J'aurais dû venir hier pour vous écrire, mais je me suis lancée dans plein d'autres choses, quasi indispensables. Ainsi je vous ai laissé passer votre tour.
Hier, c'était l'anniversaire de ma petite soeur. C'est la deuxième année que je ne peux pas le lui souhaiter.
J'ai envoyé un petit message à sa fille. J'ai plongé dans le passé pour m'imprégner de ce qui fut nous. Mes souvenirs, nos héritages m'ont permis de nous retrouver tous réunis autour d'une grande table où il faisait bon évoquer nos racines. Racines que j'ai cherchées et continue de creuser pour retrouver quelqu' ancêtre que je ne veux pas oublier. Charel, notre Charel occupe beaucoup mes pensées. Depuis quand y sommes nous implantés ? Antoinette la plus ancienne de nos aïeules y fut née. Son père avant elle et peut être sa mère en étaient originaires, mais je n'ai rien retrouvé à leur sujet. C'était au cours du 17ième siècle, mais les archives ont été effacées, ou restent illisibles gardant tout leur mystère et leurs secrets.
Elle c'est Anna, je sais plus de choses sur sa vie, cette photo date de la fin des années 1920, d'elle je ne sais pas grand chose. Un détail, un indice, constituent un point de départ pour d'autres recherches. Peut être un jour je la ferais parler. Elle a tant de choses à nous raconter.
Un jour, j'écrirai. Oui un jour, si le temps qui m'est donné me le permet.
Mais parlons du présent. J'ai quand même quelques photos à vous montrer car en fin de semaine passée, j'ai réussi à faire quelques pas dans la nature, malgré le froid et l'état catastrophique des chemins où il était pénible de marcher.
Samedi une balade en forêt, aprés une halte chez un chien trés trés malheureux et chez une chatte délaissée. Nous avons donc sorti ce chien trés malheureux pendant prés de deux heures, où nous avons rencontré d'autres chiens trés malheureux, des vaches trés malheureuses aussi, pendant que cette chatte trés maltraitée encore plus malheureuse se régalait d'une bonne lapée en attendant son goûter.
Le lendemain, c'était lundi, je vous ai parlé d'autres choses et la semaine a passé pareille aux précédentes, c'est à dire, grise et pluvieuse, sans joie et sans entrain.
moi aussi ça me vient quand je me réveille, les choses à écrire. Il faut que tu mettes un carnet et un stylo sur ta table de nuit et tu le notes avant de te lever. après, on oublie !
RépondreSupprimerBonne journée Délia, gros bisous !
J'ai tout ça, mais le temps de le dire, le temps de l'écrire, tout s'en va déjà...https://www.youtube.com/watch?v=bRrmYUsY5ic&pp=ygUjYWxhaW4gYmFycmnDqHJlIHRvdXQgcydlbiB2YSBkw6lqw6A%3D
RépondreSupprimerQuelques gros bisous pourf toi.
c'est marrant la photo du chat, on dirait qu'il déguste une boite de caviar (c'est la couleur de l'emballage qui m'y fait penser ;-))
RépondreSupprimerje comprends très bien ce besoin de se (re)plonger dans les photos et les recherches généalogiques... et oui, il faut mettre par écrit ce que tu sais, même si ce n'est que par petits bouts, incomplet, fragmentaire, ou sous forme de "brouillon" :-)
bises et bon courage!
Une boite de caviar ! mazette ! je crois pas qu'ils aient les moyens, même si cette chatte est une princesse, princesse aux pieds nus il va de soi. Bises Adrienne et bonne soirée.
SupprimerImpossible de commenter, aujourd'hui, sur canalblog (ni chez toi, ni chez Ambre) alors je "pose" ici mon commentaire :
RépondreSupprimerBon c'est ton frère ou ton fils qui t'a dit que ce chapeau ne t'allait pas ?
Je pense qu'aucune maison ne peut dire qu'elle n'a connu que des bonheurs de la part de ses habitants successifs...
Ecris, et un jour les tiens seront intéressés, il y a un temps pour tout, jeune on s'intéresse moins au passé, et plus tard, qui sait ?
Je t'embrasse ma Délia ♥♥♥
Tu l'as deviné, non ? Ce ne peut pas être mon frère !
SupprimerAvec les années qui passent, je crois que nous sommes tous un peu à la même enseigne concernant les idées nocturnes qui s'échappent au réveil. J'ai parfois l'idée géniale d'un billet qui marquera le siècle ! Et en me rasant (ce qui est de nature à me différencier de la gent féminine…) je me demande bien de quoi il pourrait s'agir il y a quelques heures entre veille et sommeil…
RépondreSupprimerj'aime beaucoup ce que tu dis : « il suffit peut-être de penser que le bonheur existe ». Tu m'as fait évoquer un poème d'Aragon : que serais-je sans toi. : (Dans « le roman inachevé »)
« Et pourtant je vous dis que le bonheur existe Ailleurs que dans le rêve ailleurs que dans les nues Terre terre voici ses rades inconnues. »
Si le bonheur existe, il se manifeste. C'est peut-être à nous de réaliser où et comment pouvons-nous expérimenter comment il se manifeste dans notre ordinaire. Au fond le bonheur c'est peut-être simplement un état d'esprit. Comme chanter Félix Leclerc : « c'est un petit bonheur que j'avais ramassé… ». Il suffit peut-être de se pencher…
Oui, le bonheur demande surement quelques petits efforts, se pencher et ramasser ce qui est à sa portée, ne pas se compliquer l'existence surtout et apprécier les doux moments, il y en a aussi. Aragon, Félix Leclerc, ... de sacrées belles références , ils sont un peu l'illustration du bonheur tout simple. D'ailleurs rien que de les écouter, c'est déjà un grand bonheur. Belle soirée à toi (tiens, j'ai Vivier dans la tête !)
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