Celle qui n' a pas oublié.

 Tout à l'heure, aprés la dégustation des pâtisseries si généreusement offertes, juste aprés le moment du café, voilà qui est arrivé : avec  des cadeaux plein les bras : vous vous doutez bien qu'ils ne sont pas venus tout seuls, mais comme vous avez déjà lu la première version,   


En promenade avec Fellow, j'ai trouvé 2 trefles à 4 feuilles, un pour chacun de mes enfants. 


Ce fut une belle journée. 



Merci Ponette.

A celles que l'on oublie pas.

 Et bien voilà, la maison est en ordre, les courses sont faites, la cuisine mijote, la météo est en grève (contre la fusion des chaines régionales FR et France Bleu) ce qui veut dire moins de service public, moins de crédits, moins  de ci, moins de personnel surtout, et ils ont bien raisons de se mettre en grève, et zut à la fin. Sauf que le temps gris continue.  Sur le marché, les représentants des listes de la droite, toute catégorie et hors catégorie, distribuent leur propagande, pas les nôtres, heureusement, je sais bien à quoi m'en tenir. Mes visiteurs arrivent demain. Ma boulangère m'a offert un coeur sablé pour la fête des mères, parce que je le vaux bien. Et sur le marché, toujours, un gentil monsieur qui vendait des produits orientaux, m'a offert des gâteaux de son pays, parce que m'a-t-il dit, je vous  aime bien , j'ai perdu ma mère il y a deux semaines  et vous me faites penser à elle. D'accord, j'ai donc une bonne tête. De maman en plus. Peut être n'en ai je que la tête. Pourtant,  je ne pensais pas. Je pensais avoir la tête de madame tout le monde, ni plus ni moins, ni meilleure, ni pire que tout un chacun. Mais on a la tête qu'on a, si on peut ne pas avoir celle qu'on fait ! Pour toutes les mamans qui viennent me lire, je vous souhaite la plus belle des fêtes et je vous offre : 


Pour celle qui aiment les roses
Pour celle qui sont comme moi ont bien des soucis.
Pour Marguerite et pour Elsa ; pour vous  toutes  qui aimaient les fleurs, les roses et les pivoines...





Le Maisonniau
Pour elle et celle qui est prés d'elle
Mirefleurs
Pour celle là qui est prés de celle qui est là bas

Pour celle qui sont làs bas ; qui n'y sont plus ; qui pourraient y être encore...
pour celle prés de chez moi

Pour celles que j'aime
Et pour celles là...

Voilà ce que je veux vous dire : des mamans, il n'y en a qu'une, la nôtre, celle que l'on oublie pas.

Ah ! et puis alors, bonheur de tous les bonheur, à l'heure où j'écris ces lignes, ma Ponette m'appelle pour me dire qu'elle va passer tout à l'heure. Bonheur suprême .

En attendant mieux.

 Je suis désespérée ! non pas au vrai sens du terme, heureusement, mais quand même contrariée. Chez nous il y a un dicton, qui dit :" si tu sèmes des haricots à la Saint Didier, j'en profite pour saluer et souhaiter une bonne fête à tous les Didier qui passeraient par là, tu les récolteras à pleins paniers". 

Alors là ! c'est pas pour cette année, donc. Le jardin est juste dégrossi, pas labouré, rien, et il pleut encore et encore. Pourtant, à cette période de l'année, la plus part des légumes sont déjà entrain d germer, certains sont déjà prêts à être récoltés.  Et dire que la nature était en avance ! Heureusement ! sinon c'était la fin des haricots. Tout ça pour vous montrer quelques jolis boutons de roses !




En fait c'est surtout parce que je n'ai rien d'autre à raconter, ni à vous montrer. Mais notez bien que quand c'est comme ça, ça ne peut que s'arranger ! Bon je ferai mieux de me taire et de faire mon travail !

Ecoutez.

 Encore moins matinal que moi, le jour se lève sur la campagne noyée ce matin. 

Fermez les yeux, écoutez : 




Nouvelles de ce soir.

 Il ne peut pas passer deux jours sans pleuvoir. On y a encore eu droit cet aprés midi. Moi qui projetai une balade ! raté.  Quelques brèves images pour se détendre, et on en a bien besoin. 








Les jours se suivent et se ressemblent, les nuits aussi. Cauchemardesques, la dernière, m'a vu réveillée avec un énorme stress. Mon fils m'appelait et me disait qu'il allait mal. Evidemment je l'ai appelé. Il n'a toujours pas les résultats de ses examens cardio. Il continue sa galère donc. Pas de nouvelle des autres de ma famille. Sans doute pas top. La Ponette est de service ce weeck end. Pas de visite non plus. Il n'y a rien à la télé, que des mauvaises nouvelles. Ce matin je suis allée au marché, les macronistes distribuaient pour les élections européennes. ils m'ont abordée. Je n'ai pas pu m'empêcher de les envoyer se  faire montrer. Les gens autour riaient d'un air entendu. Visiblement je n'étais pas la seule à penser ce que je pensais et disais. Désolée ! Sinon, rien. Ah si, ce matin toujours au marché, une dame a fait le spectacle en nous faisant la messe en public. Le boucher chez qui j'attendais faisait des commentaires. Enfin.  dit il, c'est moins pire que la politique. Je lui ai répondu que moi je préférais la politique, une personne qui appuyait ses propos, me demanda si j'y croyais encore. Je lui ai demandé si elle, elle croyait encore aux paroles de l'évangile. Fin du ban.

 Je suis rentrée chez moi avec beaucoup moins d'argent et pas grand chose dans mon panier. Ainsi va la vie. 


Est ce qu'on va en voir d'autres ?

 On aura tout vu ! ou presque. Je vous ai raconté comment il y a peu (un mois à peine) je m'étais faite sortir d'un jardin, appartenant depuis des générations et transmis aux nouvelles de ma famille. 

Et bien, figurez vous qu'ici, chez moi, en propre (je ne sais pas si le terme est bien choisi, vu ce que je vais vous raconter ) ce n'est pas tellement mieux. Hier alors que le Patou (c'est le maître des lieux, moi en étant la maitresse) s'occupait dans notre jardin, quand tout d'un  coup, il vit surgir à grands pas, le voisin d'à côté.  Celui là même qui pose des caméras avec vue plongeante sur notre maison, qui nous perce les roues des voitures , qui peut être nous filme depuis chez lui, si ça se trouve, vu qu'on ne peut pas sortir de chez nous sans qu'il pointe son nez par dessus son grillage. Celui qui espionne tout et tout le monde aux alentours, arriva au beau milieu de l'allée pour voir ce qu'il faisait. Le Patou surpris, s'exclama "et ben ! de mieux en mieux !" ce qui eut pour effet de voir l'intru se racler chez lui sans mot dire.  

Mais ce n'est pas tout ! comme dirait le Patou ! voilà qu'aujourd'hui, alors que nous étions occupés à tondre, lui, la pelouse, moi, les bordures, je vis un hurluberlu du genre humanoïde, venu effectuer des travaux chez le sus dit voisin entrain d'uriner dans mon jardin, sur mes rosiers ! Evidemment je lui demandais ce qui se passe. Je suis venu aux toilettes me dit il ! c'est qu'ici c'est pas les toilettes publiques, lui répondis je. Quand des artisans viennent chez moi, je ne les envoie pas chez les voisins satisfaire leurs besoins ! On aura tout vu vous dis je ! Bien entendu, je m'attend à des représailles, genre roues percées ou dégats sur l'extérieur , jardin, machines outils,  voitures, maison .... que sais je. Je vous tiens au courant de la suite des évènements. J'espère vous avoir amusé en attendant, mais je me pose quand même la question : est ce qu'on va en voir encore beaucoup d'autres des comme ça ? 

Si comme moi.

 Evoquer sa mémoire, ne pas oublier. Ne pas l'oublier. Hier elle aurait eu 100 ans. Je ne sais pas quelle aurait été sa vie si née 20 ans plus tard, elle avait bénéficié de tous les progrés sociaux dont nous avons pu profiter. Si comme moi, elle aurait choisi sa liberté. Si comme moi, faute d'amies de proximité, elle aurait eu un blog pour s'exprimer. Si comme moi, elle aurait pu choisir sa destinée. Si comme moi, elle aurait quitté sa terre d'Auvergne, au point de la regretter. Si comme ses autres filles, elle aurait galéré. Ce que je sais, c'est qu'elle n'a pas choisi. On ne choisissait pas à son époque, pas encore tout à fait. Et maintenant, choisit - on vraiment ? Ses 2 belles soeurs, à peine plus agées qu'elle ont connu un contexte plus favorable et s'en sont trouvées plus libres. Beaucoup d'autres, comme elle, ont eu la même destinée. Ses amies d'alors, ses proches, ont, elles aussi, bien galéré. Une vie faite de labeur, de servitude, de pauvreté. Pourtant, elles nous ont élevés, nous leurs filles, eux leurs garçons. Et bien élevé. Certains d'entre nous s'en sont mieux tirés, d'autres moins bien encore. A quoi ça tient une vie, quand on n'est pas du bon côté du manche ? A quoi ça tient une vie quand on se crève à la gagner ? 

Je regarde mon écran blanc. Je cherche des mots à aligner. Elle, c'est les heures qu'elle alignait, tantôt à la cuisine, tantôt au bucher. Tantôt aux champs ou à l'étable, tantôt au jardin ou au poulailler. Dès son réveil, levée la première, elle s'occupait de la maisonnée. En attendant notre réveil, elle tricotait, cousait ou reprisait. Puis elle nous préparait pour l'école avant d'aller à l'étable, soigner les bêtes, la traite, le pansage, le nettoyage...  revenir à la maison s'occuper des petits derniers, faire la lessive, ranger le linge, qui parfois s'entassait "au pouillu" comme elle disait, aller aux champs retravailler, revenir faire à manger, et repartir une fois le repas avalé, s'occuper de nos devoirs au retour de l'école, repartir soigner les bêtes, retourner aux champs aussi, si l'ouvrage l'y attendait. Pas de revenu pour son travail. pas de répit pour son dos meurtri. Pas de soutient de personne, pas même de son mari qui logé à la même enseigne, se réservait les travaux les plus durs, les charges les plus lourds et partageait avec elle toutes les tâches ingrates, à la ferme comme aux champs, aux bois où il fallait s'approvisionner pour se chauffer et cuisiner. Parfois la Francine, notre voisine, venait pour un conseil, une aide ponctuelle. C'était ainsi, dès qu'il y avait un problème grave à la maison, une bête malade, mon père à la santé fragile ou vacillante, un d'entre nous, blessé, "va chercher la Francine" nous disait - elle. Et la Francine venait.  La Francine se dévouait. Parfois, la présence de quelqu'un peut réconforter. 

Non, si j'ai aimé mon enfance à ses côtés, je n'aurais pas voulu vivre sa vie. La mienne est tout de même bien plus aisée. 

Je me demande souvent si elle aurait, comme moi aimé faire des photos et voyager.  Elle aimait se promener. Aimait les fleurs, la nature et tout ce qui y vivait. Elle était  la protectrice des animaux, de tous, sauf des serpents qu'elle craignait. Elle avait peur de l'orage, mais le bravait. Elle aimait ce qui était beau, ce qui était bon, ce qui était bien. Bien s'habiller, elle avait beaucoup de goût pour nos toilettes, les siennes, elle avait celle du dimanche qu'il ne fallait ni user ni salir, car il n'y en avait qu'une qu'elle gardait pour les sortie, comme aller au bourg chercher le pain, les commissions quand il en manquait, chez le médecin ou à la ville. Le reste du temps, elle portait le même tablier, quelle déposait quand il était sale ou  trop usé,  pour un autre moins délabré. Elle aurait aimé avoir des bijoux, des habits neufs et comme nous, peut être aussi parfois se parfumer. Elle aimait la mode qu'elle suivait en regardant les catalogues de "La Redoute" ou des "3Suisses" qu'elle recevait. Pas question pour elle de dépenser le moindre sou si durement gagné. Les "recettes" étaient constituées des allocations dont les plus fortunés se moquaient : "pour ça q' ils font des gosses ", disaient - ils, oubliant qu'eux aussi en profitaient,  et des ventes des quelques veaux, cochons ou  litres de lait produits par ses 3 ou 4 vaches qu'elle trayait assise sur sa selle à 3 pieds, Il coulait mousseux dans un grand seau en fer blanc avant de le passer dans des bidons que le laitier venait chercher. Parfois, elle récoltait un peu de crème sur le dessus, pour son café. Quand il n'y avait pas assez de lait pour justifier le passage du laitier, elle faisait de fameux fromages qu'elle faisait sécher dans la cave, sur de la paille, dans une caisse remplie de petits arterons  (ce sont des vers minuscules fins comme de la poudre gris jaune), ici on les appelle ainsi, en Haute Loire, ils disent des "artisous ou artisons", suivant le coin, qui fourmillaient et rendaient bon et parfumé donnant au fromage toute son authenticité. C'est d'ailleurs sous cette appellation qu'aujourd'hui, les gens de la ville, les fins gourmets,  peuvent les trouver. 




Le reste, la production du grain par exemple dont une partie était échangée contre du pain bis chez le boulanger, servait à l'alimentation du bétail. Les légumes, nous n'en mangions que lorsque le jardin en produisait. La viande c'était celle du cochon, parfois  un poulet ou un lapin qu'elle préparait en civet. Ah le civet de la mémé ! lequel d'entre nous ne s'en serait pas mangé les doigts ? Jusqu'au plus jeune de nos enfants qui ont eu la chance de pouvoir y gouter ! Quand mon père avait vendu, bien vendu, il faut le préciser, un veau ou des cochons, il rapportait parfois des biftecks ou du poisson :  des harengs, ou des merlans, ceux qui sont les moins chers sur les marchés. Elle les cuisinait alors dans une grande poêle en fonte qui prenait la place de la marmite des pommes de terre pour les cochons, dont j'aimais tant me régaler. Cuite dans un fond d'eau de vaisselle, celles du dessus à la vapeur, prenaient une saveur si particulière inégalable et disparue aujourd'hui. De temps en temps j'agrémentais ces merveilles d'un peu de beurre ou d'une fine tranche de jambon tirée du saloir, sur une tranche de pain grillé sur le dessus du fourneau. Que c'était bon ! A le bon gout des choses simples de notre enfance ! Parfois elle nous racontait ses souvenirs, de quand elle était petite, cela éveillait en elle un goût si particulier, qu'à l'entendre on le percevait aussi. Celui des caramel que sa mère leur faisait à son frère et à elle. Celui des beignets aux pommes, celui des bons biscuits de Savoie, des madeleine, des oeufs en neige, dont elle maîtrisait parfaitement la technique et qui nous régalaient lors des fêtes de famille comme une communion, un banquet de moisson ou une tuade du cochon. Les autres fêtes, c'était la fête patronale qu'il ne fallait pas manquer parce que c'était la seule distraction autorisée. C'était quand pendant les vacances, les tatas ou le tonton Charlot venait, quand la Jeanne, sa copine, venait à la maison. Parfois, une autre de ses copines venait aussi, la Denise, pour aider lors de gros travaux, la Ginette une fois par an à la fin de l'été, lorsque les gros travaux des champs sont achevés, elle venait avec son appareil photo et prenait des clichés de toute la maisonnée. Tout à l'heure, je me demandais si, comme moi,  elle aurait aimé faire des photos. A cette évocation, je suis sûre que oui. Elle aimait tellement les regarder ! C'est à Ginette en particulier, que nous devons  nos souvenirs immortalisés. Elle aimait beaucoup lire. Dans le grenier, il y a encore des revues aux quelles elle était abonnée, Lisette, que j'adorais feuilleter, bonne soirée, modes et travaux dont elle s'inspirait des modèles pour ses ouvrages de couture ou de tricot. Et sur la fin de sa vie, de nombreux ouvrages dits du terroir que ses filles lui procuraient. J'ai un plaisir immense quand je reviens dans notre maison à retrouver tous ces objets, livres, brochures qu'elle avait gardé. Souvenirs du temps qui passe, du temps trop vite passé. Souvenirs de notre enfance. Souvenirs des larmes et de la sueur de tous ceux qui nous ont accompagnés. Evoquer ma mère, c'est aussi redonner à toutes ces femmes leur dignité. Leur souvenirs  doit  nous  rappeler que rien n'est jamais définitivement gagné. Qu'elles se sont battues pour des droits qu'elles n'avaient pas, dont parfois, elles n'ont même pas bénéficié. Pour tant de choses que nous devons préserver. 

Bon anniversaire, MAMAN.

Au jour le jour

 Pour faire suite à mon article précédant, profitant du soleil, je suis revenue au jardin. Les fleurs redevenues belles offraient leur parfum et nectar à plein d'insectes butineurs, grappilleurs, suceurs et profiteurs du soleil.





Comme il n'était pas si tard, je décidais de tenter une balade un peu plus lointaine. 





A travers champs, à travers bois, je m'émerveillais de ces cadeaux de la nature toujours parfaits. La vie n'est pas si compliquée au fond. Je m'étonne tous les jours que l'humanité ne l'ai pas encore compris et n'en ai pas percé le secret. Laissons les fous de côté et continuons, nous, de l'apprécier.

Des histoires de fous.

Après une bonne semaine pleine de beau : temps, surprises, fêtes, réjouissances, l'orage annoncé pour aujourd'hui est venu hier pour faire place à un soleil radieux.  Seulement, c'est hier que je l'aurais apprécié, moi, le soleil radieux, pas trop chaud avec beaucoup d'air et un vent frais. Nous aurions pu aller marcher avec la Ponette et son chien pour me consoler du départ de son frère, qui comme toujours me laisse désemparée. C'est donc dès le premier (et seul coup de tonnerre), précédé de quelques centièmes de seconde par l'éclair unique qui a rayé le ciel, qu'il a repris la route jusqu'à je ne sais quand qu'il revienne pour quelques jours nous rendre visite. S'il était venu, c'était pour une bonne raison.  Mercredi, son père fêtait le septième anniversaire d ses dix ans. Son copain d'il y a longtemps, fêtait, lui le quatrième anniversaire des siens 10 ans. C'est donc une semaine conviviale qui s'est déroulée dans le cadre de notre maison. pour l'occasion on avait trouvé un joli bouquet 


De beaux cadeaux , comme cette tablette toute neuve dont vous apercevez un bout de la boite sur la droite du bouquet, l'heureux bénéficiaire, ne manquant pas une seconde pour l'expérimenter, tel que vous pouvez l'apercevoir au dos du bouquet. 


Quelques tablettes supplémentaires d'un chocolat bien aromatisé ayant compléter la panoplie du parfait tabletteur professionnel. 
Puis vint le vendredi, le samedi et le dimanche, qui comme je vous l'ai dit se passa sous une pluie battante, pendant que mon visiteur préféré reprenait la route pour le pays du fromage. Profitant d'une acalmie, je fis un tour au jardin, voir si la foudre, ici était tombée. Les pauvres fleurs baissaient la tête, certaines se plaignaient en silence et d'autres pleuraient abondamment.






Cela me fendit le coeur,  et je pleurais aussi en pensant à demain, à la tâche immense qui nous attendait tous  pour remettre ce monde d'aplomb avant qu'il ne chavire complètement et nous pousse à la dérive, encore plus loin. 
Aujourd'hui, cela va mieux et le soleil est revenu, mais le monde dérive toujours. 

Quoi de neuf aujourd'hui ?