3/12: Aimer

 Sur une proposition d'Anne (Blogallet) qui nous dit ceci : " Loin de la religion, et tournant le dos à la consommation, je vous propose un calendrier de l'Avent bloguestre.

24 jours, 24 thèmes (mots "chopés" au hasard).

À traiter à l'écrit ou en photos, ou dessins, ou... ce qui vous sied."

Thème du jour : aimer. 

Vous parlerais-je assez de ceux que j'aime ? Surement que non. On ne parle jamais assez de ceux qu'on aime. 
Merci à ma Ponette  pour son petit clin d'oeil en commentaire sur le sujet d'hier. Oui profitons des instants, si brefs soient ils,  passés avec ceux qu'on aime. 
 Mais nous a-t-on appris, où et quand, à ne pas taire nos sentiments ?
Chez moi, dans ma famille, je veux dire, on ne prononçait jamais le mot je t'aime.  Car eux, qui m'ont élevée, s'ils ne le disaient jamais, savaient nous le montrer. Les mots ne sont pas toujours utiles. Là, ils étaient superflus. 
Je crois que je ne le prononce pas souvent non plus. Sais-je le montrer ? Et que dire de la pudeur des sentiments ? 
Je vous gave, ici,  avec mes vaches, donc vous  savez combien je peux les aimer. Mes proches aussi je les aime et pourtant je n'éprouve pas le même besoin d'en parler, c'est une évidence pour moi, alors Pourquoi ne pas en parler ? 
Il est vrai que nos animaux ne portent pas de jugement, peut être est-ce pour cela  ? 
Je persiste, quant à moi, à dire que je préfère mes chats (ce sont les seuls animaux que je côtoie) à certains humains que je ne déteste pourtant pas.
Les vaches de mon enfance étaient le centre du monde, je les aimait bien plus que mes cousins, cousines, tantes et tout le tralala. 
Je n'avais pas d'amis, j'avais des parents, un grand père,  des vaches, des soeurs, un frère  un chien et des chats. Grâce à eux, c'était le bonheur. Je ne m'encombrais pas plus que ça avec des gens qui je le pensais n'avaient aucun intérêt pour nous. 
Je me trompais bien sûr, je n'évoluais pas dans un monde d'indifférence. Simplement, je n'entrais pas dans ce monde là. 
Aujourd'hui, je sais pourtant que sans amour on n'est pas grand chose.  Pour autant, je ne plains pas ceux qui n'en ont pas parce qu'ils n'en donnent pas. 
Aimer. Avec un grand A. Aimer les gens. Aimer la vie. Aimer tout ce qui vit.  C'est un beau programme n'est ce pas ? 

Aimer à perdre la raison



Aimer la nature et tout ce que l'homme fait de grand et de sublime 
Sa protestation, ses chants et ses héros

Ses canaux et ses ponts... comme ceux bâtis par nos maçons de la Creuse et d'ailleurs, aussi. 
Aimer la vie de la terre  les êtres vivants
Fellow le chien de ma fille

le village de mon enfance

Aimer ! 

 Aimer les vaches, les miennes quand j'en avais et celles des autres 

Aimer,  mes enfants



Michka

Et P'tit Lion



 AIMER A PERDRE LA RAISON

4 commentaires:

  1. Mon article est programmé pour la fin de l’après midi, et bien sûr nous avons au moins une référence commune 😜😘

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    1. Tu parles de Jean Ferrat, peut être ? Je vais être attentive aux publications du jour pour deviner qui se cache ici, mais j'ai ma petite idée !

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  2. Comme toi je n'ai pas été habituée à entendre le mot : je t'aime et je ne le dis que très rarement mais l'amour autour de moi est palpable, c'est bien là l'important, pour mon billet, je n'ai pas développé, je me suis contentée des paroles de la chanson de Jean Ferrat. Bonne journée.

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  3. Aimer n'a pas besoin de mots pour exister, ce verbe va bien au delà, c'est d'ailleurs (a mon sens) ce qui le rend si fort. Ne dit- on pas que le silence est plus fort que la parole ? Quant à la question du développement, il n'est pas toujours nécessaire non plus. Bonne journée à toi.

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