Depuis maintenant un mois, j'ai, enfin nous, avons vécu à l'heure estivale. Celle qui apporte souvent la petite pépite qui fait pétiller les yeux et les rempli de malice et de complicité. Malgré une chaleur étouffante et insupportable, nous avons profité de bien jolis moments de partage et avons agrémenté nos journées de jeux, de discussions, de convivialité. J'ai fait des courses et de la cuisine, nous avons ramassé ensemble légumes et pommes de terre, parfois sous un soleil de plomb. Nous avons rempli nos journées de visite à ceux et celles qui travaillaient, parfois partagé avec eux des petites sorties fort agréables. Des balades quand la chaleur s'endormait et faisait place à un peu de fraicheur.
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Et puis soudain, la maison s'est vidée. Le frigo s'est dégarni. Le coeur s'est gonflé et la gorge s'est serrée toute emplie de choses amères, de larmes qui se coincent et les yeux se sont embués une fois de plus. Les vacances sont finies. demain il faudra reprendre le collier et se retrouver sur les rails du temps qui déraille parfois.
Le ciel s'est obscurci. Le vide s'est installé.
Un été de plus qui s'achève, plein des projets inaboutis que nous avions prévu et qu'il a fallu différer. La prochaine fois, peut être, mais nous serons plus vieux encore. L'incertitude qui guète chacun d'entre nous, la vie qui passe et qui se tasse. Les jours qui se dérobent et les espoirs qui s'envolent. Illusions éphémères, brinquebalées, espoirs déçus, chassés au cimetière des moments perdus.