C'était un dimanche, un dimanche comme il en faut. Un de ceux où on passe son temps les pieds dans l'eau tellement il fait trop chaud.
Hier nous avions décidé d'un pic nique sur les rives de la Dordogne et d'une balade sur les crêtes ou d'une sortie en gabare.
Partis tôt à la fraiche, sac à dos, et tout l’attirail qui va bien, nous avons pris la route pour les confins de l'Auvergne. Là où dans un temps ancien, les forestiers corréziens descendaient leurs cargaisons de bois jusqu'en basse Gascogne.
En effet, le gabarier abattait lui même son bois, le débitait et le transportait de la montagne jusqu'à Argentat sur des gabares qu'il avait lui même fabriqués. La gabare était ensuite manœuvrée sur les eaux du fleuve parfois capricieux et tumultueux jusqu'à destination. Là, elle était transformée en bois de chauffage ou d'autre utilité. Il revenait à pied remontant le fleuve par les chemins de hallage, ce
qui représentait jusqu'à une quinzaine de journées de marche, plusieurs
fois par an.
L'excellent ouvrage qu'il fournissait en faisait quelqu'un de respecté.
Christian Signol a consacré plusieurs de ses livres à l'histoire de ces hommes laborieux. Parmi lesquels la rivière espérance qui fut d'ailleurs adaptée pour la télévision.
Nos pas nous portant le long du chemin de halage, nous avons quelque peu profité du magnifique panorama décrit par les rives de la Dordogne, avant de casser la croute après avoir enfin dégoté une boulangerie d'ouverte
(bonjour le massacre quand on voit autant de commerces fermés dans nos
petites villes au charme fou. Ah on n'a pas fini d'en payer des taxes de
x% pour aider tous ceux que le système a fait disparaitre !)
Quittant Argentat, nous avons pris la direction des Tours de Merle avec l'intention de faire une balade autour du site. Il s'agissait de faire un petit circuit de 8 km sur les crêtes dominant la vallée de la Maronne (rien à voir avec moi qui ronchonne tout le temps !) Adossées à la colline dans leur écrin de verdure, ces tours sont les vestiges d'un riche passé. Elles appartenaient à une lignée seigneuriale depuis le XI e siècle qui se divisait en trois branches principales, puis au fil de l'histoire elles ont été abandonnées pour des lieux plus cléments. Les ruines de ces tours se situent presqu'aux confins du département du Cantal.
Une fausse direction nous a fait quelque peu dévier notre route et c'est par une petite route escarpée que nous avons atteint notre objectif. La chaleur aidant, nous sommes allés jusqu'aux tours et avons abandonné l'idée de la balade. Une autre fois sans doute ou alors peut être !
Puis nous avons repris la route en sens inverse. C'est à la fraiche que nous avons repris notre bâton de randonnée pour une balade aux alentours de la maison. Sans conviction toutefois.
Bonjour délia j'aime beaucoup ton style d'écriture c'est joliment dit avec finesse j'aime beaucoup. Un beau dimanche avec de belles balades tu en as fait des kilomètres dis donc, courageuse en plus; Très belles tes photos je vais encore t'en prendre quelques unes tu sais pourquoi... Bonne fin de journée ici encore très très chaude. A plus je reviendrais car j'ai sauté un article trop occupé à mon autre blog. Bizs
RépondreSupprimerY a pas de problème, tu prends ce qui te fait plaisir (ce qui te fait besoin on dit chez moi, parce qu'avant dans nos campagnes, on ne connaissait que le besoin !)
RépondreSupprimerNous avons eu un orage la nuit dernière du coup la température est retombée un peu, mais y avait besoin ! J'ai vu que tu avais mis sur pied un nouveau blog. Va -t-il remplacer celui de balade en Provence ? IL va falloir que je mette le lien ici d'ailleurs. Bises chaleureuses.
Bonjour les amies,
RépondreSupprimereffectivement Délia avant de poursuivre la lecture de ton article et de voir que tu en parlais, j'allais dire que la 1ere fois que j'ai entendu parler de gabarre c'était dans le feuilleton Rivière Espérance que j'avais adoré, je n'ai pas lu le livre. Et toi?
J'aime aussi beaucoup ta façon de raconter, je te l'ai déjà dit, et également tes photos.
Des bisous pour toi et une belle journée
Coucou Ambre, oui, ce feuilleton a marqué les esprits, pourtant à une époque où il y avait encore un semblant de culture à la télé. J'ai lu la rivière espérance, comme à chaque fois, les adaptation cinématographiques sont un petit peu différentes, mais j'ai trouve assez fidèle la version télé. J'ai lu beaucoup de livres de Signol que j'adore. C'est un auteur régional et il est trés apprécié par les Lotois Corréziens. Je vous remercie toi et Marie pour vos encouragements, je vais essayé de ne pas trop vous décevoir ....
RépondreSupprimerAujourd'hui, le temps est couvert, mais il fait déjà chaud, cela sent l'orage. Je vais chez la coiffeuse, tout à l'heure, on verra bien ce qui en sortira (je veux dire ma tête, si encore elle n'en fait qu'à la sienne). Bisous et belles journée.