Maurice Utrillo, peintre authentique.

 


Je ne sais pas si vous aimez les toiles de Maurice Utrillo.
Quant à moi, je les aime.
Elles m’inspirent toujours quelque chose.
Et vous ?


Aurez vous quelque histoire à raconter lundi, ayant cette toile pour support à votre imagination ?
Alors à lundi…

Devoir de Lakevio du Goût No 69
Je ne sais pas si vous aimez les toiles de Maurice Utrillo.
Quant à moi, je les aime.
Elles m’inspirent toujours quelque chose.
Et vous ?
Aurez vous quelque histoire à raconter lundi, ayant cette toile pour support à votre imagination ?
Alors à lundi…

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Pour ce lundi de rentrée scolaire dans mon académie, Le Goût nous demande si nous aimons les toiles de Maurice Utrillo.
Je ne connais pas grand chose en peinture,  je me contente d'aimer ou pas ce qui est proposé à mon regard. Certaines oeuvres me parlent, d'autres pas, d'autres encore me semblent carrément moches.  Je regarde avec plaisir celles qui paraissent évoquer un lieu, une situation, une expression de visage ou un trait de caractère. 

Pour Maurice Utrillo, c'est différent. Je reconnais en lui l'enfant des rues, celui qui en a bavé, celui qui a grandi à la fortune du pot. Sa mère, Suzanne Valadon, née à Bessine sur Gartempe, une bourgade qui m'évoque plus les bouchons estivaux  et sa redoutable côte lors des journées neigeuses, que la peinture, lui a donné en même temps que son tallent, la vie, dans un quartier que je connais bien et que j'affectionne tout particulièrement. 

Maurice Utrillo, un génie,  un témoin de son temps.  Son oeuvre, une oeuvre de mémoire. 

Utrillo c'est surtout pour moi, l'enfant de la butte. Né rue du poteau où je ne vous raconterai pas encore, combien cette rue fourmille de souvenirs, il a grandi au coeur de ce Montmartre à peine différent que celui où j'ai passé les plus belles années de ma vie parisienne. 

Entre Montmartre et Saint Ouen, Maurice était présent partout où se posait le regard. Présent car il y planait l'esprit de son oeuvre. Son nom sur une plaque de rue, de square, de marché , évoque la simplicité et force le respect. 

La toile présentée à notre réflexion ce matin, évocatrice pour moi de ces nombreuses rues en pente descendant de la butte vers le Nord, avec leurs  escaliers où l'on s'attend à rencontrer Francis, Edith ou Aristide à chacun de leurs détours. Ces rues où j'ai tant reçu de chaleur humaine, où j'ai tant de bons souvenirs, et si peu de mauvais, pour ne pas dire aucun. Ses rues ombragées, théâtre de verdure où pousse la vigne et le saule ou l'on imagine sans peine venir boire les boeufs. Mais aussi errer lapins agiles ou chats noirs ou encore voir sortir un bouc de sa  grange. Ce quartier méconnu et délaissé par le touriste, ce quartier riche de son passé, de sa mémoire "commune" et de celle des barricades érigées contre le versaillais, du sang versé pour la Commune, pour que vive la République afin que siffle libre le merle moqueur quand reviendra le temps des cerises, ce quartier porte un peu de mes empreinte, ce quartier  était le mien. Mon coeur y a cloué mon âme. Et Valadon versé ses larmes et sa sueur. Quant à Maurice, authentique peintre Montmartrois, je crois qu'il est un trait d'union entre l'époque de Suzanne et la mienne. 

A moi aussi, du moins pour celle que je connais,  ses toiles inspirent toujours quelque chose. Aussi vraies que les scènes qu'elles illustrent. Aussi vraies que les murs qu'elles dépeignent. Aussi vraies que la vie qu'elles représentent.

 


Bienveillante Humanité.

Aprés ces jours  bien moroses n'offrant que la possibilité de déprimer, les premiers rayons de soleil étaient une invitation à la fugue, j'en ai profité pour quelques balades, le long de l'eau. Revenir au moulin. Celui ci n'avait plus ses stalactites, ni mites comme l'autre fois.



 Les paysages de verre avaient fait place aux eaux tumultueuses et envahissantes. Les berges encore hautes étaient inabordables,


comme ici cette promenade le long des quais de la Vienne où bancs et tables avaient les pieds dans l'eau. 


Ici la roue à aube avait perdu de sa superbe et des gravats et amoncellements de bouts de branches, de feuilles et autres détritus que la rivière a charrié l'encombraient.





 L'écluse envahie par l'écume bouillonneuse  faisait un bruit fracassant



et la mare aux lentilles débordait sur le chemin.

Plus loin, la pâture ressemblait à un bras de la rivière.



Les quelques vaches encore présentes sur l'ile peinaient à se déplacer pour chercher une herbe rase qui ne pouvait les rassasier. 



Je pensais aux miennes, toujours au chaud l'hiver, que l'on ne sortait pas par temps de pluie, sinon un bref moment juste le temps qu'elles s'alimentent suffisamment. Je me souvient que quand elles n'avaient pas eu leur compte d'herbe fraiche, mon père leur servait à la crèche une ration de fourrage et les frictionnait l'une aprés l'autre avec de la paille pour les réchauffer. C'est bien fini ce temps où l'on avait un peu de compassion pour l'animal. pour l'autre, même, devrais je dire. je ne résistais pas à aller voir de plus prés celles qui paissaient sur la bordure. Marchant dans le sentier boueux couvert de ronces et de fougères, entre la rive et la clôture, je suis tombée, m'entravant dans une ronce. Allongée de tout mon long, j'avais peine à me relever. Une personne venait en face de moi sur le sentier. Me voyant par terre, elle fit demi tour et alla s'assoir un peu plus loin. Faisant semblant de regarder l'écluse et la centrale électrique sur l'autre rive. C'est ainsi que je la vis quand je fus remise sur mes pieds et que je continuais mon périple jusqu'aux vaches. La clôture était par terre, je m'avançais pour prendre quelques photos avant de revenir sur mes pas, car l'heure avançait et je n'avais qu'une petite heure devant moi. Assez pour aller jusqu'à l'autre bout de l'ile. C'est là que je retrouvais la dépouille, ou plutôt des morceaux de dépouille de robot cop. Ici un bras, là une de ses bottes, plus loin un morceau de son armure. Le flot impardonnable avait eu raison de lui. 


La dernière fois, il avait seulement perdu pied et gisait prés de sa canne à pêche un chaussure au bout de sa ligne. 

Je pensais à cette brave personne charitable, qui peut être un jour, quand elle sera vieille  tombera à son tour, je ne serai pas là pour la voir se vautrer, mais  je ne peux m'empêcher de penser qu'elle le mériterait me  réjouis déjà de son embarras. Pour un peu si j'avais des dons, je l'aurais faite tomber dans la passe à poissons !

Punie pour ma mauvaise pensée, arrivant à la maison, je m'aperçus que l'objectif de mon appareil photos avait pris des grains de sable et la bague de réglage ne fonctionne plus. Pourquoi je suis punie deux fois ? C'est quand même pas moi qui ai eu un mauvais comportement !

Fugue en Ré

 Cette toile de Pissaro vous inspire-t-elle ?
Je l’espère…
Le mieux serait que vous commençassiez ce devoir par :
« Il semble que ce qui vous pousse brusquement à la fugue, ce soit un jour de froid et de grisaille qui vous rend encore plus vive la solitude et vous fait sentir encore plus fort qu’un étau se resserre. »
Et que vous le terminassiez par :
« Je vais laisser cette lettre en suspens… »
Ce serait vraiment bien, je vous assure.

 

« Il semble que ce qui vous pousse brusquement à la fugue, ce soit un jour de froid et de grisaille qui vous rend encore plus vive la solitude et vous fait sentir encore plus fort qu’un étau se resserre. »

Curieusement, c'est exactement l'état d'esprit dans lequel je me trouve.  Aprés tous ces jours de pluie. Aprés deux espaces intemporels de non liberté et avec le sentiment qu'un nouveau se profile. La déprime me gagne. J'ai envie de m'évader

Regarder tomber la pluie derrière les barrots d'une fenêtre où elle colle la poussière sur les vitres et l'écouter en soupirant.   Regarder les passants presser le pas sous un grand parapluie noir, enjambant les flaques d'un liquide incertain qui recouvre le sol pendant que deux ou trois péniches remontent la Seine sur un flot glauque et luisant, voilà à quoi ressemblent mes journées. C'est pourquoi dès la moindre éclaircie, je dévale l'escalier et ouvre ma porte  sur l'extérieur espérant trouver un espace de liberté qui ferait éclater le corset de mon étroite prison et ferait tomber ce voile de solitude qui enveloppe le monde qui n'en peut plus de s'étouffer, avec une envie de fuguer.
J'ai tant de choses à partager, tant de choses à vivre qu'il me semble que jamais je n'y arriverai. Il me faudrait avoir 100 pieds, mille pattes et une douzaine de têtes pour pouvoir rattraper ce temps qui me parait volé. A tel point que je ne sais pas vers où me diriger. 

Par quelle tâche commencer. J'entreprends sans cesse des choses nouvelles et ne fini rien, me disperse en futilité et  m'épuise en inutilité. Inutilité des choses, inutilité de la vie,  ne plus être qu'un robot commandé à distance. Programmé pour ce qui peut servir les puissants. Sortir sur ordonnance et surtout ne pas sortir par décrets. Rien de ce qui nous rend humain, nous fait vibrer, nous rapproche et nous construit. Il y aurait tant à faire, tant à voir, à dire et à écrire aussi.  Chaque jour un besoin nouveau s'éclaire et nous tenaille.  Je pourrais en citer mille  changeants comme le ciel, et suivant l'humeur du moment. Je m'en tiendrai donc à un seul malgré le besoin de ciel, de mer, d'espace et de liberté : écouter une fugue en ré, raison pour laquelle « Je vais laisser cette lettre en suspens… »


 

Mes rêves et mes illusions.

 J'aurais pu aller chez la grand mère si je m'étais prise plus tôt. Il est 14 h 30, le couvre feu m'impose d'être à la maison dès 18 h pétante. Il est donc trop tard pour tenter une expédition. Je n'irai pas non plus faire les soldes ou ce qu'il en reste car cela ne m’intéresse pas. Et pis je ne suis pas dans les meilleures dispositions n'est ce pas. Pas d'argent, pas d'envie, ça tombe bien, pas non plus de coup de coeur et surtout pas assez de temps  pour m'éparpiller en futilités. 

 Je m'égare donc entre rêve et réalité. Réalité celle qui est la mienne et me fait ce que je suis. Une femme moderne émancipée, pour ne pas dire libérée. Capable de vivre seule et d'assumer ses envies, ses rêves et surtout son identité. 

 Rêves de jeunesse qui me ferait rencontrer mon prince charmant, celui qui placé au dessus de dieu, c'est à dire pour quelqu'un de non croyant comme moi, au dessus de tout, me subjugue et me transcende au point de me rendre esclave d'une icône que je n'ai jamais qu'effleurée étant ado et n'ai, même jamais rencontrée. 

L'être suprême. Celui aux milles facettes et au visages que je lui ai attribués.

Lui conférant la tendresse, l'humilité la bonté la simplicité dont je suis sûre qu'il était pourvu. La droiture, la gentillesse et la compassion qui l'ont caractérisées. Car ça je suis sûre qu'il les avait. Preuve en sont les témoignages de gens réels qui l'ont côtoyé. Preuve en est l'image qui transparait de lui du personnage public qu'il a été.

l'homme au visage d'ange, beau comme un dieu. L'homme à la bonté divine. l'homme à la serviabilité et à la gentillesse parfaite qui sans relâche, est capable d'oeuvrer pour  une cause, pour un esprit de camaraderie, pour une aide sans faille à un héros pour qui il se sacrifie. Comme j'aurais aimé rencontrer cet homme et comme je l'ai aimé ! 

J'avais 15 ans, mon amour ne l'a jamais quitté. Même si j'ai fait ma vie. Même si j'ai vécu des aventures extraordinaires. Même  si ma vie est une existence douce et à laquelle je ne changerai rien  ni ne peux surtout, rien changer. J'aurais quand même aimé vivre à ses côtés. Cela aurait pu être puisqu'il a existé. 

 Je me dis alors que je n'ai pas de chance. Souvent en rêve à la fin de la nuit, il vient me retrouver. C'était encore hier.  A la fin de ma nuit, lorsque je m'éveillais, j'eus le souvenir de quelqu'un qui me disait " Ah,  tu es là Claude, j'étais sûr que tu viendrais. Il me pris dans ses bras Je le pris dans mas bras. Nous nous étreignîmes sans fin. Je lui murmurais à l'oreille, tout en l'embrassant, les mots les plus tendres, les plus doux, que je connaisse. Il me rendit les mêmes et nous fûmes heureux, épanouis et merveilleusement heureux. Tout cela  n'est qu'un rêve, mais correspond à une vraie envie de réalité.  Une façon de compenser ce que la vie ne m'a pas donnée. Une façon d'être heureuse et de na pas ma satisfaire du "quand on n'a pas e que l'on aime, il faut aimer ce que l'on a.

Ce n'est pas tant que je n'aime pas ce que que j'ai, c'est surtout que j'aime ce dont je rêve et que je n'ai pas.

Sans jamais dire ton nom

 

Sans jamais dire ton nom

Et pour mieux parler de toi



Rien qu'une chanson et tu te reconnaitras.

En manque

 Je suis en manque d’imagination, de ciel bleu, de patience, d'organisation, de relation aux autres, de lien social, de liberté, de ...pouvoir d'achat et ... de chat ! 

Je n'ai pas fait les soldes donc. Pour ce qu'il y a d'intérêt à faire les soldes, franchement pas de quoi être en manque.

Me manque un beau ciel bleu comme celui là.

Qui invite à de belles balades. Au lieu de ça, il fait gris noir même, presque, il pleut, il mouille, je voulais, juste avant midi quand un rayon de soleil s'est voulu entreprenant, partir aprés manger dans un lieu où je savais me ressourcer.
Mais voilà qu'une pluie froide et pénétrante m'a pris de court et mon projet s'est avorté.
Les chats qui ont passé la nuit dehors (c'est leur choix) dorment à l'étage, 2 sur un lit, 1 sur un autre lit et l'autre dans son repaire, tout en haut, dans la mezza, où personne ne va la dénicher. Au fait, c'est elle la nouvelle cheffe de groupe, je l'avais prédit. Peu commode avec ses congénères, mais prompte à défendre sa gamelle, son territoire et ses copains.
Plume se révèle de jours en jours. Les autres l'acceptent sans crier , sans discuter. Pour eux, elle était là avant, c'est naturel. 

Ensemble, ils cherchent toujours Chaussette, qui me manque aussi. Car moi, contrairement à eux, je sais qu'il ne reviendra pas. Mais eux espèrent. Je ne parle pas leur langage, mais je vois bien qu'ils sont perturbés, désemparés, quelque chose en eux exprime de la douleur, de l'inquiétude, même une certaine angoisse. Cela me crève le coeur, tiens ! Comme cette vache dont je vous ai mis la photo plus haut, qui pleure parce qu'on lui a enlevé son petit veau. Je me souviens de son cri quand je suis passée devant son enclos. Un vrai désespoir et une plainte à fendre l'âme. Si vous ne croyez pas que les animaux ont une âme, alors venez les voir dans leur espace naturel, là où ils expriment le mieux leurs sentiments. Je ne parle pas d'émotion, moi, je parle de vrais sentiments qui les animent. Pour les avoir coutoyés et depuis longtemps, je vous assure que je n'en rajoute pas.  

En manque de distraction, de culture et de loisir, je me cultive en regardant des DVD, en lisant, en tricotant, mais au bout du compte, il me manque mon ciné du samedi avec la Ponette pour partager un bon moment. 

Je dors mal et peu. Hier j'ai lu 2 bouquins d'un trait, plus une revue que j'ai terminée. D'accord c'était des BD. BD que je lui avais offertes à Noël et qu'elle m'a gentiment prêté. Bella Ciao et Le manifeste de 343. Deux trés bons ouvrages, avec un petit défaut cependant pour les jeunes de sa génération : il manque des explications sur le contexte de l'époque, la présentation est trop sommaire. Les jeunes comme moi n'ont aucun mal à se repérer par contre. Les souvenirs affleurent, les anecdotes en amènent d'autres, les expériences se conjuguent. Des choix spontanés que j'avais fait sans prendre le temps de détailler plus que ça les ouvrages. 

La revue par contre, si elle était sensée nous procurer de l'espoir et bien c'est râté, pas même celui d'espérer pouvoir relever la tête bientôt. Au contraire, plus enfermé dans un fatalisme de circonstance, y a pas mieux. S'en est désespérant. On n'est pas prêt de se voir ouvrir des horizons nouveaux, encore moins des lendemains qui chantent ! Je me dis parfois qu'ils devraient aussi offrir les balles qui vont avec ou la corde, je ne sais pas, mais qu'ils aillent au bout de leur logique tant qu'à faire ! 

Je me dis qu'il faut être fort dans sa tête aujourd'hui pour ne pas sombrer totalement, d'autant plus, que ceux qui sont censés nous apporter de l'espoir et des perspectives alternatives, sont d'une complaisance extraordinaire ! J'ai donc passé plus de 50 ans à me battre pour rien ? Contre des moulins dont ils n'ont su être que les Don quichotte de circonstance ? Don quichiotte, pardon.

Ben ouais, ça fait pas toujours du bien quand tombent les dernières des illusions, enfin les premières désillusions.. 

Mais pour rester positive, tant qu'il y aura de la vie, il y aura de l'espoir. Nous ne savons,personne ne sait en tout cas de quoi demain sera fait. Je ne veux pas perdre mon temps à faire des plans sur la comète. Mon grand père le disait souvent, "compter d'avance, c'est compter deux fois". Sa sage expérience de bon vieux paysan Auvergnat lui donnait une philosophie qui ne s'est jamais démentie.

J'aime penser à lui, à ceux qui ont su faire en sorte que le chemin soit moins mauvais pour nous que pour eux, chose que nous avons brillamment raté au prés de nos descendants. Je ne leur demande pas de nous en excuser, car d'excuses, nous n'avons pas. Mais je leur souhaite tout le courage du monde et si je peux leur apporter mon aide, je le ferai. Je ne doute pas que quiconque passera ici et lira ces lignes, en fasse autant.  

Je vous souhaite une bonne journée.


Bon thé

 Divine ! cette préparation de menthe fraiche et de chocolat. Un mélange savoureux qui fait chanter les papilles.

J'avais besoin de renouveler mon stock de thé car j'en bois beaucoup en ce moment. Pendant que la marchande (je ne vais tout de même pas l'appeler la théière, ni la théseuse ? Ce serait bizarre.) me préparait mes sachets, j'explorais les nouveautés. Soudain mon regard se pose sur une boite : thé de la St Sylvestre. Je détaille un peu plus l'étiquette et je vois : parfum menthe chocolat. Hum me dis je ! La vendeuse ayant terminé mon paquetage, me propose donc de renifler cette odeur. Je vais essayer lui dis je avec mon masque de mousquetaire sur le nez.  Oh puis baste, ajoutais-je, je ne risque que de ne pas aimer. Et bien j'aurais dû en prendre davantage, car un goût délicieux s'est alors offert à moi à nous plutôt, car la Ponette venue manger dimanche a profité de la dégustation. 

C'est un goût de chocolat anglais avec une crème de menthe à l'intérieur, vous voyez ce que je veux dire ?  C'est trés frais, trés bon et ça désaltère. 

Sinon, nous aurions pu aller marcher si le sol n'avait pas été aussi détrempé. Mais chaque jour qui passe en rajoute encore. Des bruits étranges interviennent le soir quand nous sommes tranquilles aprés souper. Comme quelque chose qui dégringole derrière le mur de la salle à manger. Je me demande si la maison n'est pas entrain de se laisser aller. Mais comment vérifier ? L'intérieur est doublé d'isolation et l'extérieur semi enterré. Manquerait plus que ça à présent. Un glissement de terrain peut aussi arriver. Je me suis embourbée hier en quittant la maison, sur l’accotement du chemin. Celui ci plein d'ornières est devenu presque impraticable, mais la mairie ne veut rien savoir et surtout rien faire ! Pourtant c'est son affaire. Si bien qu'aprés avoir mordu le bas côté, ma voiture a dérapé et j'ai eu du mal à redresser. 

Voilà pour les nouvelles, rien de trés intéressant je vous l'accorde, mais il faut bien passer le temps qui peut être long, surtout la nuit quand le jour, refuse de se lever. J'aurais pu en faire autant, mais j'ai mal au dos si je reste trop longtemps sur le matelas dur comme du bois. Les chats eux par contre n'hésitent pas. Ils squattent en permanence. 

 Je vous souhaite néanmoins une belle journée.

197e du nom. Au théâtre ce soir.