Complètement givré 2

 Le lendemain je vis que la nuit avait été fraîche pour ne pas dire glacée. Le jardin était de verre. Je m'amusais un peu, trainant mes pieds dans le givre et la rosée. 





Il était temps, si je voulais en profiter vraiment d'aller explorer les bords de la rivière, mais le soleil se faisait plus haut et le givre fondait. Qu'importe, cela pouvait faire de beaux clichés. Alors j'y suis allée.















Lorsque je me suis approché de cet arbre aux couleurs magnifiques encore, un jeune couple avec leur enfant s'apprêtait à rentrer. Le papa appelait son enfant, je ne comprenais pas bien ce qu'il disait et croyant qu'il m'interpellait (je comprenait qu'il disait "madame, madame"), alors au lieu de m'enfuir comme dans la chanson, je m'approchais. Nous échangeâmes quelques mots, comme bonjour. Tandis que son père risquait une  photo avec son portable, le petit était intrépide et vint vers moi,   je lui dis quelques mots aussi, le complimentant sur sa beauté . Je ne sais pas s'il comprit mais me gratifia d'un large sourire. Etaient ils venu de Béthanie, de Palestine ? D'Iran ? Ou de Serbie ? Ils venaient de quelque part, Avaient ils choisi leur exil ? Etaient ils heureux ou malheureux ? Avaient ils fui la guerre ? La famine ? L'intolérance de quelques fanatiques haineux ? Je ne leur demandais pas. Je leur proposais juste de les prendre en photo tous les 3 face à ce décors magnifique. Hésitant, le papa sembla gêné par ma proposition mais fini par accepter aprés que je lui ai expliqué que je voulais juste qu'ils aient un souvenir de cette belle journée et qu'un si beau décor ferait un joli cliché, mais que je ne voulais pas pour moi, avec mon appareil, mais pour eux, avec leur portable. La dame me tendit son téléphone et je fis ma photo face à ce pont,  sur fond de feuilles mortes, sans m'occuper s'ils étaient juifs ou chrétiens, musulmans ou bien rien. Rien comme moi qui suis athée. Ils étaient de simples gens qui se promenaient. 

 Ils me remercièrent  et pour moi, j'immortalisais l'endroit que en effet était sublime. 



Je continuais encore un peu en faisant des ronds dans l'eau

 



puis je rentrais chez moi non sans avoir remarqué ce chat, avant d'aller retrouver les miens.





Il était 13 h  passé quand je me décidais.  La météo annonçait de la pluie pour la semaine qui venait. Le ciel était d'un bleu immaculé. Je me dis que si pluie il devait y avoir, sans doute le soir serait nuageux et prometteur.  Je me dépêchais de déjeuner, puis j'ai enfilé mes chaussure de randonnée malgré quelques tiraillements dans les jambes et quelques douleurs du côté du nerf sciatique. Je revins là où la veille j'avais repéré de belles opportunités. La vache d'hier n'était pas à  mon rendez vous.





 E fin d'aprés midi j'étanchais ma soif de couchants







On aurait dit une rivière en feu. Je croissais un monsieur avec j'échangeais deux ou trois mots.

Une journée agréable venait de s'achever. Je rentrais à la maison, ramassais en hâte la lessive encore mouillée que j'avais étendue avant de partir, mis la fouace que j'avais préparée au four et m'apprêtais à souper quand ma ponette m'appela pour me dire qu'ils étaient bien rentrés. Oui ce fut une belle journée. 

2 commentaires:

  1. Oh, la photo de paysage d'automne avec la montagne en arrière plan est magnifique ! Merci !

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  2. En plus, c'est la seule à ne pas faire partie de la balade !ma vue me joue parfois des tours, quand j'ai sélectionné mes photos pour les poster (je suis obligée de les redimensionner) j'ai cliqué sur celle ci, prise il y a plusieurs années dans la vallée de Chaudefour. Mais c'est vrai qu'elle est jolie je l'ai donc laissée.

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La tarte à la "belide"