Bonnes et mauvaises, les nouvelles s'alternent.
Aprés une journée assez désagréable lundi, mardi ne fut guère mieux.
Contrariétés s'enchainent ce lundi. J'avais choisi ce jour pour faire pratiquer des analyses médicales, prise de sang et analyse d'urine. Je suis donc partie de bonne heure de la maison, direction le laboratoire. Plein de places pour me garer, c'était parfait. Sauf que : arrivée sur place je me suis aperçu que je n'avais pas pris mon ordonnance. Demi tour donc, direction la maison. Difficile de mettre la main sur ce fichu papier. Enfin, une fois retrouvé, je repars donc dans l'autre sens où arrivée sur place, le stationnement était devenu un peu plus compliqué. Là, il m'a fallu attendre longtemps à l'accueil, pour récupérer "mes étiquettes et ma feuille de soin donnant droit à l'accés au laboratoire. Arrivée au centre de prélèvement, demi tour, ce n'était pas la bonne feuille de soin. Quand j'ai enfin pu accéder au service, trois heures s'étaient écoulées. Mes prélèvements effectués au lever n'étaient plus bons ! re prélèvement donc et attente des résultats qui sans être catastrophiques demandent néanmoins une vigilance continue. Pendant ce temps à la maison, l'heure d'aller chercher le pain avait sonné. Le Patou avait donc pris sa voiture préférée pour se rendre à la boulangerie. Mission accomplie, le repas pris, on a décidé d'aller en visite chez mamie. Petite halte au magasin de bricomarchandises et nous voilà partis. En route, quelques ronds points fumaient encore d'un feu de camp levé depuis peu.
La discussion tournant autour d'une situation scabreuse allant du martyr des poules de la grand mère, qu'un renard en mal de nourriture avait déplumées jusqu'à la situation d'un monde agricole partagé entre productivisme et respect de la nature, le deuxième point n'étant pas le plus facile à faire avancer, j'eus beaucoup de mal à ne pas m'agacer.
La soirée aurait pu être plus calme si, aprés avoir visionné un documentaire sur le monde paysan, du début du siècle dernier jusqu'à nos jours, le débat qui a suivi avait été un vrai débat et non une prise de tête entre un syndicaliste FNSEA, céréalier et producteur de betteraves dans la Brie (c'est dire combien il était au fait et attaché aux petits problèmes de nos pauvres éleveurs de vaches Limousines ou Salers de nos montagnes, et défenseur de leur cause !) et un député écologiste maitrisant mal son sujet d'une part, et de l'autre quelques technocrates acrobates à la solde du pouvoir qui savent, eux, mieux que personne, où se situe le vrai problème.
Tout cela nous conduisant donc, cahin caha ,aux portes du mardi matin, où voulant prendre sa voiture, pour un rendez vous, le Patou se rendit compte que l'un des pneus changés la semaine dernière était déjà à plat. Il prit donc ma voiture et moi, je regardais l'endroit ! Je n'ai donc rien fait ce jour, malgré un joli temps ensoleillé où j'aurais pu aller me promener, faire quelques courses, ou quelques pas dans la forêt et me suis contentée de quelques rangs de tricot et quelques visites sur internet. Mais et c'est là que se trouve la bonne nouvelle, c'est qu'en cherchant autre chose, j'ai retrouvé la trace d'un éleveur producteur d'un délicieux riz au lait, de bons yaourts et de ses vaches que j'aimais tant aller admirer. Parmi elles, la belle Négara que j'avais consolée alors qu'on venait de la séparer de son bébé.
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Négara |
Je ne sais pas si je les reverrai, mais je sais désormais qu'elles sont toujours là, pas loin et que si j'ai de la chance, je pourrais à nouveau les rencontrer.