J’aime cette toile de Valloton dite « Intimité ».
Elle m’inspire des tas de choses.
J’espère qu’à vous aussi.
Ce qui serait vraiment bien c’est que votre histoire, car j’espère que ce sera une histoire, c’est qu’elle commençât par « Flotte très lentement couchée en ses longs voiles » et qu’elle finît par « C’est qu’un matin d’avril ».
Je sais, c’est tiré de quelque chose de connu mais que j’espère, vous aimez autant que moi.
À lundi…
« Flotte très lentement couchée en ses longs voiles » déclinait toute son intimité. Orage s'approcha et la foudroya du regard. Puis il la tint enlacée jusqu' à l'aube du cinquième jour.
Lorsqu'elle se dégagea de son étreinte, ce fut pour mieux recommencer. Ainsi un ballet incessant entre les bras de son amant torride, Flotte n'en pouvait plus de ce manège épuisant. Les jours croissaient en cette période de l'année. Le printemps renaissant, les premiers bourgeons s'éclataient tandis que la sève montait, brulante, dans le corps d'Orage qui ne ménageait pas ses efforts pour rallumer la flamme qui vacillait en éclairs fulgurants chez Flotte. Que sera ce en plein mois d'aout, dans la moiteur des chaudes soirées d'été quand les étoiles fileront les unes aprés les autres et qu'ils seront au paroxysme de leur éclat ? Car pour l'instant, « C’est qu’un matin d’avril ».
Trop drôle Flotte et Orage, bravo.
RépondreSupprimerGros bisous Délia
l'appeler Flotte, quelle belle trouvaille!
RépondreSupprimermerci pour ce grand fou rire du matin, merci merci!
ah,ah,ah ! EXCELLENT ! J'ai explosé de rire en voyant le nom de "l'héroïne" ! BRAVO !!
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il flotte et que la lune se trotte.
RépondreSupprimerPendant que Flotte flotte, Orage est Ô désespoir ?
RépondreSupprimerJ'adore ce devoir !
Ah oui ! C'est vraiment une très très bonne idée...
RépondreSupprimerExtravagant... Excellent... Très drôle... Je n'y aurais pas pensé !
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