Que sont devenus nos rêves.

 Je vois bien que c'est dur pour vous aussi, cette rentrée. Avec toutes ces choses sans queue ni tête qu'on nous fait vivre. Avec tout ce qu'on porte sur notre dos. Avec tant de difficultés pour vivre pour le plus grand nombre et cette insolence qu'on nous oppose. On ? Mais qui donc est "on" ? Gouvernement, pouvoir en place, contraintes imposées par les uns pour le bien être d'une poignée d'élites qui ne font rien avancer. 

Alors on sombre dans le mal être, dans une sorte de refuge repli sur soi. Sans solution. Sans satisfaction aucune.  Est ce cela la déprime ? Oui en quelque sorte, et surement son commencement. 

 L'été s'attarde  mais ne nous réchauffe que la peau, pas le coeur. 

Où sont passés nos rêves ? Nous envies ? Nos besoins même en sont changés. 

Les miens ont dû s'évaporer avec l'eau de nos rivières. Ils se sont taris comme l'eau de nos fontaines. Laissant mon coeur sec. Je n'ai même plus de larme, plus d'énergie. Je suis cassée. Brisée en miette. 




 Mais en attendant, l'autre jour j'ai quand même fait de belles photos.  J'ai pu constaté aussi qu'en une semaine, la chaleur a tout grillé. Comment voulez vous ne pas déprimer, surtout quand on sait que ce n'est pas une fatalité et que ces catastrophes pourraient ou auraient pu être évitées. Enfin, elles ont de l'eau, de l'ombre et l'éleveur leur porte à manger, tous les jours et semble bien s'en occuper.




alors ma "Vosgienne" est bien une Ferrandaise ! l'amplitude de ses cornes, la hauteur du train arrière son corps bien charpenté sont des indices majeurs pour les distinguer !


Mais j'aurais aimé en faire des comme celles que Praline m'a offertes et autorisée à publier. Des vaches de montagnes dans leur pâturage au flanc des  estives, appréciant l'air pur des sommets. 


Car j'ai envie d'ailleurs, envie d'autres choses  de  dépaysant. De montagnes par exemple et de fraicheur. Quelque chose qui me fasse vibrer,  ou bien de la musique par exemple comme celle que j'écoute,  et vous propose d'écouter, ou encore aussi lire un bon livre, voir un bon film, il y a si longtemps que ce n'est plus arrivé. Et puis surtout d'avenir meilleur, parce que même à nos âges on a besoin d'un monde fait d'humanité. 

Merci Praline en tout cas pour ces belles Tarines et si je n'ai pas de Saint Nectaire parfait, grâce à elles, j'aurai quand même la chance de déguster du Beaufort ou de la tome de Savoie au lait fruité ! 


15 commentaires:

  1. De rien ma Delia, grand plaisir partagé !
    Mes belles Tarines, au grand air, donnent du bon lait, donc du bon fromage. Par contre, nous avons été tristes de voir combien les glaciers diminuent, disparaissent pour certains...
    Jean-Marie Vivier, je ne connaissais pas. Belle voix chaude et paroles qui touchent au cœur.
    Gros bisous ma Delia, gardons le moral malgré tout ! ♥♥

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  2. La canicule et le réchauffement climatique, il serait temps, si ce n'est pas encore trop tard, qu'on fasse autre chose que d'en parler.
    Jean Marie Vivier , un talent à écouter sans modération.
    Pour le moral, c'est pas gagné ! mais on va se remotiver. Je t'embrasse.

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  3. Bon, ce n'est pas en te lisant que je vais retrouver le moral ! ;) Oui, faut faire les choses quand on en a le temps et ne pas penser qu'on pourra le faire plus tard, car le plus tard est parfois bien écourté. mais c'est vrai qu'avec nos vies de malades, on ne sait plus prendre le temps.

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    1. Ah ? Parce que tu l'as pas non plus ? Le moral.

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    2. Non, pas le moral et oublié de signer, c'était virevolte ! ;) pas le moral avec ce fichu covid qui me met à plat pour la deuxième fois ! pfff !

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    3. Je comprends , c'est pas drôle en effet. C'est fou comme parfois le sort s'acharne. C'est sûr qu'en ce moment, faut pas venir me lire si on n'a pas le moral ! Je m'en excuse d'ailleurs. Il vaudrait mieux que, je n'écrive pas.

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  4. N'empêche que dans cette affaire on est tous dans une "m... noire".
    Nous sommes allés trop loin pour reculer et pas assez pour accoster, on est au milieu d'un océan sur une barque qui risque de couler.
    On est trop loin pour avancer, continuer serait aller trop loin et s'arrêter pour réfléchir entraînerait le naufrage.
    Dire à celui qui ne peut pas bouffer "soyez frugal" mérite des baffes et ne résoud rien.
    Celui qui ne manque de rien demande "mais de quoi se plaindre ?"
    Celui qui vit grassement de la marche du monde ne voit aucune raison d'arrêter.
    Celui qui doit impérativement faire 40 bornes par jour pour aller au boulot se demande comment il ferait sans carburant ni trasport.
    Tout ça alors que ceux qui tiennent les leviers le savent depuis les années cinquante et qu'on nous avertit, nous, le peuple, depuis le début des années 70...

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  5. J'ai bien peur que tu dises vrai. Et ce n'est pas pour remonter le moral, même des anonymes.
    En même temps, personne n'est obligé de venir nous lire.

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    1. Je voudrais aussi m'excuser, non pas d'être d'humeur chagrine, mais d'avoir mal interprété le message de Virevolte, c'est vrai qu'on ne lit pas pareil quand on sait qui est derrière les mots.

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  6. Je connais bien les lieux de la photo sur la première vidéo :)
    J'aime beaucoup ce chanteur que tu nous fais connaître !
    Pour le reste ils sont tous à faire de la Com, et c'est un combat de coqs entre eux, alors ils n'ont pas vraiment le temps de s'occuper de notre bien être !!!
    Tous les témoignages que j'ai de la prise en charge des gens malades, sont hyper inquiétants !!!
    Les enseignants sont malmenés, et il faut vraiment aimer ce métier pour tenir le coup...
    L'avion est moins cher que le train !
    Sans voiture dans nos campagnes, tu ne peux rien faire !
    Bref...
    Ah oui, vos vaches à toi et à Praline, sont SUPERBES !
    Je t'embrasse fort ma Délia

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  7. Que rajouter aprés ça ? Je pense que la photo sur la première vidéo c'est pas loin de chez toi. Ils font de la com pour garder les pouvoirs qu'ils se sont octroyés et qu'une partie de l'opinion leur a conféré. Notre bien être ? Ils feraient mieux de ne pas s'en occuper que de le faire comme ils le font. Ils sont là pour tout détruire, et ils le font, méthodiquement, jusqu'au dernier de nos acquis. Et oui nos vaches sont superbes. Heureusement qu'il y a encore des gens pour les aimer, pour les défendre et les faire respecter. Merci pour ton témoignage. Non cela ne fait rire personne, cela ne donne le moral à personne, si seulement ça pouvait donner l'envie de se battre pour un monde meilleur et pour des jours heureux. On le retrouverait vite le moral !
    Je t'embrasse aussi et pense à toi.

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    1. L'envie de se battre on l'a, mais on voit ce que ça a donné aussi , rien ! pfff ! Faut continuer à faire ce qu'on peut de son côté même si c'est dérisoire mais au moins on peut se regarder dans la glace et on fait notre part. ça ne nous empêche pas de maudire ceux qui ont tout et ne veulent rien faire de peur de perdre une misère de leurs privilèges. ce qu'ils n'ont toujours pas compris c'est qu'à ce jeu là, c'est eux qui bientôt auront le plus à perdre, parce que nous on se sera adapté mais pas eux ! Et puis, un jour tout de même il pourrait bien y avoir une révolte de grande ampleur, non ?

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    2. Je ne crois pas que ce soit si dérisoire que ça de faire ce qu'on peut de son côté. C'est faire preuve de résistance, cela semble peut être peu, mais c'est du concret. En s'unissant, ça nous donne plus de force et de courage, surtout si on est nombreux parce que si on ne l'est pas, c'est le contraire qui se produit, mais de ça ils s'en foutent. Par contre quand concrètement on leur tient tête, ça ils n'aiment pas. Pour le raisonnement que tu développes, je pense comme toi, on est toujours le plus petit ou le plus vulnérable de quelqu'un. Pour la révolte de grande ampleur, oui, elle viendra, mais personne ne maitrise ni dans combien de temps, ni comment. Bonne journée à toi. Soignes toi bien.

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  8. oui ça pompe le moral tout comme la canicule pompe notre énergie... je comprends ton abattement, ça devient de plus en plus difficile de se motiver d'un "ça ira"... Je t'embrasse!

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  9. De plus en plus souvent je me motive par un "on verra bien !" c'est dire ! En attendant, nos forces déclinent et comme ça suffit pas, on nous enfonce la tête sous l'eau encore davantage.
    Merci Adrienne pour ton soutient. Je t'embrasse moi aussi.

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La tarte à la "belide"