Alors voilà. Notre roitelet se déplace en carrosse, sans sa belle, mais dans ce qu'il considère être le trou du cul du monde.
Ainsi le comité d'accueil que nous avions prévu d'être n'a pu accéder à l'endroit où son auguste majesté avait décidé de poser ses pas.
La bourgade de Saint Léonard de Noblat isolée pour un temps du reste du monde, non pas en raison d'une quelconque épidémie, pas même de la peste, du covid ou bien du choléra. Non, car il y a pire encore : la venu du seigneur sur ses terre ! ses terres de combat, bien entendu. Une affiche humoristique de la petite commune de Saint Just le Martel, symbole du salon de dessin de presse et d'humour, résume bien la vision qu'en a le maitre de ces lieux. On peut y voir monseigneur scrutant un plan de Paris et demandant dans quel arrondissement de Paris se trouve Sainr Just le Martel ! Importance qu'il accorde à la ruralité, à la culture et à la diversité des territoires.
Extraits d'articles de presse
"Ils étaient près de deux cents, rassemblés devant l'espace Loup de Saint-Just-le-Martel ce samedi 15 janvier en fin de matinée. Elus, amoureux de la caricature, ils contestent la décision prise par le président de la République de créer une Maison du dessin de presse à Paris.
La pilule a du mal à passer pour les amoureux du dessin de presse et ils comptent bien le montrer. Elus, salariés, bénévoles, afficionados du salon de Saint-Just-le-Martel manifestaient ce samedi matin leur mécontentement face à la décision d'Emmanuel Macron de créer une Maison du dessin de presse à Paris.
C'est du mépris envers des départements comme les nôtres. De ne pas reconnaître à la bonne hauteur les initiatives locales qui sont ici ou là rejetées, annulées, arrêtées. Même si la Maison européenne est à Paris, la maison de cœur des dessinateurs restera à Saint-Just-le-Martel.
Jean-Claude Leblois, président (PS) du département de Haute-Vienne
Une manifestation populaire soutenue par de nombreux dessinateurs du monde entier, alors que le salon du dessin de presse et de la caricature de Saint-Just-le-Martel défend depuis 40 ans la liberté d'expression.
Et les archives de Saint-Just ?
Pendant son annonce, lors des vœux à la presse présidentielle mardi dernier, Emmanuel Macron a, en outre, annoncé la création d'un conservatoire national de la presse à Amiens. Depuis plusieurs décennies, à Saint-Just-le-Martel, près de 40 000 dessins, documents ont été collectés.
Nous devons avoir un rendez-vous dans les jours à venir à l'Elysée pour voir ce qui peut se faire à Saint-Just, ce que nous pourrons souhaiter. Nous serons force de propositions c'est sûr ! On espère obtenir pas mal de choses lors de ce rendez-vous.
Joël Garestier, maire de Saint-Just-le-Martel"
Mon bon monsieur sachez que cette commune appartient à l'arrondissement de Limoges, tout simplement. Sachez aussi que Saint Just le Martel s'investit depuis de nombreuses années dans ce salon et que les efforts qui lui sont consacrés ne sont pas moindre.
Limoges où précisément nous vous attendions, ce matin, vous ou vos représentants. Certes nous n'étions pas bien nombreux à avoir fait le déplacement, tant votre venue nous laissait indifférents. Car nous savions bien, que notre sort ne vous l'était pas moins.
Mais fallait -il que vous ne fussiez pas si sûr de vous pour nous interdire l'accés d'une petite bourgade de moins de 5000 habitants ! plusieurs personnes dont précisément de ses défenseurs des services publics ou des EPADH se sont trouvés sur votre chemin pour vous demander des comptes au sujet des problématiques de nos quartiers, de nos territoires dont la ruralité est la plus courantes.
10H15 : Emmanuel Macron arrive dans un bain de foule à Saint-Léonard-de-Noblat. De nombreuses personnes interpellent le Chef de l'Etat sur différentes problématiques telles que l'agriculture, la santé ou la fin de vie.
"J'ai un message pour nos anciens pour qu'ils aient une fin de vie correcte" explique une employée d'Ehpad haut-viennois. "Ils ont travaillé toute leur vie, ils sont obligés de vendre leur maison pour rentrer en EHPAD, ils n'ont plus rien, ils n'ont plus que les soignants, ils voient peu leur famille à cause du covid, je demande juste un respect de la fin de vie pour les personnes âgées".
ce à quoi vous avez répondu :"Que ceux qui peuvent rester à la maison y restent en étant accompagnés. Ceux qui veulent aller en établissement puissent y aller. C'est une question d'organisation".
Idem sur la question de la santé. Une thématique très largement évoquée lors de votre déplacement.
"C'est très dur. Regardez les chiffres, le tarif hospitalier n'a cesse de baisser en 2018. Cela veut dire qu'on a remis de l'argent dès 2018. On a encore accéléré avec le Ségur en 2022" argumente le Chef de l'Etat. "C'est très dur dans nos hôpitaux car ils ont l'impression de la fin de la continuité des soins. Donc les services d'urgence se prennent tout. Ils ont la pression du covid, la reprogrammation des soins. Pour ça on se bat tous ensemble. Mais ne me dites pas que c'est l'effet de la politique du gouvernement" affirmez vous, pourtant.
"Allez voir les soignants" vous rétorque -t-on. "Il y a 15% d'absence ne serait-ce qu'à Limoges. Dans les autres villes, c'est pareil ! Il y a les hôpitaux qui sont en train de craquer en ce moment. 5500 lits fermés en 2020, ce sont les chiffres de votre ministère ! "
mais vous expliquez " que les chiffres annoncés ne sont pas "justes". "La
difficulté que nous avons aujourd'hui c'est l'absentéisme car vous avez
des soignants fatigués car vous avez aussi un problème d'attractivité.
Pour autant nous avons augmenté entre 184 et 400 euros par mois les
soignants qui sont à l'hôpital" surenchérissez vous alors.
"Vous pensez que c'est suffisant 183 euros de plus par mois ?" déplore ce soignant. . "vous êtes président, vous pourriez empêcher de fermer des lits! " ajoute-t-il.
Mais pour vous, le coeur du problème c'est l'absentéisme. "Je
partage ce combat, mais on parle des deniers publics. On a fait un
investissement massif et inédit dans nos hôpitaux. Simplement cet
investissement, il faut le décliner dans la durée. Les choses ne sont
pas aussi simples que vous les décrivez".
Car pour vous la suppression de 5 500 lits dans les hôpitaux du département, cela n'a rien à voir avec les difficultés de fonctionnement. De même pour les services publics où vous ne voyez qu'un coût et non une richesse de nature à traiter équitablement les différents citoyens de ce pays, qu'ils soient ruraux ou citadins.
Bref, vous biaisez, vous louvoyez, vous vous dérobez. Vous pouvez continuer d'évoquer longtemps "la résilience du service public dans la crise, l'importance des services publics de proximité, les enjeux d'amélioration de la qualité du service rendu aux usagers ainsi que la redynamisation du territoire". tout en continuant de fermer lits d'hôpitaux, bureaux de poste, des finances publiques, des services administratifs, des services sociaux, ans frémir, sans avoir le moindre soupçon de repentir et en continuant de servir la soupe à ceux qui n'ont qu'une obsession : la rentabilité à tout prix, le profit et l'enrichissement personnel.
Pour finir vous irez saluer Robert Hébras. Rescapé d'Oradour. En continuant de mépriser Camille Senon digne combattante, à l'origine avec d'autres du procés de Bordeaux pour faire reconnaitre le crime de guerre perpéttré ce 10 juin 1944 ; elle aussi rescapée du même Oradour, où elle ne dut son salut qu'au retard du tramway qui la transportait de Limoges à la ville martyr. Tout en multipliant les déclarations qui ne servent qu'à fustiger une partie de la population, et à monter l'autre partie contre la première jusqu'à l'affrontement entre deux opinions. Vous pouvez, vous et vos valets, continuer de facilité l'ascension d'un zémour sur l'échiquier" politique" instillant la haine et continuer d'emmerder une partie de la population.
Bon, tu en as gros sur le coeur! Il est vrau que la situation est très difficile en France. Je suis effaré du comportement des hommes politique. Des marionettes sans projet pour notre pays, prêts à tout promettre pour être élu.
RépondreSupprimerSurtout celui là !
RépondreSupprimerJe partage ta révolte !!!
RépondreSupprimerMerci Fabie, gros bisous.
RépondreSupprimerJ'espère juste que les Français vont comprendre et ne pas le réélire.
RépondreSupprimerCe n'est jamais lui le responsable si on l'écoute. Pourtant il va bien être le responsable de la mort de l'école publique primaire, secondaire ( blanquer revient en arrière sur sa réforme du bac, ils viennent de se rendre compte qu'avec leur reforme les élèves ne font plus de matières scientifiques. Mince pas de chance on a bien besoin de chercheurs et ingénieurs pourtant en ce moment...)
Bref je comprends ta colère, je le suis tout autant que toi en colère.