Calme reposant

 Toujours au rendez vous. Elles ont moins chaud, se désaltèrent dans une petite mare en marge du plan d'eau sur laquelle un héron voltige.  Seulement effrayé par mon approche, il  s'envole aussitôt. Le temps d'un clic et le voilà dans le boitier.  Une intruse ? semble s'être glissée dans le troupeau. Je n'ai pas vu de Vosgienne ressemblant à une Ferrandaise, par contre je sais que certaines Ferrandaises peuvent ressembler à des Vosgienne. Je suis trop loin pour distinguer l'intruse, mais il semblerait bien que ? Je zoome un peu, même stature, même pelage qu'une breignée noire, peut être un peu moins haute de l'arrière train, mais elle est jeune, ses corne en forme de croissant à la pointe noire rappellent étrangement la Vosgienne, mais il y a aussi des Ferrandaises avec le même port de cornes, alors ? J'hésite (oui, oui, même moi !) Je penche quand même pour la seconde. Elle serait le seul spécimen Vosgien dans ce troupeau, mais pourquoi pas. 







Et puis avant la sieste, il y a le biberonnage, toutes les mamans  sont occupées par leur bébé, déjà grands pour certains.

Une heure et demie plus tard, je repars avec 225 photos. Je ne suis pas venue pour rien. Je n'ai toujours pas regarni le frigo, mais qu'importe, je suis amplement rassasiée de belles images. La semaine se déroule calme et fraiche, demain sera un autre jour. Vendredi, je reprends un dernier petit goût de vacances. Et ce weeck end, mon frère et ma belle soeur rentrent des leurs, ils passeront dimanche soir, histoire de mieux couper la route. 8 heures c'est long, mon frère est fatigué, on le comprend, aprés tout ce qu'il a vécu ces derniers mois. Ils dormiront à la maison et repartiront le lendemain. Ils retrouveront leur quotidien. Souhaitons qu'il soit plus tranquille.

ça va ça vient

Dans une de mes réponses je vous promettais un complément au billet précédent. Je ne suis pas certaine d'arriver au bout de celui ci, je vais essayer de faire vite, avant que le net reparte en sens interdit. Les vacances sont donc définitivement finies, enfin pour celle de l'été. mon frère et ma belle soeur sont repartis vers d'autres lieux plus enchanteurs que celui qui constitue mon quotidien. La Vendée est accueillante, ils ont bien moins chaud que chez moi. Nous avons terminé nos moments de convivialité ensemble avec un aligot (par 40° !) mais ma belle soeur voulait à tout prix que je lui en prépare un (on en trouve pas, parait-il vers chez elle, !) en plein centre du département du Puy de Dôme ! tu parles, où c'est qu'on va en trouver, pardi ! Elle voulait aussi faire une "promenade" au plan d'eau de Rochechouard, nous avons donc fait 45 km aller et autant retour, pour qu'elle reste assise sur un banc le long du parking qui borde le lac, pendant que moi, je m'extasiais, et je vous montre les photos, là !







Vous comprenez pourquoi ça m'était bien égal qu'elle reste toute la soirée assise sur son banc, le long du parking à l'ombre d'un platane ?  Mais ses efforts furent récompensés puisqu'elle a pu déguster son aligot. Pendant ce temps, j'ai rencontré un monsieur charmant qui me voyant arriver, appareil photo en bandoulière, m'a demandé de prendre les vaches en photo, plutôt que lui. Je l'ai rassuré quant à mes intentions, puis nous avons discuté vaches. Il a prétendu bien les connaître, ce dont je ne doutais même pas, sauf, quand il m'a affirmé que certaines étaient croisées avec la race Salers. Aprés lui avoir précisé que la Ferrandaise était en effet issue d'un probable croisement, trés ancien, entre la Salers et la tachetée de l'Est, je lui ai toutefois certifié que celles qu'il avait devant lui, étaient bien d'authentiques Puydômoises de race Ferrandaise pure, et que le herd bock de cette race existait depuis les années 1880 et que donc, elle était bien reconnu comme pure race depuis.  Voilà voilà, j'étais contente de faire ma savante et c'est pas bien. Mais vous me connaissez, s'agissant de vaches, surtout de celles ci, il était impossible pour moi de rester sur des approximations. 

Quelques autres  clichés ? Peut - être ?




Sinon, j'occupe mon temps avec mes dernières prunes, celles de mon jardin, cette fois, car les fois précédentes j'avais bénéficié de celles d'un gentil voisin (il y en a peu, mais il y en a quand même), de mes amis de Gourdon, au passage, j'ai retrouvé une photo du lavoir du billet de vendredi




Autre chose, entre deux panne d'internet, j'essaie de classer mes photos, enfin d'en ranger quelques unes dans mes dossiers. C'est compliqué !  et je me souviens aussi qu'au mois de juin, quand j'étais allée en Auvergne, alors que je vous montrais le Puy de Dôme dans la brume, vous expliquant que quand le Puy de Dôme met son manteau,


le bois de Liard a son chapeau, je vous avez promis aussi une photo du Bois de Liard, alors, le voilà


Je l'ai revu entre temps, il n'avait ni chapeau ni manteau, et moi, j'étais bien triste. 

Je ne vous avais pas non plus parlé du coin le plus moche du département du Puy de Dôme ? Parce que quand je suis allée en juin rendre visite à la famille, il faisait chaud, trés chaud et comme tous les Clermontois d'origine, nous sommes allés mon fils et moi au bord du lac d'Aydat, pas d'autres animaux que des ânes, et quels ânes ! en plus des vrais. 





Pour en revenir à ce qui m'occupe,  j'ai encore deux bassines de confiture à cuire. Mais avant il faut que je décape le chaudron,  parce que lors de la dernière cuisson, c'est lui que j'ai fait cuire ! par manque de surveillance, ce que c'est de faire deux choses à la fois ! moi qui avait déjà assez de travail. Sinon, vendredi aprés midi, j'ai fait une longue balade avec ma Ponette qui vient de récupérer un chien. Je n'ai pas de photo car je n'ai pas voulu l'effrayer, mais je vous promets, ça viendra. 

Les vacances sont finies.

 Dimanche 20 aout, il est 15 h 45, les vacances sont finies. Presque. Et j'ai le coeur gros. Comme à chaque fois.

Peut être vous ont-elles paru longues, bien courtes, elles furent, en vérité.

Quelques jours en Bretagne début juillet, où mon mari et mon beau frère ont investi un lourd et long chantier. Refaire l'électricité aprés avoir remonté toute une maison qui a brulé : je ne m'imaginais pas ce que cela pouvait représenter. Pendant ce temps, je me promenais le long de la côte, sans enthousiasme, en réalité. Les jours tantôt gris, tantôt gris, parfois plus gris, je les ai eu mes cinquante nuances, j'espère que vous me croyez. 




Puis un brutal retour au coeur de l'Auvergne, où j'ai mes racines. Celles ci s'étiolent petit à petit. 
Les vraies vacances, où un intermède pour une halte sur le Causse, aussi chaud et ensoleillé que la bretagne fut grise et faîche. avec mon fils, elles viennent de s'achever. 






Juste au moment où d'autres vacanciers sont venus le remplacer.
Ceux ci repartent demain vers une autre destination que nous espérons sera plus propices aux belles balades. Mais sans moi. Et hier, j'ai raté, parce que j'avais négligé de m'équiper de mon appareil photos, ce qui auraient été le fleuron de nos sorties et escapades. Mais il faisait tellement chaud, l'air était si irrespirable, que je n'avais pas l'énergie de transporter tout mon Bazard sur mes frêles épaules ! 
Demain une météo plus clémente semble se diriger vers nous. Mais c'est la rentrée. Les vacances c'est fini.


Destination Auvergne.