Entre deux eaux.

J'hésite ce matin. Beaucoup. Entre ne rien faire et faire quelque chose. Le temps est si engageant que je crois que je ne ferai rien ! Mais aprés tout ne rien faire c'est déjà faire quelque chose, puisqu'on fait rien !
Cela me fait penser à une expression bien de chez nous, qui signifie sans importance. : "ça fait pas rien !"
"Mais enfin Marinette,  si ça fait pas rien, c'est que ça fait quand même quelque chose !" répondait Max à sa copine Marinette avec qui il gardait les vaches du côté de Saint Genis La tour, dans le vent du Peyradoux.
Que j'avais aimé ce livre ! Que de chemins connus et familiers j'avais empruntés, de la rue Letort au chemin de Sautartelle !
Je devais être hospitalisée et j'avais besoin de lecture. Cette année là j'ai dû lire tout Signol, mais boulimique je ne pensais pas en avoir assez.  Ce livre je l'avais choisi parce que la quatrième de couverture m'expliquait que c'était l'histoire d'un petit parisien qui vient passer ses vacances en Auvergne dans les années 50. Je pensais découvrir comment un petit titi s'amuserait de nos travers, à nous gens de la terre.
Certes avec beaucoup d'humour et de drôlerie, il dépeint nos vies mais l'exacte précision des lieux, leur description dans ses moindres brins d'herbe m'ont tellement surprise qu'aujourd'hui j'en ai encore l'agréable nostalgie.
Tout ça pour expliquer que ne rien faire, c'est sans doute pas grand chose, mais c'est déjà un début.
Bon, aller je vais quand même me secouer et aller me dégourdir les jambes, comme on dit aussi chez moi. En plus ne riez pas ! j'ai oublié de rentrer le linge hier soir, il a dû sécher depuis, surtout qu'il a navigué entre deux seaux d'averses nocturnes entre temps.
 Et puis pour vous montrer que quand je fais rien, je fais quand même quelque chose :

Interrogation sur prise.

Une belle journée hier encore, fraiche et ensoleillée, avec ses brumes matinales qui donnent à l'automne son charme et son mystère. J'en ai profité pour faire une petite balade à deux pas de chez moi. C'était sympathique. Une chapelle dans un jardin traversé par la rivière Aurence où de vieux moulins réhabilités en belles demeures offraient au visiteur, une vue superbe.


Sur la colline, un calvaire où débouchait un chemin de croix et une grotte en contre bas. Des statues de saints et de madones peuplaient cet univers.



Les arbres centenaires déployaient leurs branches et leur couleurs. Je marchais paisible dans la rosée. Au loin de vieux messieurs causaient à l'ombre des platanes. Une femme et son enfant marchaient dans l'herbe humide que des  municipaux s'affairaient à la tonte. Les mélèzes se miraient dans l'onde marneuse. Je découvrais aussi, le long de la voie de chemin de fer, une vieille cabane au toit moussu.
Il n'en fallait pas plus pour gouter au bonheur d'être ici, ne pas penser au lendemain et avoir une nouvelle fois envie de courir loin, trés loin dans la montagne où sa parure au mille teintes égaie la nature. Peut être irais je y faire un tour et profiter des dernières feuilles avant qu'elles ne jonchent le sol et nourrissent la micro faune qui déjà s'en empare et la transforme en une autre matière sur laquelle reverdira l'herbe quand le printemps reviendra.
Puis il faudra affronter l'hiver, ses déconvenues, ses froidures. Quand la belle saison refleurira, je ne serai pas encore une autre et plus tout à fait moi. Mon corps douloureux Aura -t-il l'énergie pour affronter cela ? Et moi à l'intérieur pourrai - je à nouveau apprécier comme il le faudrait ce nouveau moi ? Marcher en altitude et redécouvrir le charme de l'éveil floral au cours de  promenades improvisées au gré de mes envies ? Sombres jours qui s'annoncent, aurez vous raison de ma force ? Ou bien profiterez vous de ma faiblesse pour anéantir toute volonté de me laisser séduire par cette merveille qu'est notre terre ?

Là la lande.

En ce 26 octobre, deuxième jour du reste de ma vie, nous avons arpenté la lande comme je vous l'avais dit.  Instant de bonheur échappé, avec la Ponette, nous avons choisi de nous évader. Ainsi aprés avoir dégusté son gâteau d'anniversaire (un peu raté le gâteau et raplapla, festin sans grand train). Nous avons discuté, parlé beaucoup parlé et nous avons marché. Nous avons rencontré un grand chien de pierre aux oreilles de cocker, quelques champignons pour le repas du soir. La lande n'avait pas d'éclat particulier. Les couleurs d'automne ne sont pas encore en rayon, il a plu beaucoup et aprés la sècheresse de cet été la nature reverdit au lieu d'étinceler. Le soir tombe tôt et nos balades en sont écourtées. Il n'y a pas de belles lumières et les photos en sont moins belles. Cependant ce fut une douce journée dont nous avons tiré partie. Malgré tous les malgré.


Au retour nous avons fait un tour au jardin. J'ai cueilli trois roses et j'ai trouvé deux trèfles à 4 feuilles.  Peut être un peu d'espoir auquel on va s'accrocher.

C'est une belle journée.

C'est l'histoire d'une Ponette qui s'en va dans la montagne, sur un cheval bai. Arrivée tout en haut, elle examine les alentours. Le ciel est bleu. Il fait beau, c'est une belle journée.
Mais tout au loin de gros nuages s'amoncellent. Elle ne les voit pas de là où elle est.
Qu'importe le ciel, la vie est ainsi faite, il faut continuer.



 La montagne peut paraitre haute, elle n'est pas toujours inaccessible. Il faut parfois du temps pour la gravir et arriver en haut. Mais à coeur vaillant rien d'impossible. Je sais qu'elle  y parviendra.
Elle est vaillante la Ponette.
Parce que je sais que d'autres belles journées nous attendent, pareilles à toutes celles que nous avons déjà, je lui souhaite un bon anniversaire, à la Ponette.
Tout à l'heure, j'ai fait pour elle un bon gâteau, pourvu qu'il soit réussit, ensemble nous nous régalerons et puis si nous en avons le temps, comme la journée s'annonce belle, nous irons sur la lande voir si l'automne a mis ses apparats de lumière, de roux, de blond et de grenat. Quand nous rentrerons à l'heure tombante, nous retrouverons nos chats. Là où ils nous attendent, il n'y a plus de fleurs nouvelles, mais une rose et des merveilles dont on ne se lasse pas.

Les saintes nitouches

-Que fait elle, la Suzette, à trainer comme ça ?
-Tu nous suis ?
-Ne vous inquiétez pas les filles, j'arrive. Je règle juste un petit truc et j'arrive !
-Un petit truc ! tu parles ! elle viens d'apercevoir le beau Cyril, oui !
-Cyril ?
-Oui, juste là sur la gauche, il fait mine de rien avec ses mains dans la poche, mais je suis sûr qu'il l'attend.
-Comment tu peux en être aussi sûre ? Elle n'est même plus à sa hauteur !
-Tu parles, Charles, ça c'est un subterfuge, elle fait semblant, mais elle va se laisser distancer de nous et puis elle fera demi tour. Tu ne la connais pas encore, la Suzette ?
-Oh que si ! la dernière fois elle a carrément pris une autre rue, nous laissant croire qu'elle s'était perdue.
-Oui, nous on la cherchait partout, on l'appelait, mais elle ne répondait pas.
-C'est vrai, et quand on l'a enfin aperçue, l'affaire était conclue.
-C'est drôle à nos âges de se conduire comme des pucelles. Et puis comme ça dans une ruelle  !
-Ah ben tu sais, y a pas d'endroit ! quand l'amour vous appelle.
-Hum, tu te souviens, il y a quelques années, quand on revenait du bal ? On été bien obligé de faire pareil. Maintenant, bien sûr, on a d'autres ruses, avec le temps on apprend. Et puis aprés tout, ils ont bien raison. On a que le bon temps qu'on prend.
-Surtout quand ce temps c'est celui du plaisir !
-Bien aller, avançons, elles nous rejoindra plus tard. Aprés tout, là où on va, personne ne nous reprochera notre retard.
-Pauvre grand mère, j'espère qu'elle lui pardonnera.
-Vous savez, Suzette lui ressemble  beaucoup pour ce qui est de la chose. Si tous les buissons de la commune pouvaient parler, ils nous en apprendraient des vertes et des pas mûres, je crois bien.
-C'est ce qui se disait à une époque, maintenant c'est du passé et les gens venus d'ailleurs ne savent rien de ces histoires.
-Tu as raison, laissons les gens d'ici dormir en paix. Ceux qui ont pris leur place n'ont pas besoin de savoir.

Bonzaï passion

J'aimerai vous montrer quelques merveilles que j'ai découvertes à deux pas de chez moi entre deux rangs d'averses et quelques ondées. J'ai moi même quelques passions, des rêves aussi bien sûr. Parfois les deux se conjuguent et s'accordent avec le sujet. Parfois les unes nourrissent les autres, parfois sont contrariées et n'aboutissent jamais. Et puis parfois le rêve à l'état de passion prend forme. J'aime les gens qui ont des rêves, des passions et qui les font vivre, qui les vivent et les partagent. Et là, la personne que j'ai rencontrée, avec mon groupe de photographes en herbes (d'aucuns n'apprécieront peut être pas !) mérite vraiment un coup de chapeau. Sa passion c'est la nature, le Japon et les arbres, les bonzaïs en particulier. Tout ici respire le bonheur et l'envie de franchir le pas de sa porte, qu'il garde grande ouverte, comme celle de son jardin et de son coeur qu'il a généreux.
Ce fut un aprés midi de rêve au cours duquel il nous a présenté son jardin dont il nous a si longuement parlé en connaisseur avisé.













Le jardin respire la passion par toutes les feuilles par tous les brins d'herbes, par le moindre des plus petits cailloux. Les insectes sont ici chez eux. Les poissons dans les bassins sont libres et heureux. 0 la tombée de la nuit, ce sont biches, renards et blaireaux qui remplacent le visiteur du jour. La chouette et le pinson des arbres s'accordent avec d'autres espèces d'oiseaux pour coordonner leurs chants au cours d'un concert permanent de bonne humeur et c'est un autre enchantement.
Un autre fut la clôture de la journée, quand nos hôtes nous ont conviés à partager avec eux café, confiserie maison et convivialité. Je dois dire que l'accueil fut des plus chaleureux. J'ai même eu droit à la visite guidée de la maison, une visite particulière. Et je dois bien le dire, cette maison a un cachet à l'image de ses habitants et du jardin qui l'entoure.
J'ai demandé au Monsieur s'il était allé au Japon, persuadée que c'était le cas. il m'a répondu que non, il aurait aimé il y a quelques années, mais il a peur d'être déçu. Et oui, il y a des rêves que l'on préfère garder au creux de soi, d'autres qui en se concrétisant en appellent de nouveaux et certains qu'on a peur de briser alors on les entoure de toute notre passion et on les vit intérieurement, simplement, humblement.
J'ai eu des passions, des rêves, certains resteront en l'état.
Ma première passion ce fut pour les vaches de mon père, je les ai aimées, apprivoisées,  caressées. J'aurais aimé en avoir à moi. Mais quand on choisit un autre type de vie, c'est compliqué à concilier, et puis ce projet n'engageait pas que moi, et c'est dur d'impliquer quelqu'un contre son gré. Pareil pour les voyages. La Patagonie, l'Irlande, l'Italie, je dois leur dire adieu, jamais je ne les connaitrai. il me reste mes rêves et les images que je me fabriquerai ! C'est ainsi, on ne peut pas toujours réaliser ses projets
Et vous, vos rêves, vos passions ? Quels sont ils ? Lesquels vous ont le plus marqués ?

Que s'est il passé ?

C'était l'hiver, un soir à 5 heure. Je venais de quitter mon travail et courrais à la crèche récupérer Titouan. Le soir était tombé trés vite sur les pavés mouilles qu'un vent glacial transformait en patinoire. Arrivée au coin du boulevard Montesquieu, je fus abordée par un monsieur, bien de sa personne, il me fit l'effet d'un jeune premier qui cherchait fortune. Comme celle ci ne vient pas en tournant autour du pot, il me demanda tout de suite si j'accepterais de prendre un verre.
Vous pensez bien que pressée comme je l'étais, j'avais envie de prendre un verre ! Un verre à 5 heure du soir ! Non mais, il rêve, lui ! Un cinq à sept, en hiver, avec une mère de famille allant à la crèche récupérer son bébé ! C'est inédit ! A quoi pensent les hommes !
 Je le revis plus tard, dans la semaine au bras de ma meilleure amie. il semblait avoir atteint son but. Chrystel, c'est son nom, arrivée ravie le matin au bureau. Dans la journée, elle chantonnait en faisant des jeux de mots. Laids, parfois les jeux de mots. Mais personne ne lui en voulait, elle semblait si heureuse. Le soir, elle qui n'était jamais pressée, car personne ne l'attendait, disait elle, partait la première, sans même prendre le temps d’enfiler son manteau. Vous me direz, c'était toujours tant de gagné, au départ comme à l'arrivée.
Et puis un jour, elle n'est pas venue travailler. Toute la journée, les jours d'aprés, nous avons attendu un coup de fil de sa part pour nous dire qu'elle était souffrante, ou partie voir sa mère, ou bien pour toute autre raison la tenant éloignée du bureau. Les semaines se sont écoulées sans plus de nouvelles. Ce n'est qu'au printemps que nous avons appris par la presse qu'un cadavre venait d'être repêché dans la Sèvre. Les policiers n'avaient pas tardé à identifier Chrystel, grâce à son bracelet qu'elle portait autour du pied. Personne ne su jamais ce qu'il s'était passé.

Le Tarani

Aujourd'hui, le gout du bonnheur
C'est poivré, je vous l'ai dit tout à l'heure.
Il fait beau et mon coeur pleure.
Pourquoi ? Parce que tout à l'heure,
Je vais sans doute encore, comme une fleur
Attendre que le vent emporte loin de mon coeur
Ces suaves goutes,  parfum dont l'odeur
Vous met du baume et des couleurs
Aux simples choses sans chaleur.
 Des jours sans pain elles auront la saveur
Aujourd'hui c'est l'automne et mon coeur pleur.

Loin  de moi, est mon pays
Mais  c'est la faute au Tarani

 Si le manque se fait si grand
Loin de mes bois et de mes champs
Tout ce que porte la nostalgie
Qui s'invite en moi  à chaque instant
L'amour profond de mes racines
Que le soleil éclaire et illumine.


Loupé

Il est 13 h 32 trés exactement à mon ordinateur. Le Patou vient à peine d’avaler son café. Il est déjà entrain de ronfler pour une sieste bien méritée. En effet, toute la matinée, à genoux à désherber les fraises pendant qu'à l'intérieur je m'affairais. Blog à alimenter, commentaires à déposer, balai à passer, cuisine à fabriquer, linge à ranger, laver sécher (j'ai pas rangé le linge que j'avais mis à laver avant de le sécher, non, si c'est ce que vous croyez. C'est celui de la veille que j'ai rangé.) J'ai accommodé les reste de potée en un pâté de pommes de terre bien aillé et persillé. Hier ma douce, ma tendre , ma belle, ma délicieuse Ponette est rentrée de sa randonnée. Son grand Mat m'avait promis de venir avec elle récupérer des affaires. Je lui avais bien gentiment proposé de se joindre à nous pour le souper. A mon grand désarroi, quand la Ponette m'appela pour me dire qu'elle était bien arrivée. Il n'était pas là. Il ne l'attendait pas. Pas avec impatience de quelqu'un qui attend sa dulcinée dont il est séparé depuis une semaine qui parfois semble des années. Il ne l'attendait pas  comme le prince charmant attendait la belle au bois dormant. Il avait déserté le foyer, laissant la belle, la douce, l'élégante Michka  seule derrière la porte à guetter le moindre pas dans l'escalier. J'avais moi, préparé des pommes pour accompagner une salade de magrets. Épluchées, coupées en dés, prêtes à êtres dégustées. Quand ma Ponette m'appela pour me dire "coucou, maman, c'est moi, je suis bien arrivée." , je m'apprêtais à ajouter une poire à ma salade composée. Comme elle était trés fatiguée, de son long voyage (plus de 7 heures de route, d'autoroute même, plutôt,) et qu'elle était seule, avec la simple envie de se reposer, je lui dis de ne pas se déranger et de rester tranquillement à savourer le bienfait de son canapé en attendant le retour du prince de la nuit dont on ne sait toujours pas où il était passé. Ne voulant pas que mes pommes coupées en dé s’oxydent, je décidai d'en faire une pompe bien assaisonnée. Trop ! L'assaisonnement pomme + 4 épices, pour la salade, c'est parfait. En dessert, beaucoup moins et le goût poivré ne se marie pas bien avec la pâte feuilletée ! Cependant avec un bon verre (même plusieur, car quand on aime on ne compte pas, du moins chez moi,) de Tarani, ça passe plutôt bien; N'empêche, le gout du bonheur avec les pomme poivrée, c'est pas tout à fait ça non plus.
J'étais partie pour vous écrire un poème, mais parti en vrille, voilà en vrac ce que je vous livre.
Vous trouvez que je vous saoule,? Normal, c'est le Tarani qui fait effet. Vous trouvez que j'en dis trop ? Ou pas assez ?   J'écris trop ? Des fois. Pas assez ? Ah ben c'est pour compenser. N’empêche, c'est dur de ne pas être attendu.

A vous mes femmes...

C'est Xoulec qui ce matin me tend la perche avec un trés beau texte sur toutes celles qui méritent mieux que la vie qu'elles ont ou pas choisie.
J'en ai connu beaucoup des femmes victimes de prédateurs qui ne cherchent qu'à se servir et à se faire servir. Des qui pour lesquels la femme est au plus, un animal de compagnie, au pire une bête de somme. Ils sont nombreux ceux qui considèrent leur compagne comme source de plaisir et de devoir.
Mais nous, femmes, devons nous tout accepter ? Devons nous accepter d'être réduite à l'état auxiliaire ? d'appendice ? D’obscur objet du désir ? De reproductrice ? De faire tout comme on voudrait qu'on fasse ?
Et bien je ne le crois pas. Je pense même que nous ne le devons pas. Faire fi de l'éducation, du poids des traditions, des mentalités  qui nous feraient serviles et des siècles de civilisations et d'esclavage dans lesquels on nous fit évoluer,  que ce soit les romains, les francs ou les germains.
Nous avons nos propres armes pour résister. Pour combattre. Nous devons les utiliser pour le bien de toute l'humanité. Je suis une irréductible gauloise et compte bien le rester.
 J'ai souvent disserté de ce sujet avec le seul Romain qui me soit cher, mon fils, qui lui aussi est un irréductible gaulois dans l'âme et en pratique tout aussi bien.
Peut être l'éducation reçue de sa mère ? Son sens aigu de l'analyse, de la critique et son esprit de justice ? Le tout surement, à la base de ses valeurs, en font un être respectueux de l'autre et du vivant, des autres en général et de la femme en particulier.
Il me dit, lui que ce n'est pas un hasard en effet si un certain type des unes tombe inévitablement dans le piège tendu des autres. Il y voit là, l'oeuvre   de prédateurs bien entrainés.
Je pense à vous mes camarades femmes, féministes, même, qui furent entrainées dans des galères parce que vous vous êtes laissées apitoyer par des discours charmeurs et larmoyants de quelques bonimenteurs en mal de proie. Je pense à vous mes mères et mes filles que je côtoie régulièrement.
Parfois je ne sais rien de vous, vos vies je ne les connais pas. Mais je sens que le bonheur vous ne le fréquentez pas.
 Et vous mes belles, Vous avez nom Anaëlle, Manon, Sarah,  Annie, Marie, et cetera. Vous êtes Berthe, Simone, Paulette, Victorine, Génie, Léa  et cetera... avec ou sans macho prédateur dans les griffes des quels vous seriez ou auriez pu tomber, êtes vous, avez vous été si heureuse que ça ? Bénéficiez vous, avez vous bénéficié de toutes les attentions aux quelles vous avez ou  vous auriez eu droit ? Combien de larmes versez vous ou avez vous versé en voyant le reflet du bonheur ne pas venir poser ses ailes sur vos bras ?
Je pense à vous toutes les femmes, incomprises, mal aimées, maltraitées, méprisées, martyrisées ou simplement délaissées, oubliées, ou même prés de qui on est passé sans même prendre garde à elles ou sans même  les regarder.
Je pense à vous et je vous dis vous méritez mieux que ça.

Ba moin en ti lion

 2 ti lion, 3  ti lion tout doux
Il ne sait plus comment se faire remarquer. Ti lion fait les poubelles !

Ces instants de bonheur.

Hier, belle journée ensoleillée bien que de chaleur agréable. J'ai terminé mes lessives de la semaine, puis le linge mis à sécher, j'ai pris mon bâton de pèlerin, ma pèlerine et en avant Perrine, me voilà partie faire un petit tour. La veille, jeudi, une participante de mon club photo, nous avait montré de trés belles vues réalisées sur un site sauvage, non loin d'ici. Je connaissais ce site, où la Ponette et moi étions déjà aller faire une petite vadrouille. Je me souviens exactement du jour, des circonstances, du temps, du lieu, de la cause et même de l'effet : ce jour là, c'était le 26 octobre 2011, elle avait,  tout juste 20 ans...
Comme souvent, Patou n'avait pas voulu nous accompagner. Nous en avions gardé un léger goût amer. Puis nous avions profité de ce bel aprés midi où nous avions fait des tas de projets ensemble, où nous avions eu des tas de discussions elle et moi, rien que nous deux. Comme j'aime ces doux moments passés avec mes enfants ! Rien que nous et le bonheur ! Que d'instants complices, que de partage et de réels échanges ! Et quel plaisir de se retrouver libre, détendu et heureux. 


c'était il y a ...8 ans
Je ne sais si j'ai fait des progrès en photographie, surement car j'ai rempli depuis des centaines de dossiers, voir des milliers. Mais je puis vous assurer que la nature, elle, est toujours aussi belle. L'automne n'a pas encore tout à fait terminé son tableau, mais de jolies teintes d'or, d'ocre et de roux se profilent déjà.





c'était hier seulement
Quant aux landes de fougères, de bruyères et de genévriers, elles ne sont que splendides chaque années davantage, ou bien c'est moi qui les apprécie d'année en années de manière plus précise.
La ponette, elle va revenir tout à l'heure, avec je l'espère cargaison de belle énergie pour affronter la saison basse qui sépare inévitablement l'été de l'hiver et les vacances des prochaines réjouissances. Bientôt elle aura un autre anniversaire... passe passe le temps... c'est si court un instant de bonheur.

Le gout du bonheur

Ou le bonheur du Goût qui m'a donné l'idée de ce modeste billet.
Navigant entre punaise et souris, il pourrait être simple de se laisser aller à la lassitude, ne sachant par quel bout prendre les choses et de qui commencer à  se débarrasser.
Les punaises, c'est en cours, les souris, les chats vont s'en occuper. Chaque année au début de l'automne, elles s'invitent copieusement dans nos réserves. on voit alors quelques petites traces de leur passage. Les chats par l'odeur alléchés ne tardent pas à s'emparer du problème et déjà on voit leur petites moustaches s'émoustiller.

J'ai décidé donc de ne pas céder à la contrariété et je m'en réjouis. Aujourd'hui il fait beau, mes lessives vont bien sécher, je n'aurai plus qu'à les ranger ce soir venu. Mais hier, il a plu, une pluie fine qui fit reverdir quelque peu la nature (il serait temps !) maintenant que celle ci s'apprête à se reposer pour les mois d'hiver afin de refleurir dés le printemps suivant.

Hier ma jolie Ponette m'a encore donné des ailes avec ses photos enchanteresses de sa randonnée !



Je ne résiste pas à vous les montrer.

Hier encore, réunion et projection au club photo. J'ai montré quelques prises de vue que j'avais réalisées (et que j'ai posté ici, lors d'articles précédents). Le simple fait qu'on me dise que j'avais fait des progrès m'a suffit pour ne pas me décourager. D'autres bien plus aguerris que moi ont montré quelques unes de leurs œuvres et c'était beau.J'en ai pris plein les yeux ! Un spécialiste de la randonnée en haute montagne nous a montré des paysages, des fleurs, des animaux dont il a réalisé quelques prises.  Sublime ! Du coup je suis remontée à bloc.
Je sais que je ne ferai jamais d'aussi belles choses, mais de savoir qu'elles existent me met plein de baume au cœur et me donne tous les courages. Ce matin, je dévorerais le monde si je le pouvais. J'ai puisé une force extraordinaire chez tous ces gens que j'ai rencontrés. Des idées de balades, de sorties, d'excursions me sont venues. Je me sens heureuse comme jamais. Se sentir bien, avoir des projets, il y a des jours où on a envie de croquer la vie, pour moi, le bonheur est un état d'esprit.

200

Tiens, c'est le deux centième article de mon blog,  je n'aurais jamais penser arriver jusque là. Merci à vous tous qui m'avez encouragée et permis de durer un peu.
Aujourd'hui, petite randonnée en ville afin de peser un peu sur les choix faits à nos dépends, nous si fortunés retraités. Nous étions quelques uns à battre le pavé de nos croquenots troués, en haillons et mal fagotés. ( Ben oui, on n'arrête pas de nous plumer !) Je plaisante, quoique, sur le plumage, autant que sur le ramage, hein, ils n'y vont pas avec le dos de la petite cuiller, en argent qu'ils ont dans le gosier ! surtout qu'au retour nous nous sommes arrêté au super grand frais acheter un peu de viande, de fromage, quelques légumes que nous n'avons pu produire dans notre jardin, quelques fruits, de quoi manger le reste de la semaine, pas plus, et encore,  le tout pour 180€ pas moins. Je n'ai acheté ni fruit ni légume de tout l'été, je ne me rendais pas compte combien un couple de retraité coûte cher à nourrir !  Mais bon, il faut bien manger ! et 5 fruits et légumes par jour en plus ! Haha ! comment pas tous les jours ? ben à ce train là, je crains que beaucoup ne les mangent même pas par mois !
Demain sera un autre jour, avec son lot de fortune et par conséquent d'infortune.
Tiens dans un com récent, je parlais de mon club photo et du stage que j'avais fait cet été, voilà la preuve que je rate ce que je veux quand je veux :
stage photo

Ces photos prises lors du stage photo l'ont été sur la commune de Fournols d'Auvergne, il s'agit du site des pierres folles et de l'étang de la Colombière.
stage photo

stage photo

stage photo

stage photo
photo libre hors stage photo
 La photo libre a été faite il y a quelques semaines lors d'une rando sur la commune de Chéronac en Haute Vienne. La rivière Tardoire coule sous ce pont, la sècheresse et la canicule de cet été l'on réduite comme peau de chagrin.

Il était une fois.