Spleen le vieux. ou Nostalgie quand tu nous tient.

 Spleen le jeune, ah non, ça je l'ai déjà fait et puis c'est ancien comme sensation. A chaque fois que l'un ou l'autre va et s'en va. 

 Voilà il est parti non pas pour dix huit mois, comme dans la chanson de Juliette Gréco et comme il me l'a précisé en claquant la portière de sa voiture retrouvée. Mais dans trois heures de route, aprés quelques litres de larmes  d'essence écoulées consommés, la clef dans la serrure tournée et la porte de son appartement refermée, son sac isotherme  dans le frigo rangé, il m’appellera pour me dire qu'il est bien arrivé. Sa vie reprendra son cours. Vie à laquelle je suis étrangère, qui ne me concerne pas, avec ses aléas. 

Vie qui est la sienne, faite de hauts et de bas. Avec son travail, ses habitudes, ses copains, ses collègues, ses contraintes, ses joies ? Ses peines, c'est plus certain.  Vie qu'il a construite, comme jadis et avant lui j'ai bâti la mienne. C'est bien, c'est mal, des fois c'est l'un des fois c'est l'autre, mais c'est la vie, le temps qui passe et tisse sa toile. C'est naturel, c'est humain. Il le faut bien. Même si le coeur se serre,même si les yeux piquent et brulent un peu. même si les moment de bonheur sont toujours trop courts, trop éphémères. Ils sont et ont été. Peut être que c'est parce qu'on les a appréciés qu'on aurait envie qu'ils durent et qu'on regrette qu'ils soient déjà passés. 

Nous n'avons pas fait de choses exceptionnelles durant ce mois de congés mais nous l'avons fait ensemble. C'est ce qui compte. Hier nous avons fait une belle balade. Si le temps s'y était prêté, nous en aurions fait bien davantage.  Mais c'est assez pour regretter que ce soit déjà conjugué à l'imparfait. 


Heureusement ma Ponette va passer tout à l'heure aprés son travail, j'écrirai une autre page de joie et la vie continuera. 

Merci à vous qui êtes venus me visiter, lire mes mots posés ici et voir mes photos postées ici aussi. 


Et puisque je ne suis pas la seule nostalgique du cru, je vous partage d'autres vues de mon coin qui vaut le détour pour peu qu'on sache l'apprécier.

le Taurion à Saint Martin Terressus (avant sa jonction avec le Parleur)

Le pont de  chemin de fer à Saint Priest Taurion

La charmante ville d'Eymoutiers

Le lac de Vassivière lors de sa mise à sec


Le lac de vassivière


Le pont de Claveyrolas à Nedde
La vienne à Nedde

Et puis là je vous laisse car la ponette vient d'arriver.

10 commentaires:

  1. bon, espérons que ce commentaire là va passer car je suis (re)venue tout à l'heure sur le précédent message qui n'avait pas encore autant de comms que maintenant, et mon commentaire s'est volatilisé !
    Tes photos sont merveilleuses, merci, ça fait du bien, à défaut de le voir en vrai
    J'espère que ton cafard lié au départ de Romain va passer grâce à ta Ponette, ils se débrouillent bien tous les deux à venir l'un après l'autre :-)
    Bonne fin de dimanche et de gros bisous Délia !

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    1. Purée ces commentaires, je n'ai plus de notification sur ma messagerie, quand j'ai un com, c'est le bordel !
      Oui ils se débrouillent bien tous les deux, elle passe ou m'appelle quand son frère s'en va car elle sait que cela me rend triste. C'est quelqu'un de bien ma Ponette, son frère aussi, en dehors du fait qu'il laisse sa vieille mère dans la tristesse, quand il s'en va gagner sa croute !
      Pour les photos c'est parce que je ne peux pas vous envoyer ces paysages en vrai ! En plus, l'arrivée de ma Ponette m'a fait bâcler l'envoi de mon article, là j'ai mis les photos en grand. Bisous

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  2. Ben j'aurais pu écrire ce texte, puisque je suis dans la même situation...
    Mon fils, le plus jeune, s'en va demain.

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    1. Bien sûr que je penserai à toi demain. Tu as évoqué cette séparation sur ton blog au début de l'été, et puis tu vois comme le temps a vite passé. Il passera aussi vite en attendant son retour. Il s'en va loin ? Il est jeune encore, des soucis en plus. Le mien avait 15 ans quand il est parti en pension. moi j'en avais 12 quand j'ai quitté la ferme de mes parents. Les deux furent une déchirure. Et puis vient la séparation définitive, je veux dire quand ils partent pour leur propre nid. On s'y fait mais c'est triste à chaque fois qu'ils s'en vont. Je compatis d'autant plus que je te sais une personne sensible. Amitiés.

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  3. Ah oui, 3 heures de route, ce n'est pas la porte à côté, mais rassure toi, les miens ne sont qu'à une heure de route, et je peux passer plusieurs mois sans les voir, surtout le plus jeune qui n'a pas d'enfants...
    Ponette va te faire du bien au moral !
    Bonne soirée Délia, je t'embrasse

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  4. C'est pas évident, la distance et le temps qu'il faut pour la parcourir sont de vrais obstacles aux quels nous devons faire face. Mais quand ils sont moins loin, on se dit que s'il y a quelque chose, on est là et que si on a envie de se voir, c'est plus simple. Nous les parents on a passé tout ce temps à leurs côtés, ne plus les avoir, n'a rien de naturel, sauf que c'est la vie et qu'il est normal qu'ils la vivent. La nature ne fait pas toujours bien les choses.
    Je t'embrasse ma Fabie, à bientôt, ici et là.

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  5. Ah ma Delia, ces départs qui broient le cœur, je connais aussi, moins maintenant qu'ils ne sont pas loin de chez moi (1h pour ma fille, 20 mn pour mon fils) bien que, comme le souligne Fabie, on ne se voit pas chaque semaine. Mais ils ne sont pas loin et ça change tout (psychologiquement !!!)
    Je t'embrasse bien fort ma Delia, bon courage ♥

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    1. Psychologiquement, oui, ça change beaucoup de choses. Même si on ne se voit pas, on sait qu'on peut. Gros bisous ma Pralinette.

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  6. Que de souvenirs! Ce fameux pont où j'avais peur. Quand j'étais petit on prenait le train qui allait de Limoges à Eymoutier. C'était bien haut et j'avais peur de tomber dans le Taurion !!

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  7. Oui, Daniel, il est bien loin ce temps où on prenait le train, je le prenais aussi pour aller de Limoges à Clermont. Ce train qui mettait presque 5 heures ! tout un périple. Il s'arrêtait dans toutes les gares aujourd'hui envahies par les broussailles. Seule la partie Limoges Eymoutier est encore en activité et encore pour faire circuler un train touristique l'été, car le reste du temps, je ne sais même pas s'il fonctionne toujours. La dernière fois que j'ai fait le voyage de Clermont à Limoges, j'ai pris un car pour aller jusqu'à Ussel et un autre jusqu'à Meymac. C'est le progrés il parait.

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7 extraits.