Coucouroucoucou

 Coucou roucoucou Paloma ....



Mais coucou quand même. 

2021 s'achève enfin. Je ne sais pas si 2022 sera pire ou pas. Pareil,  peut être. Qu'importe puisqu'à l'heure ou j'écris et à l'heure où vous me lisez,  nous sommes toujours là. 

Merc à mes lecteurs d'avoir, une année durant, répondu présents.

J'attache toujours autant d'importance à la ponctuation et à votre lecture bienveillante. Le Goût ne me contredira pas, même si je ne sais toujours pas quoi faire du ;  non plus, à mon avis il ne sert pas à grand chose.  Sauf à prolonger une phrase qu'on aurait du mal à terminer. Comme un bon repas. Une bonne bouteille. Un livre d'une excellente qualité qui nous plongerait dans un passé incertain. Dans un présent éphémère. Dans un avenir aléatoire. Aller à Thouard est éphémère. Je n'y suis jamais allée. J'y suis passée souvent pour aller du Limousin jusqu'en Bretagne. Bretagne ;  Bretagne ô ma belle 

J'ai traversé la lande et le marais. J'ai pensé à Lireine  notre tant regretté,  à Gwen notre bien aimée. J'ai tant aimé le faire ce voyage improvisé et je garde au fond de moi ce goût, lui aussi éphémère, des choses belles à voir, encore plus   à partager. Landes de bruyères, de genets d'or, d'ajoncs et de fougères de toutes les elfes de Brocéliande. Bernard Hinault, Jean Pierre Genet, Désiré Letort, le dit Plancoët,  Louison et Jean Bobet. Cyril Guimard, Fernand picot, Paul Le Disez. j'en oublie tant mais les ais tant vénérés. 

Et puis une dernière virée pour clore ces heures qu'il reste encore comme des cendre fumantes  de ce qui fut consumé. Nous sommes rentrés la nuit tombée, les pieds mouillés. La journée fut belle et tempérée. Aux portes de la ville, il y a encore des coins inexplorés.





Une légère brume monte des marais
sur son rocher, le chat perché ou Dartagnan, le chat botté, peut être Georges Guingouin avec son béret sur le côté fait mine de nous saluer,  et nous encourage à continuer.






La balade est plaisante. Le ruisseau cascade. Pas un bruit. La ville toute proche semble bien éloignée. 
Quelques promeneurs s'aventurent encore avant la tombée des dernières lueurs. Il fait nuit presque noire quand les pieds lourds de glaise, et trempés par la rosée qui ne s'est pas levée de la journée, nous regagnons  le point de départ. Ce fut une belle journée.
Je vous souhaite une trés belle fin d'année et de bien commencer la suivante. Sans doute sera-t-elle ce que nous en ferons ou laisserons en faire si on ne peut pas l'en empêcher.

En attendant NONO la Finance

 On s'active à la cuisine. 

Chacun donne son avis, plus même, des ordres. 

-Moi je ferais comme ci.

- Pourquoi tu ne fais pas comme ça ? 

-Moi à ta place....

 Bon, ben prends la ! Ainsi se résume la préparation d'un bon repas. Enfin chez moi, parce qu'il y a plus de chefs généraux que de petit personnel généreux. 

 Du coup, que je vous dise, pas top le repas, pas bons les choux braisés, pas assez cuite les Saint Jacques, dégeulasse le vin blanc soit disant cru de choix et trop sucré le velouté de potimarron-patates douces. A part ça le dessert était excellent : buche glacée préparée par un artisan pâtissier (on vous l'avait bien dit : faites confiance à un pro, lui connait son métier !  

 Bon aller, je m'en vais préparer le repas d'aujourd'hui, les autres sont encore dans les draps de Morphée dont on ne sait toujours pas si c'est il ou elle mais que je me refuse d'employer le nouveau truc du genre j'en suis pas (iel et pourquoi pas eil, hein ?)

 Mais avant je vous souhaite à tous un 


joyeux Noël ! 


 

Suzanne, Maurice, Louise, Pauline et les autres.

En apparté : je suis bien tard, des incontournables et des imprévus, comme par exemple récupérer une course, recevoir mes enfants et prévoir le repas,  une bonne raclette  dont ils avaient envie, et le temps passa. Maurice fut mis de côté, mais je ne l'ai pas oublié pour autant.

Maurice Utrillo me rappelle sans cesse  mes années Paris. Pour plusieurs raisons.  Parce qu'à l' endroit de la ville que j'empruntais deux fois  par jour, 15 années durant, se trouve précisément le lycée Maurice Utrillo et que ce peintre un peu Limousin par ses origines maternelles, est en quelque sorte l'ambassadeur de la butte Montmartre en Limousin, ou l'inverse. De toutes façons on s'en fou. Devoir de Lakevio du Goût_109.jpg

La rue d'Orchamps quant à elle ne  m'était pas autant   familière et représentait  un de ces  lieux où j'aimais  vagabonder dans mes instants de loisir, mais aux quels je n'aurai jamais mes entrées. 

Bien différente des rues populaires que je fréquentais, son panache m'éblouissait. 

J'y venais souvent avec le coeur léger. Pas le coeur de celle qui manque à son devoir de femme et de mère de famille, volant du temps à l'homme et à l'enfant. Non,  j'y venais en touriste, pour le plaisir.

Côté face, côté Pile, la Butte a ses secrets et ses mystères. J'ai beaucoup de tendresse pour ce peintre, écorché de la vie et surtout pour sa mère, femme libre et émancipée, beaucoup plus que ne le sont certaines d'entre nous, à notre époque où le travail a déjà été fait par les générations d'avant et où il n'y aurait plus qu'à se mettre à table et consommer. Seulement, nous on est des vieux "cons" et nos expériences comme nos combats ne valent plus rien, alors on les ignore, pire on les méprise. 

Nos droits si chèrement acquis s'envolent et c'est tant pis. 

 La commune, la république de Montmartre, les valeurs de solidarité,  de jours heureux et tous les combats  du passé, peuvent sortir de leur mémoire, les générations d'aujourd'hui n'en ont cure, elles en ont fait table rase.  Même si certains résistent, peu nombreux ou pas assez pour le moins, la tendance est au chacun pour soi. Alors les peintres tel que Maurice, on les balance le plus loin possible. Voilà pourquoi, moi je les aime, voilà pourquoi je trouve important de parler d'eux, de leurs vie, de leurs oeuvres et de les faire connaitre. Et si c'est par un devoir du lundi que cela passe, même tardivement, je tenais à y participer. Oh je sais, c'est une bien maigre contribution et une piètre prestation, pour un hommage à de si prestigieux ancêtres,  mais quand même ! Merci au Goût de nous offrir cette modeste possibilité.


Amis de la poésie...

 Le soleil me fascine, j'ai tellement peur d'en manquer, peur du trou noir, peur de ne plus pouvoir aller et venir à ma guise. Depuis quelques jours je fais d'horribles cauchemars. L'autre nuit, j'étais en prison ! 

Alors quand je reprends conscience de ma liberté et de ma forme physique, j'en profite. C'est bien parce que toute la semaine il a fait beau, froid mais beau. Et puis vous avez vu, je ne crains rien avec ma toison rose, mon col monté et mon bonnet. Par contre ce matin j'ai voulu aller faire un tour au marché, le dernier avant Noël, je n'étais pas allé depuis au moins trois mois à ce marché là.  Je n'y ai pas trouvé grand chose d'ailleurs. Mais cela m'a mise en retard pour la promenade, parce que c'en était une, plus qu'une balade. Mais du coup, j'ai profité du soleil qui se couche sur l'étang, gelé l'étang, le même que celui de la balade sans intérêt où je m'étais rattrapée avec quelques clichés du couchant. Je vous montre celle d'aujourd'hui, quand même ? 

Aller, c'est parti. 

tout d'abord pour commencer, il est 15h 30 environ. L'étang est sous la glace par endroits. Le soleil est encore un peu haut dans le ciel. Mais sa descente est déjà commencée.




 Dans le pré qui borde l'étang de jolies rousses (je ne peux pas m'empêcher, c'est plus fort que moi)  pataugent en ruminant, d'autre se garnissent la panse allégrement. 

Nous continuons un bout de chemin, on a même trouvé des champignons !  




avant de revenir sur nos pas à temps pour  le soleil qui commence sa nuit. 






Un festival des lumières !  En rangeant mes photos, je me suis aperçu qu'il y a 5 ans,  presque jour pour jour,  à peu prés heure pour heure, au même endroit, j'avais déjà pris une photo du soleil qui se couche sur l'étang. Il était 17 h33, nous étions le 18 / 12 / 2016.

Puis nous rentrons, la lune est ronde et bien garnie, les derniers rayons du soleil éclaire le flanc est du paysage, Nexon ne va pas tarder à s'endormir (Photo prise depuis mon siège passager, parce que le chauffeur refuse de s'arrêter en route),  Amis de la poésie,


bonjour !



Noël au balcon.

 Dans moins d'une semaine, le père Noël va ramoner les cheminées. Je n'ai rien préparer encore et je ne sais toujours pas ce que je vais faire à manger ! on verra bien, le congelateur n'est pas vide. J'ai préféré une nouvelle fois (tous les jours cette semaine) faire une balade et profiter du soleil plutôt que de la foule des magasins. D'ailleurs, marcher c'est bon pour la santé et pour le moral. 

Si les jours précédents avaient été décevants côté nature et balade, les 2 derniers ont largement tenu leurs promesses. Seuls au milieu des bois à découvrir quelques mystères, voilà qui n'était pas pour me déplaire.

les étangs glacés offrent un spectacle magique. Le soleil imprime ses reflet. Des nénuphars emprisonnés par la glace forment un îlot au centre de l'un d'eux.

 

 


Plus loin un champignon ouvre sa corolle et tient lieu de bénitiers pour les elfes de la forêt. (lala)

Poursuivant notre escapade, nous arrivons à l'orée d'un village. Une grange précède les premières maisons entourant un chateau, inaccessible. Devant la grange quelques outils, dont un rouleau d'hiver, compresseur , quoiqu'il était là aussi ce printemps




et les champs de labeur, au loin monte une brume éphémère annonçant le beau temps pour  le lendemain.

Comme il n'était pas encore trés tard, nous avons décidé d'un petit crochet par un joli moulin tout enrubanné de lierre, entouré de broussailles, au pied duquel courre un petit ruisseau provenant d'un joli petitétang








Le soleil déjà décline il est l'heure de rentrer. Demain sera un autre jour et il fera beau.

Devoir de mémoire

 Pendant que le bateau coule allégrement, que le mur d'en face vient d'être transpercé et que plus personne ne sait à quel saint se vouer, profitant des beaux jours, nous avons exploré de nouveaux sentiers.

Tout d'abord, hier, une balade qu'on aurait pu dire quelquonque si elle ne nous avait pas conduit devant notre mémoire.

Quelques curiosités sans grand intérêt mais faute de mieux, on prend quand même.

Le dépliant nous dit : prenez la route sur votre gauche et admirez ce joli four à pain  à même le mur de la maison. Oui, je veux bien, sauf qu'à y regarder de plus prés, c'est un puits !

Le four à pain, lui était plus loin, bien campé seul au milieu du carrefour, tiens le voilà 


Continuant notre escapade, nous passons devant un joli lavoir, perdu au bord d'un enclos à moutons. Bien pratique pour laver la laine. Vous avez remarquez cette verdure à la surface de l'eau, c'est  de la chloro pour lavoir,   la laine bien fraîche


Puis se fut le tour d'un menhir posé au milieu d'une pâture. 


La légende nous dit qu'il serait un des plus haut du département avec ses 414 m de haut. Je n'ai pas vérifié.

Nous marchons beaucoup sur la route jusqu'à un sentier au milieu des bois. Le soleil joue avec les feuillages.

Puis sur la route à nouveau, juste à l'entrée du bourg : 

A l'heure où le soleil se couche, mais à l'heure aussi où les heures les plus sombres de notre histoire se rappellent à notre mémoire 





Le camp de Saint Paul d'Eyjaux, un des nombreux camps du département dont les bâtiments subsistent entouré de pavillons, dont un affiche sur son mur d'enceinte, face au baraquement :

Merci à ses propriétaires.
Pour en savoir plus sur le camp de Saint Paul : voici un lien 

http://www.apra.asso.fr/Camps/Fr/Camp-St-Paul.html

et celui ci :


Quant à aujourd'hui, il nous a fallu attendre le coucher du soleil pour pouvoir faire des photos qui soient dignes d'être présentées.

Balade en 6,5 km autour d'un bourg de campagne dont la spécialité est le cul noir. Aussi dés le début la couleur était annoncée.  Nous avons  marché sur le bitume pendant plusieurs km jusqu'à cette bifurcation
puis nous avons retrouvé notre bitume. Plus loin une chapelle 

en amont d'un pont et une longue montée sur goudron avant d'apercevoir une cabane encore plus misérable que celle du devoir de lundi. 

Aucun intérêt.
Mais il se faisait tard,  et l'heure bleue n'allait pas tarder, sur le retour nous avons capté les  rayons du soleil à son heure descendante. 


avant de profiter du spectacle sublime  de ses dernières lueurs sur l'étang des Landes


Rien que pour ça, on n'a pas perdu notre temps !

Il était une fois.