Devoir de mémoire

 Pendant que le bateau coule allégrement, que le mur d'en face vient d'être transpercé et que plus personne ne sait à quel saint se vouer, profitant des beaux jours, nous avons exploré de nouveaux sentiers.

Tout d'abord, hier, une balade qu'on aurait pu dire quelquonque si elle ne nous avait pas conduit devant notre mémoire.

Quelques curiosités sans grand intérêt mais faute de mieux, on prend quand même.

Le dépliant nous dit : prenez la route sur votre gauche et admirez ce joli four à pain  à même le mur de la maison. Oui, je veux bien, sauf qu'à y regarder de plus prés, c'est un puits !

Le four à pain, lui était plus loin, bien campé seul au milieu du carrefour, tiens le voilà 


Continuant notre escapade, nous passons devant un joli lavoir, perdu au bord d'un enclos à moutons. Bien pratique pour laver la laine. Vous avez remarquez cette verdure à la surface de l'eau, c'est  de la chloro pour lavoir,   la laine bien fraîche


Puis se fut le tour d'un menhir posé au milieu d'une pâture. 


La légende nous dit qu'il serait un des plus haut du département avec ses 414 m de haut. Je n'ai pas vérifié.

Nous marchons beaucoup sur la route jusqu'à un sentier au milieu des bois. Le soleil joue avec les feuillages.

Puis sur la route à nouveau, juste à l'entrée du bourg : 

A l'heure où le soleil se couche, mais à l'heure aussi où les heures les plus sombres de notre histoire se rappellent à notre mémoire 





Le camp de Saint Paul d'Eyjaux, un des nombreux camps du département dont les bâtiments subsistent entouré de pavillons, dont un affiche sur son mur d'enceinte, face au baraquement :

Merci à ses propriétaires.
Pour en savoir plus sur le camp de Saint Paul : voici un lien 

http://www.apra.asso.fr/Camps/Fr/Camp-St-Paul.html

et celui ci :


Quant à aujourd'hui, il nous a fallu attendre le coucher du soleil pour pouvoir faire des photos qui soient dignes d'être présentées.

Balade en 6,5 km autour d'un bourg de campagne dont la spécialité est le cul noir. Aussi dés le début la couleur était annoncée.  Nous avons  marché sur le bitume pendant plusieurs km jusqu'à cette bifurcation
puis nous avons retrouvé notre bitume. Plus loin une chapelle 

en amont d'un pont et une longue montée sur goudron avant d'apercevoir une cabane encore plus misérable que celle du devoir de lundi. 

Aucun intérêt.
Mais il se faisait tard,  et l'heure bleue n'allait pas tarder, sur le retour nous avons capté les  rayons du soleil à son heure descendante. 


avant de profiter du spectacle sublime  de ses dernières lueurs sur l'étang des Landes


Rien que pour ça, on n'a pas perdu notre temps !

8 commentaires:

  1. Belles découvertes et jolies photos. Merci pour le partage !

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  2. Bonjour Bibique, merci de ta visite, je suis contente avec ce beau temps de pouvoir remarcher un peu et de découvrir de nouveau paysages. La nature a cet immense privilège : celui d'être à chaque instant différente

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  3. C'est vrai que voir le soleil donne un peu plus la pêche.
    Tu nous fait découvrir des lieux d'histoire, et ce qui s'y est passé,et aussi la détermination de ces hommes à défendre leur pays !
    Je t'embrasse Délia

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    1. J'ai juste la crainte que l'espèce se soit éteinte avec eux car de nos jours, bien peu ont leur courage !
      Bisous ma Fabinou.

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  4. Une balade pleine de découvertes !!....Et avec le soleil !

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    1. Des découvertes parfois insolites que nous devons préserver car il n'y a plus de pareilles créations. Quant aux camps, malheureusement, c'est bien les seuls que nos contemporains soient capables de perpétuer ! Même si j'ai globalement foi en l'humain, parfois je désespère de l'humanité.

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  5. Un jour j'irai en Pologne mais comme mon amie d'enfance, je ne resterai qu'une journée, et j'emporterai ma bouteille thermos.

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  6. Un jour... comme une orange.
    juste avec une bouteille thermos, pour ne pas oublier. Mais le souvenir ne s'efface pas si facilement non plus. Se souvient qui veut, même s'ils sont nombreux à vouloir qu'on oublie.

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La tarte à la "belide"