Mes chéris, ce devoir est le dernier que je vous propose.
Je vous aurai proposé cent-soixante devoirs !
Pensez que je me suis mis dans l’idée de vous soumettre le premier de ces devoirs le 9 juillet 2019 quand Lakevio en a abandonné l’idée.
Le sujet de ce dernier devoir est triste.
D’abord parce qu’il est question d'une perte évidemment.
Mais surtout parce que c’est la mort d’un symbole.
La dame que vous voyez sur la photo est retournée « ad patres » hier, dans un silence quasi général.
Celle qui remplit, involontairement j’en suis sûr, les rêves de tous les ados des années soixante a tiré sa révérence.
Si vous vous racontiez ce que vous auriez dit de cette dame lors de la dernière cérémonie à laquelle est assistera…
Si une lectrice chérie ou un lecteur non moins chéri voulait prendre la suite, ce serait sympa et je me plierais volontiers à cette discipline car je ne souhaite pas du tout abandonner ce blog que je squatte depuis 2003 avec une infidélité à une autre plateforme jusqu'en 2006.
Que vous dirais je ce matin pour cet ultime devoir du lundi ? Que je ne connaissais pas cette dame que je trouve jolie et que je n'en avais même jamais entendu parler. Il faut dire que je ne m'intéressais pas à la mode non plus. Pas plus du temps de mon jeune âge que maintenant. Contrairement à ma copine Martine qui en suivait toutes les péripéties. Je me souviens bien que dans la cour du collège, les filles comparaient leur tenue vestimentaire, une fois posé la blouse obligatoire à tous pour une meilleure assimilation des mathématiques. Dans ce cadre de verdure où nous nous sentions prisonniers, filles et garçons, nous n'avions pas le loisir de nous afficher dans des tenues jugées inappropriées, en effet. La mère tape dur qui manageait ce collège, sévissait si durement que nos tenues libérées nous auraient coûté bien trop cher. Nous nous efforcions donc de n'exister qu'un samedi aprés midi et un dimanche sur deux. Je vivais trés mal cette période. Bien sûr lors des vacances nous nous libérions volontiers de toutes ces contraintes et pour moi, c'était surtout l'occasion d'en retrouver d'autres : celle de la ferme familiale. Bien sur lors de moments de répit, j'allais rendre visite à Martine et découvrais dans les magasines que vendait sa mère la mode dernier cri. Mais je n'y attachais que peu d'importance. moi mes tenues vestimentaires se résumaient au port des vêtements que mes cousines de la ville ne portaient plus. Je trouvais cela normal et naturel. De temps en temps, maman nous conduisait chez la couturière, histoire de nous faire faire une jolie robe mais c'était seulement pour les grandes occasions, comme une communion ou un mariage où nous étions invités.
Dans ce milieu des années 60, donc, je m'intéressais plus à la marche du monde et aux aventures de Che Guevara qu'à l'invention de la mini jupe. Je ne crois pas avoir manqué un épisode de sa campagne de Bolivie, plus tard, je retrouvais les moments forts de son combat, à travers ses oeuvres, que bien sûr je lisais avec un grand intérêt. J'avais déjà suivi de prés les élections présidentielles de 1965, c'était pour moi une évidence, ce combat mené dans la montagne des Andes, me concernait aussi. Puis il y eut mai 68, et je confirmais mon attrait pour la politique. La vraie. Celle qui parle du peuple et lui donne des droits. Je crois que je n'ai jamais dévié de mes choix et plus tard mon engagement fut total pour cette cause.
Si la cause des femmes et leur libération avaient dépendu de la mini jupe, je crois que cela se serait su. Fort heureusement des engagements bien plus profonds et de bien plus longue date y ont présidé. La mini jupe en est probablement une des résultantes. Et c'est bien. Seulement, certains se sont cru pousser des ailes et c'est moins bien. Vive la liberté y compris vestimentaire. Et tant pis pour ceux qui ont eu les idées courtes.
Je ne dirais rien à propos de la décisions de notre profémérite comme dit Gwen, c'est son choix. Mais il va nous manquer ce devoir du lundi, même si on ne participait pas tout le temps et avec plus ou moins d'inspiration. Par ce biais, on a pu découvrir de jolis talents, d'autres façons de voir les choses et au final on a beaucoup gagné à se lire, s'écrire et se connaître. Un grand merci à lui d'avoir pris la relève. La barre était haute, mais il n'a pas failli.
Tu as été engagée très tôt, je t'admire.
RépondreSupprimerJe me suis contentée d'essayer d'être "Robin des Bois" combattant les injustices, autant que je pouvais le faire.
Bonjour Fabie, je ne sais pas si j'ai tellement de mérite, je suis née au bon endroit pour ça, voilà tout. Tu as autant de mérite que moi. Si tout le monde fait un petit peu, c'est chacun qui gagne beaucoup. Et toi tuas fait, tu n'as pas attendu, tu as porté ta pierre à l'édifice. En la matière, il n'y a pas de petite ni de grande pierre, toutes se valent et toutes ont leur place. Je t'embrasse.
SupprimerChère Delia, je commence par les dernières publications, c'est à dire LA FIN dans LA [MA] FAIM DES AUTRES ... Je partage tes deux chutes, n'ayons pas d'idées courtes ... ainsi que ta conclusion concernant M. le Goût des Autres dont je ne connais pas le prénom, étant arrivée seulement en décembre, grâce à l'amie GWEN que je salue au passage ! "Demain est, sera un autre jour" ! Chacun(e) peut proposer un thème de temps à autre, ce serait intéressant et surtout perpétuerait ces échanges riches, continuant de prendre du temps les uns pour les autres ... Belle journée à toi !
RépondreSupprimerBonjour Emma, son prénom, c'est Patrice. Mais s'il n'a pas choisi son prénom, au moins ila choisi son pseudo. "Le Goût des Autres" indiquant par là même combien il attache d'importance aux goût des autres - que nous sommes, tous,- et aussi son grand respect pour nous touis. C'est pour cela que quand je m'adresse à lui, quand je le omme, je l'appelle "le Goût" puisqu'il en a aussi beaucoup.
SupprimerJe crois aussi que ta proposition mérite d'être creusée. Qui va commencer ? Qui va venir lire ? Comment s'organiser ? Comment s'y prendre ? Mais ce qui serait intéressant, c'est que chacun à sa manière poursuive cette oeuvre de partage. Chacun avec son style, sa personnalité, son énergie et sa disponibilité. Si je devais m'investir dans cette tâche, peut être vous proposerais je de venir partager un rêve, devenu réalité, et s'il ne l'est pas encore, que faudrait-il pour qu'il le devienne ? Ou bien alors, je vous parlerais de... vaches !
Mais comme toi, je trouve intéressant ce partage et devoir s'en passer, certes nous le pourrons, mais cela va nous manquer.
Belle journée à toi également.
Dans son genre, Mary Quant a osé faire ce que peu (dont Jean Patou ou Joséphine Baker) n'avaient osé faire avant elles.
RépondreSupprimerElles n'ont pas eu le même effet que Gisèle Halmimi ou Simone Veil mais plus que nombre de politiciens qui ont utilisé les femmes comme repos du guerrier plutôt que comme partenaires égales et ayant droit au respect réel.
Ils ne l'avaient pas fait, mais en étaient les précurseurs. Je pense que Mary quant a porté sa pierre à l'édifice. Il n'y a pas de petites pierre, la sienne avait son importance. Mais il faut voir dans sa démarche, une suite à des actions antérieures, comme elle en précéda beaucoup d'autres.
SupprimerQuant aux politiciens, pardi, laissons les à leurs préoccupations et faisons progresser les nôtres. Sans nous, ils ne sont rien.
Eh bien ! quelle différence entre tes souvenirs et les miens ! je suivais la mode, comme ta copine Martine, mais il faut dire que contrairement à toi j'ai de très bons souvenirs du collège où ne sévissait aucune "mère tape dur" (quelle tristesse, ce genre d'individus !). C'est peut-être de là qu'est né chez toi le sentiment de révolte contre les injustices, né très tôt comme le souligne Fabie ! le Che, je n'en reviens pas, je ne me suis intéressée à son combat que des années plus tard !
RépondreSupprimerQuant à la décision de Patrice, cela se comprend même si on est tous tristes de cette décision.
Je t'embrasse bien fort Délia !
Bonjour Ambre. La tristesse de l'existence de ces individus c'est surtout qu'elle affecte la nôtre ! Combien de vies gachées à leur actif ?
Supprimerbeaucoup de questions sans réponse en tout cas. Je t'embrasse ma belle.
excellent! bien dit! et je m'y reconnais assez bien, la spécialiste de la mode, c'était ma copine de classe, bref, il y aurait encore un autre billet à faire là-dessus ;-)
RépondreSupprimeret oui, c'est un plaisir de venir lire les autres devoirs, chaque lundi!
Tu as raison, il y aurait tellement à dire sur plein de sujet, de quoi alimenter des belles chroniques pour qui voudra se lancer dans ce défi. Belle journée à toi.
RépondreSupprimerJe fais partie de ces personnes (rares ? Je ne sais…) qui n'ont jamais eu beaucoup d'intérêt pour la mode et ses échos. Ce qui est important à mes yeux sont plutôt ce les femmes donnent à voir ce qu'elles portent dans la tête et sur le cœur plutôt que sur le corps. Et là on découvre le mystère des beautés humaines.
RépondreSupprimerJe crois qu'on veut nous faire voir certains côtés de l'être humain, surtout. Si aimer la mode n'empêche en rien d'apprécier l'être humain qui s'en habille, il faut bien reconnaitre que certains qui auraient des intérêts loin des nôtres, s'attachent à nous faire considérer que le superficiel de la chose. Je suis comme toi, je préfère l'intérieur à l'extérieur.
SupprimerPour ce qui est des propositions de Patrice, prendre la suite des « devoir du lundi » peut parfaitement être une œuvre collective, une forme de « tournante » qui n'entraînerait aucune foudre des autorités judiciaires ! :-)
RépondreSupprimerBien sûr. Il faut en définir les contours, au moins pour ne pas se retrouver à 3 sur le même tour et rester longtemps à attendre que quelqu'un se dévoue. Cela demande une certaine organisation. C'est à étudier en tous cas.
RépondreSupprimerCet engagement depuis ton plus jeune âge, je t'admire ma Delia ! Bien que participant à des actions ponctuelles, je n'ai pas ton tempérament.
RépondreSupprimer(Je revendique l'appellation de "Profémérite" ! hihi).
Gros bisous ma Delia ♥
Tu as bien raison de revendiquer, d'ailleurs tu as des adeptes, car il me semble avoir lu le terme profémérite chez d'autres personnes. Bonne journée à toi. bisous.
RépondreSupprimerDommage que tu aies supprimé ton dernier billet :(
RépondreSupprimerJ'ai fait un effort, j'ai remis les images !bisous et bon anniversaire !
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