La rentrée des classes.

À la demande générale de Gwen toute seule, le devoir de Lakevio du Goût reprend du service.
C’est la rentrée, lectrices chéries.
La rentrée, ce sont des rencontres.
La rentrée, c’est la fin des vacances.
La rentrée, ce sont des séparations.
Cette toile de Mr Balding me dit quelque chose.
Mais quoi ?
Et à vous ?
Que dit-elle ?
Que vous inspire-t-elle ?
S’il vous plaît, lectrices chéries – et lecteurs -, dites le à tous lundi prochain. 




C'est la rentrée aujourd'hui et j'ai pas envie. Ceci comme toutes les rentrées et depuis toujours.
 Fini nos petites rencontres le soir au clair de lune, tout prés du vieux muret. 
Ludo venait s'assoir avec moi le temps d'une cigarette. Nous échangions nos réflexions sur la tristesse de ce monde, nos impressions sur la beauté des choses et nos illusions sur la capacité des hommes à retenir de leurs erreurs pour ne pas les recommencer.
 De temps en temps soeurette, son chiffon à la main,  passait sa tête dans entrebâillement de la porte, sur les recommandations de maman et vérifiait que nos échanges n'avaient rien de plus que de philosophiques. Elle ne savait pas bien sûr que pour nous les choses sérieuses commençait toujours aprés l'extinction des lumières, une fois que bercée dans ses rêves elle ne pouvait plus rien cafter. 
Je rentrais sur le coup des 21 heure, Ludo faisait semblant de repartir dans son quartier; Toute la maisonnée rassemblée et maman rassurée, chacun rejoignait sa chambre. C'est aprés 22 heure que tout pour moi commençait. Ludo réapparaissait, faisant crisser légèrement le gravier sous son pas et moi je descendais. Nous nous embrassions au pied du gros platane et sur le banc de pierre.... chut, c'est un secret !
Tous les jours depuis deux mois, se répétait le même scénario ou presque. 
Demain sœurette retrouvera les bancs de son école, pour elle les choses sérieuses vont commencer, c'est le CP,  pour  moi c'est la dernière année au  lycée et pour Ludo, la faculté. 
J'avais un devoir à faire pour lundi, c'est ce sadique de prof de français qui nous l'avait infligé mais je n'ai pas eu le temps. Vous pensez bien que pendant  tout ce temps j'ai eu bien d'autres chats à fouetter !


confidences pour confidences

Alors voilà, je viens et je me confie à vous. Je me confie à vous puisque j'ai confiance en vous : vous qui me lisez, qui parfois posez un petit message à la suite de ce que je pose ici sans délicatesse, plutôt brut de pomme comme on dit en Limousin. Sans retenue malgré la pudeur qui me retient. J'ai confiance en vous car je vous sais bienveillants, à l'écoute et plutôt empathiques. Sympathiques devrais- je écrire car vous l'êtes assurément.
Je me fou complètement de ceux qui viennent ici par simple voyeurisme, ils ne m’intéressent pas, pas plus qu'ils ne s' intéressent à moi. Moi ou quelqu'un d'autre ? Et aprés qu'est que  ça fout, puisque ils ne s'attarderont pas, ne partageront pas et ne se pencheront pas sur le problème exposé, ou sur l'état d'esprit évoqué.
 Ce soir   j'ai envie de vous dire des choses importantes comme par exemple, vous mes amis que je sais ne pas être virtuels car vous existez avec des pseudo : Ambre, Fabie, Xoulec, HB, Le Gout, ou encore Praline, Virvolte, Mamy lit ou  Adrienne, Anne,  peu importe, vous êtes là et ça suffit. anonymes parfois sous les traits d'une Ponette, d'une Zibeline ou d'une Bicounette, j'ai envie de vous confier des choses comme des rêves. Des rêves qu'on aurait fait avant pendant qu'il en était encore tant. 
Par exemple, comme : l'homme que j'aimais n'était pas mort et il m'accompagnait sur les sentiers, sur les parcours de mes errances et c'était bien. Ensemble on faisait des projets. Il y avait des étapes nous conduisant vers l'inconnu. Cet inconnu que nous abordions ensemble avec complicité. Rien à voir avec ce qu'on est obligé d'imposer si on veut exister. Exister vraiment, avec de vrais projets. Des projets qu'on ne concrétisera jamais car ils sont diamétralement opposés. L'un regardant vers l'Est, l'autre au Sud ou à l'Ouest.  Bref avoir parfois, souvent, même, l'impression de s'être trompé de chemin, de vie et de destinée.
 Ce soir j'ai envie de crier. De Crier car j'ai l'impression qu'on m' a volé la flamme de mes désirs de mes envies, Qu'on m'a volé la flamme de ce qui peut embellir la vie. Qu'on m'a volé ma vie.
Cet aprés midi, j'ai fais une balade, en pleine rêverie. Quand je suis revenue à la maison, tout avait disparu. Il ne restait qu'une illusion. Celle d'un moment vécu hors du temps, hors du cadre qui était ma vraie vie. J'ai trouvé ça trés triste. J'ai eu envie de pleurer. J'ai eu envie de crier. J'ai eu envie de hurler. Mais mes cris, mes pleurs et mes suppliques sont restés vains. Inaudibles, perdus dans le boucan infernale du quotidien. Par la vie de tous les jours, celle qui se concrétise  et à laquelle on ne peut pas échapper puisqu 'elle  nous taraude et nous talonne sans concession.
J'ai eu honte aussi d'avoir d'autres prétentions. L'homme que j'aime est toujours mort et celui qui vit à mes côtés ne le remplacera jamais. Pourquoi ne puis je pas l'accepter ? Pourquoi ne puis je pas aimer ce que j'ai puisque je n'aurais jamais ce que j'aime ? pouvez vous m'éclairer ? Pouvez vous, mes amis, me dire d'être sage ? Pouvez vous me guider sur le chemin de la raison ? Oh je sais, nul besoin d'être sage. Il suffirait  de se satisfaire du nécessaire. Ne point avoir d'ambition.  Mais sans ambition, est il possible de n'être rien d'autre qu'un mouton ?  Oui je sais j'ai la prétention d'avoir, moi, des tas d'ambitions. Précisément.  En particulier celle de vouloir être libre et heureuse. N'est ce pas une légitime requête que puisse faire une femme de mon âge, qui n'a plus le temps d'attendre et qui n'a plus non plus le temps d'avoir des illusions ? 
C'est triste quand même de se dire au soir de sa vie, qu'on est passé à côté d  e bien belles histoires et qu'il n'est pas juste de n'avoir qu'une chance et pas le droit de se tromper !
Mais pour en revenir à ma balade de la journée, quitte à se tromper, pourquoi ne pas tenter d'explorer des horizons plus lointains que ce que sont les simples lignes du quotidien. Virvolte par son voyage en Corrèze m'a incité à  revenir aux pieds des cascades de Gimel. Je vais vous offrir quelques vues de celles que j'ai prises cette aprés midi.










Et puis nous sommes sans arrêt rattrappés par la dure réalité. Vous avez vu comme ces lieux sont beaux. Et bien des esprits pervers et complètement fous ont entrepris de les polluer. voilà qu'ils veulent installer des éoliennes tout près du bourg ! A quoi ça sert que d'autres  se décarcassent pour vouloir le préserver ?

Sacrée princesse !

avec
ou sans y a pas à dire c'est une sacrée princesse !

Les vacanciers

Ils sont arrivé... puis reparti et comme toujours quand quelqu'un repart, j'ai ce pincement  au coeur et ce sentiment de vide. Je n'aime pas les départs, même si j'ai toujours quelque chose à faire et à m'occuper.
Quelques jours ensemble, avec ceux que l'on aime, même si on ne part pas de chez soi, c'est un air de vacance qui s'installe. Un sentiment que rien ne peux nous atteindre, que rien d'autre qu'être ensemble n'a d'importance et ce désir de prolonger le plus possible ce temps qui nous est offert. Ce cadeau magique du "être ensemble". Comme je l'aime, autant  que   ce " se satisfaire du
 rien " qui va nous occuper.
Ces 2  jours sans horaire pour manger, pour dormir,  ce vivre sans contrainte, sans complication et ce bonheur de parler de tout de rien de ce qui nous rassemble, même de ce qui nous inquiète avec comme seul sentiment celui du partage et de l'échange. Se souvenir, évoquer, rire et même si on devait pleurer, le partage et la compassion qui souvent l'accompagne serait vécu comme un bonheur. Un plaisir simple. Une occasion de communiquer. Je suis une solitaire mais en même temps une grande communicante.
Merci à vous qui êtes passé, détournant votre route pour me consacrer ce moment d'éternité, qui peut être va vous manquer pour réaliser d'autres projets et que vous auriez pu différemment utiliser.
Merci de m'avoir consacrer ces moments qui m'auraient manqués.
 Ne pouvant venir à vous, vous êtes venus à moi, comme le fit Lagardère, mais sans épée, inutile pour toucher mon coeur  et sans l'ensanglanter !
Oui j'ai aimé ces moments. oui j'ai aimé nos balades à la fraicheur du soir, nos rigolades, nos fous rire  autour de notre table devant un verre ou plusieurs de Tarani rosé, manger la pompe aux pommes et même oublier  de vous donner le morceau que j'avais pour vous garder pour la route avant que vous ne repartiez. Nos cagettes de poires, de prunes, de pommes et de confitures dans votre coffre bien rangé, devront la remplacer. Et puis il y a ce que vous m'aurez laissé : ce sentiment qu'il y a toujours un coin et un moment pour être heureux. Il y a aussi ce projet que nous avons esquissé : se retrouver tous ensemble dans pas longtemps pour quelques jours autour d'une grande table, même si ce n'est pas notre table de tous les jours, ni celle du passé. Faire en sorte que cette table puisse exister et qu'à l'aube de notre vieillesse, avant que le temps ne s'achève, reste une table inoubliable pleine de rencontres, de partage et d'un souvenir heureux auquel on pensera plus tard, avant de traverser le dernier pont,  avec ce brin de nostalgie qui dira qu'on l'a beaucoup aimée et  appréciée.




Un coup pour pas grand chose

Mauvaise balade hier. J'ai cherché dans ma collection de circuit et j'ai sélectionné une où parait il je devais trouver des troupeaux de moutons avec leurs clochettes, leurs chiens de troupeaux, leurs bergers etc... Le sentier des agnelles qu'elle s'appelait cette balade. Je n'ai trouvé que quelques bovins et même si cela ne me déplait pas, cela n'avait rien de magique, une rivière à sec et deux agriculteurs en chemise entrain de labourer. Peu d'ombre, beaucoup de goudron et une chaleur à couper le souffle. Partie depuis le matin pour mieux respirer, j'ai cru que je ne terminerai pas tellement les 8 km parcourus m'ont parus longs. Donc je suis tré déçue et n'ai que peu d'images à vous montrer.
 une vieille charrette abandonnée
une famille entrain de picniquer
 le bourg d'où partait la balade
 la rivière presque à sec que j'ai traversé plus haut sur son cours  complètement asséchée.
quelques poissons sous l'arche du pont mais on ne les voit pas. et un soleil à tout cramer avec un vent chaud à tout desséchée.
J'ai diné d'une pomme et bu ma bouteille d'eau avant de rentrer prendre une bonne douche, me redésaltérer, et manger un vrai repas sur le coup des 4 h du soir. Bref une journée pour rien si ce n'est la visite de ma Ponette aprés sa journée de boulot.
Aujourd'hui je vais retenter une sortie mais plus calme avec de l'ombre !

Sur les pas de la mandragore (suite)

Quelques vue de Bussière Boffy et de ses environs








 

 quelques uns de ses habitants
Ho Galinette !

 Mais qu'ont elles à courrir ainsi ? Ont elles aperçu la mandragore ?






Lafayette et Napoléon
l' immigré du village ( Bernard ?)
le lavoir des Boucheries (c'est le nom d' un village)
les ruines du moulin de Lo Pérides
une pierre à moudre de l'ancien moulin de Lo Pérides
quelques traces de civilisation
un vieux pressoir jeté au rebus
Lo Pérides ou l'Eaupéride est le lieu où la mandragore s'est noyée dans l'étang, cet étang est à cheval sur deux départements la haute Vienne et la Charente, le berceau de la mandragore est situé sur la crête de la lande de Frochet où des mégalithes impressionnantes constituent l'essentiel du paysage où la bruyère voisine abondamment avec l'ajonc.





 
Quelques vues du bourg finissent de nous convaincre de la beauté absolue de ces monts de blond, qui nous réservent bien d'autres richesses.





 La mandragore ne s'y trompa pas en choisissant ces lieux pour berceau.
Ces lieux ravagés par le maudit et cruel prince noir lors de la guerre de cent ans.

La vie de chateau

  Pourquoi cette salle est-elle si déserte ? Pourtant, on dirait bien qu’il y a peu quelqu’un était dans cette salle, il a laissé des saleté...