Janvier

Janvier s'éternise, janvier s'enlise. Du premier jour au dernier,  il s'enlise.
de la pluie qui tombe au manifs qui défilent, aurons nous connu autre chose ?
Janvier est le mois le plus long de l'année et pas seulement parce que les jours rallongent. Il fait froid, il fait gris, il fait sombre. Janvier est le mois le moins gai de l'année. Il fait froid, il fait gris... La reprise s'annonce difficile, voir dure après les fêtes où on se réveille la tête dans le pâté, ayant encore pris une année.
Doucement mais néanmoins brutalement, les choses reprennent leur cours après l'avoir posé. On est rattrapé par les corvées, les soucis ne manquent pas de rappliquer,  les augmentations de prix des biens et services de première nécessité  et mauvaises nouvelles tombent comme à Gravelotte, trouver de quoi payer est un problème quotidien. Janvier est pénible, éprouvant et compliqué. Trouver l'espoir et s'y accrocher est un défi qu'il faut sans cesse relever.
Mon calendrier de soin est lui aussi tombé. Rendez vous intensifs, réguliers, divers et variés, mon agenda est blindé.  Mais on va y arriver. Chaque jour suffit sa peine, on va avancer et quand le printemps reviendra, on reprendra activités et balades improvisées.
Hier je nous ai inscrits pour une sortie rando de plusieurs jours, autour des étangs de la Brenne. Entre temps je reviendrai dans mes montagnes, la Bretagne m'attend, j'ai plein d'autres projets.
Aujourd'hui manifestation encore, comme demain et vendredi. Pas question de baisser la garde non plus en février. Jour aprés jour, pied à pied, on va lutter. La brume finira bien par se dissiper. La vie est un combat. J'espère bien qu'on va le gagner. 
lever de soleil sur la vienne

Et il se reconnaitra.

Mais que regarde, qu’attend –ou non- cet homme à la fenêtre.
Je sais qu’il regarde par la fenêtre d’un appartement que je reconnais près de la gare Saint Lazare.
Attend-il ou regarde-t-il simplement cette femme qui s’éloigne du côté à l’ombre de cette rue ensoleillée ?
Si vous avez une idée de ce qui occupe ses pensées, dites le lundi.




 Vous connaissez tous cet homme, mais l'avez vous reconnu ?   Il habite  les beaux quartiers, chez une vieille dame. De temps en temps ils vont au théâtre, pendant que vous, vous travaillez. Avec sa clique, ils parcourent le monde, y font de beaux discours : sur la planète, qu'ils continuent de massacrer, sur la paix qu'ils faudrait... mais ils signent des contrats avec leurs pairs pour la vente d'armes de guerre qu'ils entretiennent au jour le jour, car les  affaires sont les affaires. Quand il n'est pas en affaires,  il regarde par la fenêtre et compte les gens qui traversent la rue. Il note sur un calepin :  un passant passe. Un qui cherche un job, car il se dirige vers le trottoir d'en face. Ainsi au bout de sa journée, il a vu baisser considérablement le nombre de chomeurs, évidemment, puisqu'il n'y a qu'à traverser la rue...
Par contre,  de si haut placé, il ne voit pas bien les mécontents, ces nantis, ces faignants qui ne pensent qu'à se plaindre et passent leur temps à quémander.
Sur son balcon,  droit dans ses godasses qu'il a bien cirées, il pérore, il jacasse, il supervise et  me fait penser à ce corbeau sur son arbre perché.
Que vienne un jour une foule de renards pour lui couper l'herbe sous les pieds et lui rabaisser son caquet. Qu'il s'effondre aussi vite qu'il s'est envolé. Qu'il trébuche là où d'autres se sont déjà enlisés. Qu'il se vautre dans la fange qu'il a lui même semée et que finisse son règne et qu'on en soit enfin débarrassé !

Parole de...

Il n'y a pas grand chose à dire... mais ces images parlent d'elles même.
 Elles sont le chant de la vie, de la terre et de l'amour.
Nous ne le savons pas encore, mais les animaux parlent. Ils se parlent. Alors que je les observais j'ai cru entendre ceci  :

Tu es mon ami, j'aime jouer avec toi. Ensemble on peut tout faire, restons unis.

 Maman j'ai faim ! je veux mon lait.
Pas tout de suite mon bébé !  tu viens juste de prendre ton goûter,  tu serais malade et puis, il faut que je me repose, vas jouer avec ton cousin, regarde, il t'attend !

Et puis hier, alors que je m’apprêtais à rejoindre la ponette, je suis tombée en extase devant le  miracle de la vie.
 
 
Il venait tout juste de naître encore fumant, et sa maman le toilettait. Puis elle tenta de le mettre debout. Il tomba plusieurs fois. Autant elle recommença. Voyant que je les regardais, elle leva vers moi son mufle, me fixa  et me parla. Je crus entendre ceci :
"Ne lui fais pas de mal, sinon, tu auras affaire à moi ! Ne reste pas là, tu vas dangereusement nous faire repérer".
Je  lui parlais doucement et la rassurais. Elle repris la toilette de son petit, et moi je passais mon chemin sans plus de façon.
Quand je rentrais, il faisait nuit. Ce matin, bien installé dans le foin, il était couché, sous la pluie, aux pieds de sa mère qui tout en mangeant sa ration de fourrage, ne le quittait pas des yeux.
Chez nous, les vaches ne vélaient pas dans les prés, encore moins par temps froid et pluvieux, nous avions à coeur de leur procurer un abri. Nous leur prodiguions soins et bons traitements. Nous étions là pour assister les assister et en cas de problème, nous leur portions secours. L'an dernier, j'en ai vu une morte en plein effort, son veau n'a pas pu naître, il  est mort asphyxié.

Quand les décas (et pas qu'eux) dansent.

 Hopper me rappelle chaque fois quelque chose de nouveau, me raconte une nouvelle histoire, un angle de vision que je ne soupçonnais pas.
Et vous ?
Que vous dit cette toile ?
Que fait la cette jeune fille ?
Qu’attend-elle ?
Dites le lundi…








La dernière fois que l'on s'est vu, c'était à bord du train 5658, en direction du Puy en Velay. C'était en septembre dernier,  je rentrais chez moi après des congés bien mérités. J'avais mis un certain nombre d'heures pour parcourir les quelques 100 km qui me séparaient de ma Résidence principale. Souvenez vous. Je vous en avais parlé. ici
J'avais bien raison ! Mais je ne me doutais pas à quel point ce serait.
Aujourd'hui, je suis coincée là au buffet de la gare  et j'attends depuis 45 jours qu'un train se présente pour aller rendre visite à la tante Marie qui m'avait priée de lui apporter des truffes pour accommoder son repas de fêtes. Les fêtes sont passées, si j'avais su, je lui aurais acheté en  solde ses truffes, cela m'aurait coûté moins cher. 
Tous les jours je viens aux nouvelles, je prends un déca bien chaud puis un autre, parfois, j'en ai l'estomac tout barbouillé à force de siroter des décaféinés. Tous les jours je repars bredouille et le coeur tout retourné.
Il n'y a personne dans cette gare. Les quais sont désespérément déserts. Le hall si bruyant d'ordinaire est d'un calme affligeant. Les rues ne résonnent que des klaxons des voitures pressées et la circulation est bloquée au rond point par des groupes , de quinquas,  de septuas, de décas en cadence, qui chantent la Marseillaise. Je me joindrais bien à eux, mais j'attends mon train. J'ai payé mon billet, vous comprenez et pas question que je me fasse rembourser, les guichets sont fermés. Ils sont tous en grève ou entrain de manifester.
Remarquez je les comprends. Depuis le temps que la clique qui nous dirige  nous prend pour des c... vaches à lait, et nous saigne aux quatre veines avec des taxes, des surtaxes, des redevances,  des contredanses, des contributions, des ... . S'en prendre à notre avenir déjà bien incertain en hypothéquant nos revenus et pensions ainsi que  ceux de nos enfants, petits enfants, parents et grand parents ... cela n'a que trop  durer !
Continuer de se remplir les poches sur notre dos aussi !
Fermer les services de proximité et jeter les gens à la rue pour leur fichue rentabilité est insupportable.
Ici l’hôpital est menacé de fermeture, de même que la maternité, idem le service des contributions directes  et indirectes, la sous préfecture... . Aprés le bureau de poste,  les services de la sécurité sociale, le commissariat et l'agence bancaire,  ce sera le tour  de l'école, de la gare et peut être de la mairie et des services de la voirie.  Il n'y a plus d'usine,  plus de commerces et presque plus de bistrots ici.  Mais où va- t- on ? Que restera-t- il dans quelques mois ?
Décidément à gérer notre pays en marche droit dans le mur, ce méprisant de la République,  est pire qu'Attila !
Tout à l'heure, quand j'aurai fini mon café, puisqu'il n'y aura pas de train encore aujourd'hui, j'irai du côté du rond point faire entendre ma voix.

Superbement il flotte.

Pour la troisième fois de son histoire, il flotte. Rouge du sang de l'ouvrier. Rouge du sang déjà versé.


Rouge de l'espoir  et de la lutte. Pour symboliser ce combat nos cheminots l'ont hissé haut et droit sur le beffroi de celle qui reste la plus belle gare d'Europe.
Chaque jour il symbolise les grandes luttes. De 1968 où il apparut pour la première fois en haut de l'édifice à celle que nous menons en ce moment en passant par 1995, il a gardé ses couleurs comme nous gardons l'espoir en des jours meilleurs.
Je sais qu'ils reviendront car tôt ou tard,  les peuples se réveilleront. En attendant nous crions notre colère. Hier encore nous étions nombreux, nous le serons encore ce soir et demain et tous les jours qui viennent pendant tout le temps qu'il sera nécessaire. Nous ne pouvons pas les laisser faire, ni pour aujourd'hui, ni pour demain.
Les générations futures méritent mieux  que ce que nous leur léguerions si par malheur on ne parvenait pas à endiguer le flot dévastateur.
Hier la France était douce et accueillante. Chacun pouvait y vivre heureux. Depuis que nous l'avons laissée en proie aux appétits véreux, les conséquences de leur gestion désastreuse s'amplifient de jour en jour laissant sur le carreau des vies de plus en plus nombreuses.
Des vies détruites à petit feu. Des vies sacrifiées, des vies dévastées, des vies qui ne s'appellent plus des vies mais des survies. Des vies dont nous ne voulons pas pour nous ni pour les notres.

Constat

Savez vous pourquoi je suis venue ici ? Et bien je vais vous le dire.

Ici dans ce trou à rats, perdu au fond de la macronie centrale, plus rien n'existe. Regardez l'état des routes : un véritable terrain vague, où poussent les herbes folles. Les nids de poules sur la chaussée se creusent  aux rythme endiablé des coupes sombres dans les budgets. Les routes ne sont plus que des pistes à gymkhana, dignes des plus mauvais parcours traversant les hauteurs tumultueuses de l’Himalaya.
Voyez le réseau électrique. S'il subsiste encore quelques poteaux disséminés ça et là, c'est juste pour supporter quelque bout de fil qui pendouille à une extrémité incertaine. Je ne vous parle même pas de celui du téléphone, pas plus que de celui d'adduction d'eau courante. Ici l'eau courre par fortes pluies et subsiste en larges flaques sur le mitan de ce qui était autrefois la chaussée de la rue principale. Il y a longtemps que même les animaux errants ne l'empruntent plus, tellement la vie ici a disparu. Dans ce désert hostile, plus rien ne subsiste.
Cela a commencé du temps des anciens régimes, quand les commerces ont fermé boutique les uns aprés les autres. D'abord la boucherie, puis la boulangerie, le café bistrot et le tabac qui faisait parfois office de cabinet pour le docteur, qui venait une fois par mois. Puis ce fut le tour de l'école, de la mairie et même du cimetière qui n'accueille plus que les rats.
Les maisons se délabrent une à une, hiver après hiver. Qu'importe puisque personne ne vit plus ici depuis longtemps. Qui pourrait ?
Devant ce constat de délabrement général,  j'ai envisagé de recourir aux services d'une ONG, comme HMAP (Humanité Mondiale A Préserver) car il est honteux de laisser aux générations futures un tel panorama.
 Alors aujourd'hui, je suis venue faire des photos, pour sensibiliser HMAP,  car ils auraient du mal à me croire si je leur racontais,  la presse locale (du temps où il en existait encore une) et nationale ne se sont jamais intéressées à la vie des populations, pas plus que les gouvernants de ce pays où seul compte le pouvoir et l'argent pourvu que cela permettent à quelques uns de continuer de s'enrichir et de piller le bien commun.
Pourtant nous avons résisté, nous avons alerté, nous avons manifesté, mais ces forcenés ont continué de saccager.
Au fait, la voiture que vous voyez là bas, c'est un véhicule tout terrain que j'ai dû louer pour la circonstance.

Au coin de la rue là bas.

Mais que vous raconte l’image de cet homme penché sur son journal ?
Je suis sûr que c’est une histoire très prenante.
Ça vous dirait de raconter une belle histoire pour inaugurer cette année nouvelle ?


C'est un vraiment joli tableau que nous avons là du côté est de la butte. Je le connais bien ce coin avec ses arbres dont la ramure s'étend jusque sur la rue Del Sarte en contre bas, passant la rue Rnsard jusqu'à la rue Steinkerque et la rue des Saules qui redescend vers le nord,  j'y venais souvent lors de mes balades parisiennes. Bien plus tranquille que la place du Tertre et les rues des cabarets j'en appréciais le charme et la douceur des soirs d'été. Tel ce jour , un des dernier de notre épopée dans la capitale. Nous étions revenus de la campagne, terminer les cartons car le grand jour approchait et s'en serait fini pour moi de cette belle vie faite de liberté  et de douceur. Maman m'accompagnait, c'était la première fois qu'elle venait à Paris. Elle m'avait souvent dit son regret de ne pas connaitre Montmartre dont je lui parlais souvent, et dont sa tante, la Maria, lui avait souvent décrit la beauté et la majestuosité. Je lui fis donc les présentations. Le Sacré Coeur, sa basilique,  son parvis et ses marches  d'où l'on voit tout Paris. De la place du Tertre, nous étions redescendues vers le marché Saint Pierre empruntant ces allées dont la fraicheur nous rappelait notre jardin. Je lui racontais mes promenades, ici même et lui parlais de ces rues dont je connaissais les contours et les détours dans tous  leurs recoins. Je lui parlais de mon travail qui consistait à attribuer des chantiers à "mes hommes" sur chaque secteur avec précision. Je lui parlais de ce que j'aimais et qu'elle ne connaitrait jamais.  Nous n'y avons pas vu ce lecteur solitaire qui semble perdu dans les pages de son journal, à tel point qu'on a l'impression qu'il ne sait par quel bout le lire, peut être cherche- t- il La bonne nouvelle, celle qui le fera frémir, ou bien le récit de ce crime monstrueux dont chaque détails éveillera en lui le sanguinaire qui somnole. Allez donc savoir. Il y a tant de gens qui ne paient pas de mine et qui pourtant sont loin de mériter notre confiance. Personnellement, je penche pour un rendez vous galant. Il a donné rencart à une belle suite à une annonce parue dans ce journal et il en apprend les moindre détail de façon à ne pas se tromper de cible lorsqu'elle apparaitra au coin de la rue là bas, car la rue Labat, bien que non loin n'est pas par là. 
Elle lui a bien précisé pourtant, à quel endroit il faudrait qu'il se trouve, avec son journal ouvert et à quelle page, mais il est tellement impatient qu'il a peur de la manquer, alors, nerveusement il s'occupe en feuilletant les pages d'une gazette qu'il ne lit même pas. 
Tout à l'heure, je me suis dit qu'il avait l'air d'un financier avec ses lunettes à grosse montures. Mais il a l'air tellement empoté avec les grosses coupures que ce ne peut être qu'un novice, un de ces fils à maman qui n'ose pas. Timide et gourd, il deviendra rouge comme une tulipe quand elle se plantera devant lui. Elle je l'imagine : la cinquantaine, ayant du mal à se caser, grosse blondasse au décolleté profond, robe en mousseline, bleu canard. Par dessus ses épaules dénudées, elle aura jeté un châle de dentelle mauve, comme celui de Madame Serfati. Provocante et vive, elle l'abordera et lui, déçu de sa conquête, restera couard comme une poule qui a trouvé un couteau. Elle l'invitera dans sa chambrette, il n'osera pas dire non et se fera plumer comme un jeune dindon en moins de temps qu'il ne lui en aura fallu pour réaliser ce qui vient de se produire. La belle bien satisfaite repartira joyeuse vers un autre banc et la journée sera prospère. Elle ne regrettera ni son temps, ni le voyage. Tout le monde ne pourra pas en dire autant, et ainsi continuera de tourner la terre. Dommage, c'était un bel endroit.

Mélancolie.

Une année de plus s'en est allée. Quoi que l'on dise, la nouvelle année ne commence pas vraiment avant le premier lundi qui suit les fêtes de fin d'année, et pour nous mères éplorées, avant la fin  de la journée qui précède le lundi qui suit les fêtes de fin d'année.  me suivez vous ?
Je parle de ce dimanche où les maisons se vident, où l'on a attendu le dernier moment pour la dernière étreinte, le dernier au revoir, le dernier fais bonne route,  le dernier rentres bien, appelle moi quand tu arrives, qui ponctuent inexorablement nos derniers instants de bonheur et de déchirure en attendant la fois prochaine où anxieusement et impatiemment on regardera l'heure, car tout de même, il devrait déjà être là à moins qu'il ne soit parti plus tard, et pourvu qu'il ne lui soit rien arrivé de fâcheux, de grave ou de  pire encore...
Une fois encore la porte s'est refermée sur ces instants de joies partagées pour faire place à la solitude, au vide et à l'attente. On attend toujours quelque chose. Des nouvelles, une visite, un petit bonheur qui tarde bien souvent à se profiler à l'horizon. Une maison qui se vide, un silence qui s'installe, une routine qui prend le pas sur cette vie qui grouillait tant et tant, sur le mouvement, les rires et les cris de joie, de colère ou de stupéfaction. Sur le bonheur d'être ensemble et de partager à chaque fois le bonheur de l'instant.
Comme à chaque fois, démunie, je ressens cette absence qui me glace et qui me laisse un peu plus vieille, un peu plus lasse, un peu plus lourde...
Comme à chaque fois je ressens désespérément cette solitude un peu plus vive, un peu plus forte.
Mais cette fois,  je sais que quelque chose  a changé dans ma façon d'attendre, d'appréhender et de vivre ce moment. Je sais qu'il me faudra attendre longtemps et que le temps qui passe ne sera pas celui des projets ni celui des occupations. Il sera celui des incertitudes, des longues solitudes, des  remises en question. Il sera celui  de l'inconnu, celui de la patience et celui de longues journées de doute et de désolation.
Que le printemps revienne, je ne sais pas dans quel état, dans quelles dispositions il me trouvera.
L'an dernier, comme celui de l'année d'avant  et de l'année encore d'avant, c'est par des deuils qu'il se profila à l'horizon.
Chaque année qui passe, nous apporte son lot de peines et nous sommes moins souvent  de noce que d'enterrement. Moins nombreux sont ceux qui viennent  et ceux qui partent toujours un peu plus proches, toujours resserrent le cercle un peu plus prés. Ils nous cernent et nous entrainent toujours dans un mouvement tourbillonnant. La roue qui tourne inlassablement et crée le vide à chaque instant.

2020 raisons

Comme il faut au moins 3 loupes pour lire ce que j'ai voulu écrire, je vais résumer : Ti Lion et moi vous souhaitons une trés belle année 2020 avec 2020 raisons de faire la fête, de vous amuser, de profiter de la vie et d'être heureux.
J'avais aussi pensé à une rétrospective 2019  mais cela me semble un peu lourd à digérer. Tant cette année fut en demi teinte et compliquée.

La vie de chateau

  Pourquoi cette salle est-elle si déserte ? Pourtant, on dirait bien qu’il y a peu quelqu’un était dans cette salle, il a laissé des saleté...