Une histoire banale.

 Rien que de trés banal aujourd'hui à raconter. Tout d'abord, i l pleut. Aprés les grosses chaleurs de ces deux derniers jours, il a fait orage cette nuit. La terre en a besoin, l'eau c'est la vie. Mais l'herbe pousse, il faut tondre souvent. le voisin qui passe la tondeuse tous les deux jours, va être obligé de multiplier ses passages et de nous casser les oreilles, mais ça, il adore et si c'st pas pour ça c'est pour autre chose. En attendant je ne sais pas si c'est lui qui a estropié le chat, mais il a bien morflé. Toujours aux arrêts le pauvre tourne en rond et miaule tout ce qu'il peut. Cela m'arrache le coeur. Sa patte va mieux, beaucoup mieux, mais elle est encore douloureuse. Plume quand à elle a fini de digérer ses boules de poils et a repris son activité :  dormir ! Pour le reste, ma fois, c'est toujours selon. Les Auvergnats sont toujours en galère. Les Limousins vont plutôt bien. Je suis partie seule finalement trois jours. Juste le temps d'un petit coucou à mon fils qui me manque beaucoup et à mes petites soeurs qui me manquent aussi, mais uniquement mes Clermontoises. Pas eu le temps d'aller à la campagne. Je suis partie vendredi, seulement.  C'était l'anniversaire de la petite qui chantait tout le temps, ici . Nous l'avons fêté par une petite sortie au restaurant. Nous avons dormi, mon fils et moi, chez elle en rentrant. Samedi nous avons prolongé la matinée tard dans l'aprés midi. Puis nous sommes rentrés chez Romain aprés avoir fait quelques courses. Le lendemain dimanche, nous avons profité des bords d'Allier, depuis le pont de Cournon, jusqu'au château de Bellerive, dont il ne reste que les marches d'escalier. Je ne veux pas vous encombrer avec son histoire, qui bien que trés intéressante mérite plus qu'un entrefilet sur un blog d'amatrice peu talentueuse, mais je vous propose le lien  ici . Nous avons cueilli l'aïl des ours pour faire des tartinades (mais nous n'en avons pas eu le temps.

 

Les enfants étaient ravis, Ils se sont prêtés à des séances de photographie, qu'ils ont largement sollicitées .Ils  en ont prisent quelques unes.

Ls marches du chateau de Georges Onslow

lin sauvage

J'ai pensé à Rose63 qui évoque souvent ces endroits sur son blog, je le sais parce que quand j'ai le mal du pays, je viens faire un tour chez elle ! 

Puis la journée s'est terminée autour d'un appéro improvisé, dans un contexte familial tourmenté. Le lendemain, défilé du premier mai. Super journée. La détermination ne faiblit pas. Beaucoup de monde. j'ai fait la connaissance des copains Auvergnats. Tés chaleureux, ne tarissant pas d'éloge envers mon fils qu'ils apprécient, pour ceux qui le côtoient. J'étais trés fière de lui avant mais là, c'est le summum ! Repas fraternel à la maison du peuple, encore de la belle fraternité. Si un jour j'ai pu douter qu'elle existait encore, celle là, je suis complètement rassurée. Par contre, tout le monde était un peu fatigué. Romain qui retravaillait le lendemain et n'avait pratiquement pas été présent chez lui du WE est rentré chez lui pendant que ma soeur et moi avons terminé la journée chez sa fille à l'heure du thé. (vers 16h, tout de même ! ).

Le lendemain, mardi, mon P'ti Lion avait une visite de contrôle pour sa patte, le ciel Clermontois était triste et gris, peu engageant, alors je suis rentrée. Petite mésaventure en route, j'ai failli revenir en poussant la voiture, car impossible de me ravitailler en carburant (le distributeur automatique de l'avenue du Puy de Dôme, ne reconnaissant pas mon code carte, j'ai failli la bloquée.) Mais plus sage, j'ai préféré repartir et j'ai finalement fait le plein dans la station service d'un petit garage, le dernier avant la Creuse. 

Sans encombre jusqu'à l'arrivée. A midi,  dans la traversée de Sauviat, j'avais soif. J'ai pensé à Jean François (Bof) . Je me suis dit, dommage que je n'ai pas ses coordonnées. Cela aurait été l'occasion de s'en jeter un petit à travers le gosier !  j'ai bien regardé si je voyais quelqu'un, mais seul un petit marchand de fruits et légumes peuplait encore la place devant l'église. Pas un pèlerin. Les bistrots semblaient vides, alors j'ai continué ma route. 

J'ai presque regretté d'être rentrée, car finalement la journée était belle. P'tit Lion remarchait sur toutes ses pattes. J'ai appelé la vétérinaire qui m'a conseillait de ne pas le laisser sortir pour le moment et m'a fixé un rendez vous pour le lendemain. Son traitement est prolongé de trois semaines. Mais je n'ai qu'une envie, celle de repartir voir mes montagnes et d'en profiter. 

Ma consolation, en dehors du fait d'avoir retrouvé ma ménagerie en bon état c'est quand même celle d'avoir profité de mes pivoines. En boutons lors de mon départ,  depuis déjà quelques temps, elles qui hésitaient à s'ouvrir, étaient toutes épanouies à mon retour, les premières se fanaient déjà. 

Et là avec la pluie, je ne donne pas cher de leur état.