Je hais les dimanches !

Pas parce que tout est fermé. Non. Je me suis toujours battu contre le travail du dimanche. Et pour qu'il soit bien compensé quand il est nécessaire aux fonctionnement des services d'urgence, de santé et de sécurité. Le minimum, quoi.
Non, si je hais les dimanches, c'est pour de toutes autres raisons.
La première étant qu'il est synonyme de séparation, de fin, et que je n'aime pas les séparations, ni la fin des histoires qu'on écrit à plusieurs.  La séparation d'avec les parents et la fratrie pour aller en pension et ensuite au travail quand on grandit. Puis celle d'avec les enfants qui s'en vont en pension puis au travail,  quand on vieillit  et parce qu'après lui, vient le lundi et que le lundi, il faut recommencer souvent ce qui nous tient en esclavage et nous aliène.
Les dimanches sont la tristesse de la semaine de ceux qui n'ont pas de lundi au soleil.
Je hais les dimanches aussi parce que pendant que certains se retrouvent et font la fête, d'autres attendent seuls que passe le temps. Le temps qui n'en fini pas de dérouler sa solitude, sa mornitude et que c'est oppressant.
Je hais les dimanches parce que c'est le jour qu'attendent toutes les mères, que viennent leur enfant et que c'est un  déchirement quand vient le moment où part l'enfant.

5 commentaires:

  1. Bonjour Délia, ça sent le vécu tout ça non?
    Oui on pourrait dire tout ça et pourtant la société nous a imposé tout ça quoique encore que les dimanches de repos c'est la religion catholique qui nous l'a imposé au départ c'était pour pouvoir aller à la messe. Puis on en a fait un jour de repos par les politiciens.
    Il faut prendre conscience quand même que notre vie est basée sur le travail, sinon on n'avance pas, on régresse. j'entends souvent des gens se plaindre lorsqu’ils ne travaillent pas car ils n'ont pas de passions et ne savent que travailler et s’ennuient lorsqu'ils sont au repos. Le gros problème ce sont les salaires qui ne sont pas en rapport du travail fourni mais ça c'est un autre sujet. En ce qui concerne les séparations oui c'est triste et les enfants en subissent eux aussi les conséquences très souvent. Qu'y faire refondre la société ? il n'y a qu'une solution à cela et ce n'est pas la meilleure.... Alors qu'elle solution? Personnellement je n'en ai pas hélas. En lisant ton article je repensais à cette vieille chanson de Georgette Plana je crois "les roses blanches" à chaque fois elle me faisait pleurer.
    j'ai bien senti dans ton article une grande tristesse et c'est bien légitime.Alors on continuera à haïr les dimanches chacune pour des raisons personnelles sans pouvoir ne rien y changer.

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    1. Tu as raison, le travail est une source de richesse et devrait être facteur d'épanouissement. D'ailleurs je n'en réfute pas les le sens ni l'utilité non plus le rôle sociale dont je sais trop l'importance. Si j'ai pu m'épanouir, c'est bien grâce à lui. Par contre, et c'est ce que j'ai voulu exprimé par cet article, la séparation dont il a fallu que je vive le déchirement, m'a conduit à haïr les dimanches. Quant à la société, j'ai ma petite idée aussi pour la changer et rendre nos conditions de vie et de travail meilleures, mais visiblement ce n'est pas encore pour maintenant et avec jupiter c'est non seulement compromis, mais la marche arrière est bien enclenchée et pour un sacré bout de temps ! Belle journée à toi. Des bisous.

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    2. Oui j'ai bien compris au travers de tes lignes une souffrance. La vie n'est pas facile hélas. Bisous et à plus.

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  2. Il y a tellement de douleur dans ton texte... Je comprends l'angoisse de la séparation, le vide après les départs. J'ai toujours eu un pincement au coeur le dimanche soir à l'id&e de la semaine à recommencer... J'avais trouvé la solution à l'âge adulte : je ne travaillais pas le lundi et j'ai adoré ça ! :)
    La maison qui se vide, bien sûr, c'est un peu dur. Mais pas longtemps ! Il y a le rangement pour s'occuper et mille choses à créer.
    Non, en fait, j'aime aussi le dimanche parce que j'aime le temps, laisser du temps au temps comme disait l'autre ! Et que je ne m'ennuie jamais.

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    1. Non moi non plus je ne m'ennuie pas, je dis juste que je haïs les dimanches parce qu'ils nous séparent des êtres qu'on aime. Je n'ai pas dit que la raison, que ce soit le travail ou l'école (bien que je haïssais aussi l'école) n'étaient pas nécessaires.

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