouvel arbre à chat de Michka.
Pendant que nous visitions son nouveau quartier, plus loin chez nous, le voisin installait des éoliennes. Voilà maintenant mon nouvel environnement :


C'est kitch n'est ce pas ?  Il ne manque pourtant pas d'air, mais comme il en veut toujours plus ! en attendant, comme la terre, elle tourne !
Autre brèves d'hier et d'aujourd'hui :
hier, examen de contrôle technique pour moi : on est rassuré, tout va bien. La voiture un peu moins, elle s'est faite rayer tout le côté droit en stationnement, bien sûr pas d'adresse , ce sera pour mes pieds. Comme le PV et le point en moins qui m'attend suite à un léger dépassement de vitesse. Ben oui, je faisais attention mais en sortie de virage où est placé le radar, j'ai voulu regarder un peu la route et plus mon compteur, il faut bien regarder la route de temps en temps ! et hop quelques kms au dessus des 50 autorisés, emballé, c'est pesé !
Aujourd'hui contrôle technique pour deux de mes minettes, j'avais réussi à les capturer ce matin, mais leur  maitre ayant laissé la fenêtre de la salle de bain ouverte, elles en ont profité pour jouer les filles de l'air. Si d'ici 14 h elles ne sont pas rentrées (ce qui m'étonnerait qu'elles le soient surtout toutes les deux) je suis bonne pour la romaine.
Je vais donc tenter le tout pour le tout et aprés on essaiera de quitter un peu ces lieux qui commencent à m'endormir un peu.
Voilà voilà...

Le pont du Louvre

Traverser le pont du Carrousel un matin de printemps et découvrir l’entrée du Louvre sans une voiture.
Qu’en pensez-vous ?
Aimeriez-vous voir ça ?
Je l’ai vu et fait mais il n’est pas sûr que le rêver soit moins beau
Si vous ne l’avez pas fait, imaginez-le et dites le lundi, racontez votre rêve.






Traverser le pont du Carrousel un matin de printemps et découvrir l’entrée du Louvre sans une voiture ? Si j'aimerais voir ça  ! Une fois rien qu'une. mais pas pour n'importe quelle raison. Juste pour respirer l'air frais d'un matin de printemps dans Paris. Sans un bruit, juste celui des oiseaux qui pépient dans les arbres du jardin des Tuileries. Me promener à ma guise et rêver. Rêver que je passe sous l'arche du pont pour admirer ses beautés. Rien que moi toute seule. Faire plein de photos sans aucun objet parasite, sous tous les angles de vue et me dire que c'est beau une ville au printemps.  Paris avec ses quais, Paris avec les arches de ses ponts, Paris avec ses monuments allant du Louvre à Saint germain. Flaner jusqu'au soir au gré de mes envies et ne plus jamais voir jeter un homme par dessus bord. Le pont du Carrousel a ses éclats, il a ses  drames aussi. C'est ici qu'un homme fut jeté en Seine lors d'une manifestation du front national.
Ce pont autrefois Pont des Saints pères était une des artères principales de la capitale. Voilà pourquoi il n'y a que dans les rêves qu'on peut le voir  sans voiture.








Septembre

Septembre comme 7 , malgré que ce soit le mois de la rentrée, j'aime septembre pour son calme retrouvé aprés les grosses chaleurs de l'été, les gros travaux saisonniers comme les foins, les moissons aux quels enfants ont prêtait la main durant nos congés.  

Septembre ça sent les champignons. Je me souviens de nos grosses balades dans la forêt de mon enfance  en quête de précieux bolets.

 Septembre, c'est encore de belles journées ensoleillées, des matins pleins de rosée,  des clairs de lune encore assez tardifs pour pouvoir profiter des dernières heures de la journée.

Aujourd'hui j'ai oublié l'odeur de l'encre violette et de la poussière de craie. Les vieux buvards, les livres et les cahiers d'écolier. J'ai juste envie de profiter de ce calme exceptionnel des derniers  jours de l'été. Les couleurs de l'automne avancent à petits pas et la lumière se prête bien à la photo. 

J'en ai profité pour cueillir ça et là de jolis clichés.









La vie de chateau

  Pourquoi cette salle est-elle si déserte ? Pourtant, on dirait bien qu’il y a peu quelqu’un était dans cette salle, il a laissé des saleté...