Ravir de joie.

 Dans son dernier article publié ici,, Ambre nous pose  la question  quelle est la chose, petite ou grande, qui vous a apporté de la joie ou du bonheur dernièrement ?

Je lui ai répondu que avoir pu faire des photos était ma joie du moment. Je ne savais pas encore que parmi toutes ces choses petites et grandes, d'autres allaient bientôt surgir de l'ombre. Et ma foi, hier, un coup de téléphone suffit à me ravir bien davantage encore.  
Je vous narre brièvement la situation. Il sévi"sait" jusqu'à ces derniers jours, un être diabolique des plus pervers dans l'environnement de ma soeur. Perverse, devrais je écrire. Manipulatrice. Diabolique. Toxique... les qualificatifs de même nature ne manquent pas. Femme d'argent et de pouvoir, puisqu'il s'agit d'une et non pas d'un, elle s'applique à détruire pour profiter, tout ce qui se trouve sur son passage, tout ce qui lui fait un peu d'ombre. Profiteuse aussi, jusque là, elle a réussi à se mettre dans la poche pas mal de gens assez influents qui puissent être un support à ses fins machiavéliques. Avec une technique bien rodée, elle harcelle ses proies en les isolant comme beaucoup de prédateurs et quand elles sont à terre, elle les achève avant de s'en prendre à une autre. Ce fut le cas pour ma soeur qui durant plusieurs années fut sa "victime". Seulement voilà, les choses ne prennent pas toujours les mêmes tournures. Toute en souffrance depuis trop longtemps, ma soeur a développé  une grande résistance. Forte de quelques années d'entrainement à la douleur, elle est toujours là et celle que de loin je nomme la sénatrice vient de tomber dans une ornière qu'elle a elle même creusée. 
L'arrogance, le mépris des autres et le triomphe que lui avait assuré ses bouffons lui ont procuré trop d'assurance et l'ont placé à la merci d'un faux pas. Un grand faux pas qu'il ne fallait pas franchir. La roue tourne et c'est trés bien. J'espère qu'elle ne s'en relèvera pas blanchie, ce serait trop facile, elle n'aurait qu'à reprendre ses manigances, mais son pouvoir en est amoindri.
 Seuls les imbéciles ne changent pas d'avis, dit on, et bien je souhaite que tous, autour d'elle, ouvrent enfin les yeux et la regardent enfin telle qu'elle est, de façon à lui tourner le dos et qu'elle soit bien isolée. 
C'est un grand plaisir pour moi de savoir de quoi il retourne. Comme quoi, si on ne peut pas toujours compter sur ses amis, on peut parfois compter sur ses ennemis. 





Complètement givrés 3 ou l'histoire d'un petit bout de carton.

Que je vous dise : j'ai tronçonné. Mon article d'hier étant trés long, j'ai pensé à vos yeux en me disant que surement et bien qu'ils soient trés beaux, ils méritaient un peu de repos et si pas, au moins, moins de fatigue. Mais je pense que cela ne vous dissuadera pas de leur rendre une petite visite. Et comme vous serez lancés, dans la foulée, vous lirez peut être aussi celui ci.  Les 3 s'intitulent peut être pareil, cependant ils sont quelque peu différents. Le premier pour moi, le second pour les images et le troisième que voici que voilà pour nos écos responsables, car c'est bien là que le bât blesse.

C'est bientôt Noël comme vous le savez surement. Et avec lui, l'interminable liste qu'il faut établir et avec elle l'inévitable casse tête pour dénicher l'originale, l'indispensable, l'introuvable qui fera besoin faute de faire plaisir à celui ou à celle qui le recevra. Ainsi donc, une aprés midi fut consacrée avec ma sublime Ponette à cette recherche qui jusque là était infructueuse. Nous penchâmes pour une toile grand modèle avec de jolies photos pour une mamie nostalgique.

Nous nous rendîmes sur un site qui va bien, situé en France et dont la possibilité de livraison est rapide et facile, à ce qu'ils nous racontent sur leur espace client.  

Donc le 12 novembre aprés avoir enregistré et réglé ma commande, en 2 coups de clic, choisi un mode de livraison (sous 48 h à 72 h, m'était il précisé) je reçus un message de confirmation. Nous nous mîmes en attente de la dite livraison. Au bout du délai annoncé, je consultai le suivi de ma commande. Longtemps, j'ai pratiqué cet exercice. Puis vendredi, j'ai reçu un message comme quoiil fallait que je contacte le site livreur car il manquait des précisions. Tiens, me demandais je ! Je me lançais donc à la recherche du temps perdu. Impossible de joindre le site livreur. Seul un numéro de téléphone restait mon ultime recours. J'appelais donc. L'hôtesse d'accueil me précisa qu'en effet, il manquait le numéro de téléphone. Tiens ! vous le saviez vous que pour une livraison à domicile, c'est pas l'adresse qui compte mais le téléphone ? Auriez vous un numéro de portable à me communiquer ? M'a t elle demandé. Aprés lui avoir précisé mon numéro et lui avoir dit que j'espérai que sa société n'en profiterai pas pour le vendre à une autre, nous convînmes d'un rendez vous. Il sera livré lundi entre 8 h et 17 h me dit elle. 

J'attendis donc le portable tantôt en bandoulière pendouilièrer comme  et contre mon coeur, ou coincé dans la manche de mon pull afin de procéder aux multiples tâches de la journée, au cas où...

Je n'allait pas encore une fois compromettre la livraison de mon précieux objet ! J'attendis donc... longtemps, comme il pleuvait et faisait froid, quand j'eus terminé mes activités, je posais le portable à mes côtés. J'entrepris le lecture de mon courrier. Puis j'allumais la télé. Un documentaire animalier sur la 7 qui parlait de vaches ! je déconne pas, oui de vaches, cela me tint en éveil suffisamment longtemps puis quand il fut terminé je changeais de chaine. Rien de trés emballant, forcément, aprés les vaches, la barre n'est ce pas était un peu trop haute. Je m'assoupi quelque peu, lorsque le chat posé sur un fauteuil à côté fit un bond en avant, sortant de ma douce torpeur je sursautais et entendis la sonnette. Il était prés de 17 h, le livreur n'avait pas eu besoin de mon téléphone et contrairement à jeudi avait enfin trouvé l'adresse. Elle est pas belle la vie ? 

Voici donc ce que j'ai reçu, dans un gros camion, dans mon petit chemin, de telle sorte que c'est en marche arrière qu'il est arrivé : 

Dans son emballage 

 Vous avez vu le nombre d'étiquettes là dessus ? Elles correspondent aux différents lieux de transit de l'objet. Dont deux adresse outre Rhin. Pas étonnant qu'il ait mis si longtemps ! Elle est pas encore plus belle la vie ? Par contre côté enfumage et empreinte carbone, ça cartonne, non ? 

Complètement givré 2

 Le lendemain je vis que la nuit avait été fraîche pour ne pas dire glacée. Le jardin était de verre. Je m'amusais un peu, trainant mes pieds dans le givre et la rosée. 





Il était temps, si je voulais en profiter vraiment d'aller explorer les bords de la rivière, mais le soleil se faisait plus haut et le givre fondait. Qu'importe, cela pouvait faire de beaux clichés. Alors j'y suis allée.















Lorsque je me suis approché de cet arbre aux couleurs magnifiques encore, un jeune couple avec leur enfant s'apprêtait à rentrer. Le papa appelait son enfant, je ne comprenais pas bien ce qu'il disait et croyant qu'il m'interpellait (je comprenait qu'il disait "madame, madame"), alors au lieu de m'enfuir comme dans la chanson, je m'approchais. Nous échangeâmes quelques mots, comme bonjour. Tandis que son père risquait une  photo avec son portable, le petit était intrépide et vint vers moi,   je lui dis quelques mots aussi, le complimentant sur sa beauté . Je ne sais pas s'il comprit mais me gratifia d'un large sourire. Etaient ils venu de Béthanie, de Palestine ? D'Iran ? Ou de Serbie ? Ils venaient de quelque part, Avaient ils choisi leur exil ? Etaient ils heureux ou malheureux ? Avaient ils fui la guerre ? La famine ? L'intolérance de quelques fanatiques haineux ? Je ne leur demandais pas. Je leur proposais juste de les prendre en photo tous les 3 face à ce décors magnifique. Hésitant, le papa sembla gêné par ma proposition mais fini par accepter aprés que je lui ai expliqué que je voulais juste qu'ils aient un souvenir de cette belle journée et qu'un si beau décor ferait un joli cliché, mais que je ne voulais pas pour moi, avec mon appareil, mais pour eux, avec leur portable. La dame me tendit son téléphone et je fis ma photo face à ce pont,  sur fond de feuilles mortes, sans m'occuper s'ils étaient juifs ou chrétiens, musulmans ou bien rien. Rien comme moi qui suis athée. Ils étaient de simples gens qui se promenaient. 

 Ils me remercièrent  et pour moi, j'immortalisais l'endroit que en effet était sublime. 



Je continuais encore un peu en faisant des ronds dans l'eau

 



puis je rentrais chez moi non sans avoir remarqué ce chat, avant d'aller retrouver les miens.





Il était 13 h  passé quand je me décidais.  La météo annonçait de la pluie pour la semaine qui venait. Le ciel était d'un bleu immaculé. Je me dis que si pluie il devait y avoir, sans doute le soir serait nuageux et prometteur.  Je me dépêchais de déjeuner, puis j'ai enfilé mes chaussure de randonnée malgré quelques tiraillements dans les jambes et quelques douleurs du côté du nerf sciatique. Je revins là où la veille j'avais repéré de belles opportunités. La vache d'hier n'était pas à  mon rendez vous.





 E fin d'aprés midi j'étanchais ma soif de couchants







On aurait dit une rivière en feu. Je croissais un monsieur avec j'échangeais deux ou trois mots.

Une journée agréable venait de s'achever. Je rentrais à la maison, ramassais en hâte la lessive encore mouillée que j'avais étendue avant de partir, mis la fouace que j'avais préparée au four et m'apprêtais à souper quand ma ponette m'appela pour me dire qu'ils étaient bien rentrés. Oui ce fut une belle journée. 

Complètement givrée 1

 Aujourd'hui est un lundi morne et triste, comme beaucoup de lundis. Le moins que je puisse en dire, c'est que ce n'est pas un lundi au soleil. Par contre, hier et avant hier, j'ai passer les jours dehors. Il ne faisait pas trés chaud, mais je me suis régalée. Je vous montre. 

Il était 15h30 samedi quand je décidais d'aller marcher. Pas trés loin, parce que je voulais rentrer avant la nuit. Le soleil était déjà entrain de décliner, mais il il y avait une belle lumière, l'occasion pour moi de faire quelques clichés.




Curieuse, ellee me regardait, je m'étais approchée trés prés de la clôture et faisait la cour à un petit de la bande. 
Alors belliqueuse elle s'est précipitée vers moi, ne risquant rien, je lui ai parlé. Comprenant que je ne leur voulais aucun mal , elle a continué de se rapprocher en baissant la tête, puis arrivée à ma hauteur, elle m'a parlé. Elle n'avait plus cet air déterminé de prête à aller au combat. Elle était calme et fascinée. Nous avons papoté un moment, puis se faisant tard, nous nous sommes séparées comme deux vieilles copines. Je lui ai dit que je reviendrai demain, mais quand je suis passé prés de la pâture, elle était loin au milieu du pré, trop loin pour être à ma porté.  




Quand je suis rentrée, le soleil se couchait. 


Martine

 Mais que diable a vu soudain cette femme issue de l’imagination d’Aldo Balding ?
Ce peintre dont je vous ai déjà proposé quelques toiles a un faible pour les gens, les femmes, les hommes, leurs intérêts les uns pour les autres.
Mais là, qu’a donc attiré l’attention de cette femme ?
Vous aurez une idée d’ici lundi j’en suis sûr.



Ce matin, elle ouvrit sa fenêtre de bonne heure. Le soleil filtrant à travers les persienne lui annonçait un peu de soleil et de chaleur. 

Elle voulait s'assurer que ce qu'elle avait lu la veille en lisant le bulletin municipal était bien réel, et là, c'était l'occasion. Aussi contrôle effectué, petit dèj avalé, elle se précipita dans l'escalier, enfila une paire de chaussures légère et parti sur le chemin des Bordes qui était flambant neuf. Enfin d'aprés monsieur le maire. Quelle ne fut pas sa déconvenue quand arrivée au premier virage, elle trouva celui ci complètement défoncé par les passages répétés des tracteurs et autres engins agricoles du paysan d'en face. Elle savait bien que ce dernier n'était pas respectueux des espaces publics, plusieurs fois, elle avait alerté la mairie à ce sujet, mais là ! ç'en était trop !  elle remonta promptement chez elle, empoigna d'une main ferme son téléphone et appela la mairie. Hélas, personne pour recueillir ses doléances. Qu'importe, on allait voir ce qu'on allait voir. Elle redescendit en vitesse l'escalier, pris un bâton au passage et se dirigea vers la pâture. Saccagea la clôture et libéra les bovins ravis d'aller à leur tour saccager le champ de céréales  sensé les engraisser une fois passé l'été. Puis à demi satisfaite, elle poursuivit sa route jusqu'au village où elle s'en prit aux gros engins destructeurs de chemins. Une fois sa colère apaisée, elle rentra chez elle, but un bon café et prit une bonne douche bien méritée. Fallait bien, elle était toute crottée. 

Reflets.

 Hier il faisait un temps magnifique, un de ceux qui sont capable s de vous réconcilier avec le monde. C'est d'ailleurs ce jour là que de nombreuses associations avaient choisi d'appeler à une manifestation pour la paix et contre toute forme de racisme. Oh nous n'y partîmes pas 500 pour nous y retrouver 100 000, mais j'y étais. Et n'était ce pas là, l'important ? Y être ? Par contre, beaucoup que l'on entend souvent, toutes les causes, n'ayant pas sans doute,  la même valeur,  manquaient à l'appel. A chacun son combat. 

Pendant ce temps, le soleil brillait. car comme il est dit dans la chanson, même si les corbeaux, les vautours, un de ces matins disparaissent, il brillera toujours. Je pourrais bien ajouter ma note personnelle et dire, qu'il brillera encore plus et pour tout le monde, si la question n'était pas si grave et si le réchauffement de la planète n'était pas une menace pour l'humanité toute entière. 

Parlant de tout, parlant de rien, aprés la Bretagne, le Nord et le Limousin, une partie de mon département a lui aussi connu son épisode venteux, entraînant quelques dégâts matériels ici et là. Rien à voir avec ce qu'ont connu les autres régions sinistrées, mais alors qu'il n'est pas tombé beaucoup de pluie sur mon coin de verdure préféré, il faut bien constater que personne n'est épargné et prendre conscience qu'il serait plus que temps de se réveiller. 

Parlant d'autres choses, alors qu'aujourd'hui le soleil a disparu derrière une épaisse couche de nuages noir, qu'il pleut et que le ciel est bas, prêt à nous tomber sur la tête, je me demande si nous ne sommes pas entrain d'y marcher et de perdre complètement le peu de Nord qu'il nous restait.

Figurez vous qu'en dépit des déclarations d'un président bien rodé, face aux éléments déchaînés, les victimes de la tempête qui a sévit sur les côtes et terres Bretonnes, ne seront pas indemnisées à la hauteur des dégâts subits, le préfet, représentant dignitaire de l'état Français, dont le président bien rodé etc..., ayant quant à lui,  refusé de déclarer "l'état de catastrophe naturelle" au prétexte que le vent souffle  souvent  sur la Bretagne et qu'il n'est pas exceptionnel qu'il occasionne quelques arbres couchés. Ce ne sont probablement pas ces mots exacts qu'il a prononcé, mais le fait est là. Il n'y a pas de catastrophe naturelle en Bretagne. Une question que je me pose : qui est la véritable catastrophe, dans l'histoire ? Et une autre pour la route,  qui est le véritable roi de l'enfumage ?  La réponse est dans la première question.  Reflet d'un ciel bien noir.  Reflets de bien des situations communes à beaucoup. 

Tellement belles.

 Bien que la météo locale nous ait annoncé le retour du soleil pour aujourd'hui encore, ce matin le ciel est gris et il pleut. J'ai donc bien fait de prendre  hier et avant hier  (surtout avant hier) mes batons de marche et d'aller voir en bord de Vienne, si la rivière suivait son cours. Pas toujours, car comme vous le pouvez voir, elle déborde par endroits même si cela reste dans des proportions moindres. Je me suis même demandé si malgré ma petite taille, je pourrais marcher sur les eaux sous ce pont. Par contre, les couleurs offertes par les quelques rayons de soleil étaient trés belles. Regardez comme elles chatoient ! 









Au bout de ma promenade, cette bicyclette  m'attendait. Je me dis qu'elle était jolie mais pour monter la côte vers chez moi, je préférais ma voiture, garée juste à côté. 

Le lendemain, alors qu' une réunion importante m'attendait,  prétextant un hypothétique virus trés contagieux, j'en avais décliné la participation, pour renouveler mon exercice photographique.  M'approchant de ma voiture, je poussais un cri d'effroi ! durant la nuit, ma roue avant passager avait changé d'aspect. J'aurais bien pu tenter l'expérience puisque côté chauffeur tout allait bien. Mais je crois, sans être mécanicienne, qu'il n'est pas trés recommandé de rouler dans cet état, d'ailleurs, cela ne semblait pas possible non plus, vu qu'elle était carré tellement elle était plate. C'est donc d'une toute autre promenade qu'il fut question. Je ne pris pas la voiture et regrettais de n'avoir pas cédé à la tentation du vélo multicolore. Et aujourd'hui, ma roue est réparée, mais il pleut ! Les feuilles continuent leur chute, l'Auvergne s'éloigne, les promenades dans mes belles montagnes aussi. Me resteront avec ou sans feuilles les collines  boisées du Limousin. Je vous dis donc à trés bientôt pour dès que le temps le permettra vous offrir de nouvelles couleurs automnales si éphémères mais tellement belles !

Destination Auvergne.