Une histoire simple. Assez compliquée.

Voulez vous que je vous raconte une histoire ? Une histoire banale de pauvres parigots arrivés en province pour s'installer et vivre heureux ? Dans un si riant jardin ?
Avec des papillons comme ils n'en avaient jamais plus vu ?
 Un lilas mauve et double à faire rêver même des provinciaux insensibles, euh non je voulais dire insensés à la beauté  vraie ?

 Une tonnelle un peu sophistiquée , euh non je voulais dire rafistolée.
 des pivoines parfumées et d'une suprême beauté ?




 un Flocon endiablé ?




Et une Plume inspirée, euh non, je voulais dire déconcertée ?
Bien alors je vais vous raconter.
Pour Ambre qui se demande encore ce que c'est que cette histoire d'empereur.


C'est ici qu'ça s'passe

Tristesse et joli bouquet

Je suis triste ce soir, je viens d'apprendre la mort d'Arthur ,mon petit pensionnaire de l'été dernier. Il est mort dans un accident de la route. Ecrasé par une voiture, juste à côté de son jardin. Mon frère trés ému l'a porté en terre. Arthur le petit diable n’aboiera plus et ne causera plus de déboires à sa voisine qui n'aime pas les chiens. Qui ne tolère aucun bruit. Violette l'autre toutou le cherche désormais. Il était son compagnon d'infortune depuis bientôt deux ans. Deux ans de bonheur et de complicité. Adieu Arthur, bon chien.
Sinon m'en suis venue dans mon jardin et j'ai encore pensé à vous. Pour Heure Bleue, et pour ma Ponette, voilà ce que j'ai trouvé :

Demain si le soleil lui vient en aide elles seront encore plus belles, à demain donc !

Un diner presque parfait ? Ou sacrée soirée ? .

Fichtre ! Je ne sais pas quel titre choisir pour vous parler de ma soirée d'hier. Donc je ne vous en parlerai pas. Voyons plutôt côté jardin, c'est plus... enfin vous voyez ...










Oublier

Pas top ce mardi pascal. Pas top, il fait humide froid et gris. Pas top la maison est vide de vie mais pas de soucis. Pas top parce que la morosité appelle la morosité. Oubliées les journées passées à flemmarder. Oubliée l’insouciance et les rires d'autrefois. Du temps où il faisait bon être ensemble et en bonne santé pour profiter de la vie. Oubliés les jours heureux sans le chagrin des jours pluvieux. Même mes balades ne sont que des sorties plus ou moins gâchées. Le temps qui manque, ou bien ne s'y prête pas, et les espoirs déçus, le temps perdu qu'on aurait pu passer à autre chose. Bref, une mauvaise semaine en perspective parce qu'elle n'a pas si bien commencée que ça.


Pourvu que la barre soit redressée à temps et qu'enfin on puisse repartir d'un meilleur pied. L'eau qui coule sous le pont devrait nous y inciter, mais la lune troublée ne va - elle - pas contrarier les plans et les projets ? Le temps qui file à chaque instant, la rivière qui se brise et se fracture en cascade ne pourraient bien ne laisser que ruine et désillusions. Je pense à toi Minou, prend soin de toi. Ne te laisse pas grignoter par les aléas, rongé par le mal, englué par les tracas  et les peines qu'il te faut oublier. Ne laisse pas le mal gagner. Bats toi, on va t'aider.

SHB

Suite à nos échanges, avec Heure Bleue, voici l'an dernier :






de vraies merveilles !😘

Balades

Avec tous ces imprévus, et actualités perturbatrices, je me rends compte que j'ai pris du retard dans mes comptes rendu de balade. Comme le temps s'y prêtait, j'ai emmagasiné plein de jolis coins dans mon appareil. Sachant que vous, vous n'êtes pas bégueule et ne ferez pas la fine bouche (pas comme au club hier) devant certains clichés jugés pas assez... trop.... pas dans le ton.... juste des prises de vue.... Ben oui, y en a qui font juste de la photo, pas de la sculpture  ni des montages sophistiqués.  (du coup je n'ai pas montré les miennes, NA !)  !    Et en attendant que la maison se remplisse pour 3 jours, avec sans doute d'autres balades en perspective, voici quelques clichés.
Tout d'abord dimanche, temps ensoleillé mais vent froid, c'est à couvert le long du lac de St Pardoux que nous avons marché prés de 3 h avec ma Ponette adorée. Que c'était agréable ! belle discussion belles évocations de souvenirs : les miens, les siens, les nôtres.  Supers moments.



Le lendemain c'est seule que j'ai arpenté (essayé du moins ) les routes pour une balade balisée en rouge et dont, encore une fois, je n'ai pas vu la couleur ! Ouaips !
 En désespoir de cause je me suis rabattue sur ce joli village  du sud de la Haute vienne, et ne le regrette pas du tout et pour finir lors du retour une vue sur l'autre face des tours de Chaluçet.

Mercredi, nouvelle balade en forêt de Courbefy, réserve naturelle et d'étude de la faune sauvage.
Petit passage à la chapelle du village abandonné ( il faut toujours se méfier des généreux investisseurs) ici   avant de descendre aux bonnes fontaines, puis continuer au coeur de la forêt.
Devant moi déambulait nonchalant un joli faisan, hélas mon objectif pas assez puissant nous a privé d'un beau cliché, mais ceux ci étant de plus en plus rares (les faisans, merci les chasseurs ! les jolis clichés aussi, oui, je sais !) je considère avoir eu beaucoup de chance. Il était magnifique !


Les maçons de la Creuse

Voyez ces monuments .... le Louvre et l'Odéon, Notre Dame jolie....
 Citation empruntée au site géoculturel des artistes du Limousin, dont je salue le mérite :

"Attribuée au maçon Jean Petit, dit Jan dau Boueix, cette chanson, dont il existe de nombreuses versions et qui est évoquée par Martin Nadaud dans ses Mémoires de Léonard, ancien garçon maçon, est parfois considérée comme étant l’hymne des Creusois. Très populaire parmi les Limousins exilés à Paris notamment, elle a été reprise et interprétée de nombreuses fois, notamment par Martin Cayla et Jean Ségurel, auxquels elle est parfois abusivement attribuée."

"On a fait des chansons
De toutes les manières
Sur les joyeux garçons,
Les guerriers, les bergers.
Pour ne pas répéter
Une chose ennuyeuse,
Amis, je vais chanter
Les maçons de la Creuse.
Quand revient le printemps,
Ils quittent leur chaumières,
Laissant leurs grands-parents,
Leurs enfants et leur mère.
Cachant leur désespoir,
Les filles amoureuses,
S’en vont dire « au revoir »,
Aux maçons de la Creuse.
Les voilà tous partis,
Pour faire leur campagne,
On les voit à Paris,
En Bourgogne en Champagne,
Ils vont porter ailleurs,
Leur vie aventureuse,
Ce sont des travailleurs,
Les maçons de la Creuse.
Tous les chemins de fer
Qui traversent la France,
Et tous les ports de mer,
Ont connu leur souffrance,
Les canaux et les ponts,
De la Seine à la Meuse,
Pourraient citer les noms
Des maçons de la Creuse.
Voyez le Panthéon,
Voyez les Tuileries,
Le Louvre et l’Odéon,
Notre-Dame jolie,
De tous ces monuments,
La France est orgueilleuse,
Elle en doit l’agrément,
Aux maçons de la Creuse.
Au retour de l’hiver,
Ils sont près de leurs belles,
Les souffrances d’hier,
S’oublient vite près d’elles,
Et toute une saison,
Les filles sont joyeuses,
D’avoir à la maison,
Un maçon de la Creuse.
L’auteur de la chanson,
N’est pas un grand poète,
C’est un garçon maçon,
Buvant sa chopinette,
Sans envier autrui,
Sa vie s’écoule heureuse,
Ils sont tous comme lui,
Les maçons de la Creuse."


Évidemment comme vous tous j'ai été émue par le drame culturel qui a frappé Notre Dame.
Pourtant je vais dénoter dans le paysage et  au risque de  choquer certaines âmes sensibles, je vais vous livrer le fond de ma pensée.
Si triste que soit le sort de ce chef d'oeuvre d'architecture dont on ne peut qu'admirer la beauté, cela ne   peut faire oublier la souffrance humaine qui est celle de bon nombre de nos compatriotes pour ce qui nous concerne et celle de bien d'autres parmi le monde. Sort  au quel tous les crocodiles de la planète qui s'émeuvent pour Notre dame,  la main sur le coeur, là où le portefeuille bien garni les protège, restent insensibles pour les uns,  continuent d’aggraver pour les autres.
Voir une telle avalanche de promesse de dons, car ce ne sont que des promesses, me choque profondément. Comment  une véritable débauche financière de cette nature est elle possible alors qu'on nous rabâche à longueur de journée sur tous les tons et avec tous les arguments philosophiques, économiques, culturels, j'en passe et des moins bons, que les caisses sont vides, qu'il nous faut mettre la main à la poche, accepter de payer plus pour avoir moins, qu'on ne peut pas entretenir ni l'école, ni les transports, ni la santé, ni la culture, ni le logement, ni la solidarité, ni l'aide aux plus démunis, aux sans abri, ni l'accueil aux populations immigrées, ni les crèches, ni les hôpitaux, ni les maisons de retraite, ni  tout ce dont un peuple issu d'une grande nation comme la notre a construit, ni  augmenter les salaires, ni les pensions,  ni améliorer les conditions de vie et de travail ? Comment  peut on, comme ça d'un coup et sans retenue, trouver autant de moyens financiers  en si peu de temps ?
Il faut qu'ils arrêtent 5 minutes de nous prendre pour des buses. 'Ils" : le président en tête, la banque Européenne qui met les peuples sur la paille, - souvenez vous de la Grèce qui est obligée de vendre ses iles au plus offrant pour couvrir sa dette !- les trumps et compagnie qui n'hésitent pas à financer des massacres au proche Orient et ailleurs, où ils ne se soucient pas du devenir des monuments historiques ni de leur préservation...  les grands groupes financiers qui mettent les gens sur la paille, exploitent leurs salariés de manière éhontée pour les jeter comme des kleenex  pour un meilleur profit... Je crois que la liste est longue.
Alors ma pensée va à tous les gens sincères qui pleurent un patrimoine, qui pleurent leurs souvenirs, mais elle va surtout à tous ces ouvriers, maçons de la Creuse et d'ailleurs qui ont, génération après génération   pendant des siècles mouillé de leur sueur, de leur sang et de leur larmes, les pierres brulées  de cette cathédrale, comme les pierres d'autres monuments souvent au sacrifice de leur vie pour que nous ayons ce patrimoine, que nos décideurs ne savent ni protéger, ni préserver. Seulement s'en servir à l'effet esbroufe, à l'image de qui nous subissons.

Un air d'autrefois.

"En haut de la rue Saint-Vincent, un poète et une inconnue,
S'aimèr'nt l'espace d'un instant, mais il ne l'a jamais revue.
Cette chanson, il composa, espérant que son inconnue,
Un matin d'printemps l'entendra quelque part au coin d'une rue."
(La Complainte de la Butte)


C'est de "l'espace de l'instant" que je voudrais que vous me parliez.

Histoire inattendue, éphémère, dès lundi !


Bercée par la musique de la rue, je ne me rendais pas compte que l'heure tournait. il était déjà midi 3/4 et je n'allais pas tarder à devoir regagner mon poste au rez de chaussé du 114 de la rue Marcadet. C'est là que je travaillais pour une grande entreprise du service public de l'époque. J'avais coutume lors de ma coupure repas d'aller errer quelques rues plus haut. J'aimais ce quartier où l'ambiance n'était comparable à celle de nul autre. Fait de demeures simples et populaires autant que de riches villas appartenant à quelques célébrités, il en émanait une douce mélancolie, celle des années cinquante où j'étais née. J'avais grandi bercée par Mouloud, la môme et Francis Lemarque. Dalida résidait à deux pas et Nougaro enchantait l'avenue Junot. Je me rendais souvent en haut de la rue Custine où je savais trouver à la quincaillerie du coin ce dont j'avais besoin et ne trouvais pas ailleurs. Je prolongeais doucement jusqu' à la rue Saint Vincent dont les vignes me rappelaient mon coin de campagne. Passant rue de l'abreuvoir, j'imaginais les boeufs encore liés venir se désaltérer avant de reprendre leur labour. Je revenais tranquillement par la rue des Saules et coupant les rue Lamarck et Caulaincourt, je regagnais la rue Francoeur avant de dévaler les escaliers de la rue Cyrano de  Bergerac. Les studios Pathé me faisaient rêver, et c'est dans les étages d'un immeuble adjacent que je retrouvais Romain que je laissais là tous les matins. J'étais à deux pas de mon travail et  d'ordinaire, je regagnais vite mon bureau. mais ce jour là rien ne se déroulait comme les autres jours. Lors de mon périple, j'étais tombée sous le charme d'un artiste de rue qui maniait l'accordéon d' une dextérité remarquable accompagnant sa voix magnifique à vous couper le souffle. Je restais longtemps comme hypnotisée, là face à lui, rien que pour le plaisir de l'écouter. Ce fut une belle rencontre, je ne le vis qu'une fois, mais l'espace d'un instant, la butte retrouvait pour moi ses airs d'autrefois. 






Ah la vie de campagne !

Et dire que je regrette ! non mais, faudrait pas se fiche de la g... du monde non plus ! ici c'est pas tout à fait le bagne, des galères il y en a partout et le passé c'est le passé, il faut bien construire des choses. C'est ainsi qu'aprés avoir déserté la ville, nous avons entrepris de restaurer notre vieille bicoque et en avons fait un nid à peu prés douillet, avec un jardin, même pas bien grand et des vaches autour, enfin pour l'instant, tant que la ville ne nous dévore pas encore. Avec des chats. Il y en a encore un qui, traine par ici, le Patou me disait hier qu'il y en avait un nouveau, pareil à celui que je surnomme le pépé jean.
 C'est chaussette qui l'a invité un jour, un soir plutôt. Nous entendions un drôle de miaulement et cela nous intrigua. Nous sommes donc aller voir et avons vu Chaussette entrain d'appeler quelqu'un. Peu de temps aprés nous l'avons vu revenir flanqué d'un gros matou dont il s'était fait un copain. Nous n'avons jamais su d'où il était venu ni à qui il était. Mais il est resté et se partage les menus entre nos chats et ceux de la voisine. Mangeant à tous les râtelier, le pépé Jean ressemble fort à celui de mon enfance et dont j'évoque  la mémoire ici

Mais maintenant s'il y en  a plusieurs ! Diantre, moi qui me lamentais de n'en avoir plus que 4, je vais encore me faire avoir !
 Bref en attendant, je profite de ce post pour vous faire une confidence : si je n'avais pas mes chats, je crois que je prendrais des vaches. Des comme celles que j'avais avant, du temps de mon enfance.
Je sais, je vais encore vous ennuyer avec.... et ben non ! je vous emmène en balade. J'ai découvert la semaine dernière, c'est à dire vendredi et dimanche de nouveaux espaces fort agréables fleuris et colorés avec des cerisiers sauvages.

Ah, la vie de quartier !

Ah, la vie de quartier ! J'avoue que depuis que je suis à la campagne, j'ai un peu oublié ce que c'était la vraie vie de quartier. enfin d'un quartier comme celui que j'ai connu jadis. Avec son magasin Franprix en bas de l'immeuble, qui faisait une avancée sur l'avenue, formant une terrasse  que surplombaient les logements d'habitation. C'est là que nous vivions. La vieille voisine du huitième étage y  faisait descendre son chat  dans un panier relié par une corde à son balcon, et nous admirions la patience de l'animal qui ne s'est jamais sauvé et n'est jamais tombé !
C'est Romain qui le premier avait repéré son manège et avait vendu la mèche. Cette vieille peau sans cesse houspillait les enfants, coupables de jouer dans la cité, de prendre les caniveaux pour des canaux, les pelouses pour des stades et les halls d'immeuble pour des parloirs. cette voisine les avait pris à partie, lui et ses copains, parce qu'il jouaient dans la cour et faisaient trop de bruit. Les enfants ne se plaignaient guère, mais ils se moquaient ouvertement d'elle. C'est ainsi que j'en sus plus et que dorénavant je guettais son manège car j'étais curieuse de voir comment elle opérait, la vieille bique !
Il y avait aussi la gentille voisine qui habitait juste à côté de chez nous et qui de temps en temps  nous conviait à prendre un verre ou un café. Il y avait aussi celle de l'immeuble en face où nous habitions avant. Avant, c'était avant la naissance de la Ponette. Maria qu'elle s'appelait. Elle nous aimait beaucoup. Son chien Tom n'aimait pas rester seul et grattait la porte en aboyant de façon désespérée. Quand la Ponette est née,un samedi matin, c'est Maria qui a gardé Romain. Nous avions, avec cette femme réfugiée de la guerre d'Espagne, de longues conversations sur son passé, sur son présent. Nous avons participé au baptême de son petit fils et fait la fête avec sa famille. Quand nous sommes partis, je crois bien qu'elle a pleuré presque autant que moi. Il y avait encore Madame Travert, c'était son nom, c'est pour ça que ça s'écrit différemment. Elle faisait peur aux enfants, parce qu'elle était différente. Ils l'appelaient "la madame de travers", parce qu'elle était atteinte de la maladie de Parkinson. C'est dur pour un enfant d'entendre certaines choses. A force de patience, j'avais réussi à ce que les miens ne la repoussent pas. Mais je voyais bien dans leur regard qu'ils n'aimaient pas être face à elle. La gêne est toujours là, même quand on appelle à la combattre par la tolérance et le respect. Quand nous avons quitté la ville et ses tours pour venir à la campagne, j'étais loin de me douter de ce qui m'attendait. Je savais que je ne retrouverai jamais ce que je venais de quitter. Je n'étais pas gaie ce premier jour d'aout 1996. Je ne savais pas encore que toute ma vie je regretterai le choix que j'avais fait.
Arrivés à la campagne, aprés avoir enduré les désagréments causés par notre logeur, un vieil avare aigri et sans gêne, il n'y avait que deux habitations où nous allions vivre désormais. Mais quel enfer ! Croyez moi !Il y avait d'abord le locataire voisin, un homme peu avenant et sûr de son bon droit d'être ici chez lui, partout où il n'y avait encore personne. Vieille habitude prise qu'il ne comptait pas abandonner de sitôt. Il y avait son propriétaire qui lui était partout chez lui, chez les autres plus encore. Vieil ivrogne malfaisant et procédurier, autant qu'ordurier, du reste. C'est là que je compris que nous n'avions rien à faire ici. Malheureusement nous venions d'acheter, il n'était pas question de décamper. Nous dûmes nous battre, procéder à des dépenses considérables pour faire valoir nos droits. Renoncer à d'autres. Pendant pres de 20 ans nous avons été les parias. Pendant 20 ans nous avons subi les mauvais regards, les troubles de voisinages, les commérages, même si nous avons décidé d'ignorer tous ceux qui nous tournaient le dos ou du bout de leur sabot, les séquelles sont importantes et ne se solderont jamais. Et on nous parle encore de délinquance juvénile ? Je vous assure que la sénile existe bel et bien et ne se trouve pas dans le neuf trois !!
Même si nous avons tout de même choisi d'avancer envers et contre tous, s'il fallait refaire un choix, je vous jure que ce ne serait pas celui là et que j'y resterais dans mon HLM du 9 - 3 !
A tous ceux qui peuvent penser que la vie à la campagne n'offre que bien être et repos, je veux dire que je suis la preuve vivante qu'il n'en est rien. C'est bien pour les vacances et les loisirs, mais pour y vivre, je sais, y a des fois où on se dit qu'il y a des bons côtés, mais là, TINTIN !!!

Fleurs nouvelles



C'est pas tellement que j'avais rien à dire ni à faire aujourd'hui, mais j'ai lu chez Ambre qui me demande si j'ai un cerisier dans mon jardin. alors comme son PC rame beaucoup, même trés beaucoup, je vais venir avec une poignée de cerises en fleurs. Et comme il y a aussi des pommes des poires et des scoubidous, vous savez ce truc qui vous gratte quand on le met dans le cou, chez nous on appelle ça des grattes cul d'ailleurs), j'ajouterai un pécher, un romarin et des tulipes. Que  chacun fasse donc sa cueillette à sa guise et reparte content, pendant que moi je vais fuir le voisin qui répare sa mobylette et me casse les oreilles que j'ai déjà bien mal en point.





















Premier avril et tradition.

Lundi nous sommes allé en grande banlieue limougeaude. je veux dire chez belle maman à près de 40 km du centre de la capitale limousine. Mon mari pour jardiner et moi bien sûr pour ne pas jardiner. Je me suis donc promis une longue balade sur les chemins environnants. Mais impossible de trouver un point de chute à la fois sympa, pas trop difficile, verdoyant ensoleillé et agréable pour une balade enchantée et pas trop physique. Rien n'ayant réuni les conditions adéquates, j'ai kilométré toute l'après midi au volant. Quelques photos médiocres que je n'afficherai pas, plus tard, je suis rentrée. Et à la question : "Alors as tu fait une belle balade "? La réponse a été : "non" et à la question suivante "Où as tu été ? La réponse fut : aux alentours des bois de par ici ! Clac ! j'avais déjà fait le coup une fois que j'étais allé assez loin,
visiter la ville de Nontron. A la question "Où es tu allé ? J'avais déjà répondu  sans me démonter et avec une spontanéité que je ne me connaissait pas : à la cathédrale ! Mais nous n'étions pas le premier avril !

La vie de chateau

  Pourquoi cette salle est-elle si déserte ? Pourtant, on dirait bien qu’il y a peu quelqu’un était dans cette salle, il a laissé des saleté...