Flagornars

 Avez-vous eu la chance mâtinée de curiosité de visiter la « Wallace Collection » à Londres ?
Non ?
Quel dommage !
Vous y ariez vu des tas de choses intéressantes, de celles qui auraient fait les choux gras de la « presse people » britannique si elle avait existé à l’époque où les œuvres exposées furent peintes, sculptées ou fabriquées.
Évidemment on y voit les atours dont se vêtaient les seigneurs pour montrer au peuple qui mourait sous leurs bannières, des armure enluminées de façon à glorifier la victoire en « attifant » le chef de vêtements de tôle pleine de dorures.
On y voit aussi les maîtresses qui occupaient souverains, ducs et marquis pendant les sombres après-midis d’hiver en leurs domaines.
J’y ai quant à moi repéré une œuvre française qui en dit long sur ce qui tracasse aussi bien l’aristocrate anglais que le journaliers français.
Cette toile dite « Les Hasards heureux de l’Escarpolette » de Mr Fragonard, le genre de hasard qui le conduira probablement à peindre quelques années plus tard « Le verrou » qui montre où peut mener l’escarpolette.
Mais vous ?
Un récit vous serait-il inspiré par ces « hasards de l’escarpolette » ?
Nous verrons bien lundi si une histoire ou une anecdote vous est venue…


Et non, je n'ai pas eu la chance d'aller à Londres, si cela doit être considéré comme une chance d'aller à Londres. Une ville plus connue pour ses brouillards épais et sa purée de pois que pour ses charmes. D'ailleurs, la purée de pois je n'aime pas ça et le brouillard, voilà presque deux mois qu'il ne me quitte pas. Aujourd'hui, il pleut pour la sixième journée consécutive et franchement je n'ai plus l'âge de dévoiler dentelles et culottes de soie. 
Que croyez vous que le bellâtre du bas du tableau à gauche, pointe du doigt en  s'esclaffant pendant que son compère de droite tire les ficelles pour que la créature de leurs rêves s'envole en l'air ? Je crois d'ici, entendre un "je vois sa culotteu, je vois sa culotteu ..., Et tous ces anges ébahis  d'applaudir à tour de bras. 

Non la vraie vie, ce n'est pas ça, ni à Londres ni à Paris, pas plus qu'à Madrid, Lyon ou Bruxelles tout autant que sous d'autres latitudes improbables, d'ailleurs ou de nulle part. Sauf peut être pour quelques uns qui se plaisent à jouer à la vie à la mort, autant avec nos nerfs qu'avec nos vies et n'ont rien à faire d'une planète qu'ils continuent de détruire selon leurs fantaisies. Car voyez vous, les affaires sont les affaires, aujourd'hui comme jadis.  

Poudre aux yeux, illusions perdues, apparences douteuses, flagornars et charognards nous peignent leurs tableaux enrobés de beaux discours pendant que d'autres deviennent sourds et ferment les yeux. 

Ainsi va le monde dont il faudrait se satisfaire. Trés peu pour moi, non merci, je n'en veux pas.   Rien n'est plus vieux que leur nouveau monde, qu'ils remballent leurs palettes et leurs pinceaux. On vaut mieux que ça, il serait temps qu'on s'en empare et qu'on écrive un avenir plus beau.   

14 commentaires:

  1. J'espère que le soleil va très vite arriver dans ton coin pour te permettre de te promener, de prendre des photos et de chasser quelque peu ce brouillard qui te mine.
    Même si je sais qu'il ne suffira pas à changer le monde !
    Je t'embrasse ma Délia ♥♥♥

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    1. Il pleut encore aujourd'hui, pas de quoi avoir envie de mettre le nez dehors et pour les photos, rien à faire, il fait trop gris. Bisous ma Fabie.

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    2. je vais te faire envie car ce matin il y a un rayon de soleil... mais va-t-il rester ?

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    3. Profites en, c'est toujours ça de pris.

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  2. à mon avis ce prétendu voyeur ne voit pas grand-chose, dans tout ce froufroutements de jupons, mais il se pâme déjà à voir ses mollets dans des bas blancs ;-)
    peu optimiste sur la marche du monde, moi aussi, donc je comprends très bien ton sentiment... bises!

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    1. Je suppose qu'il imagine ce qu'il ne voit pas ce vicieux ! Bonne journée Adrienne; la bise.

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  3. ici aussi il n'arrête pas de pleuvoir, ça n'aide pas à "remonter la pente" !
    Ceci étant je ne connais pas Londres non plus, cela ne m'a jamais attirée, au contraire de ma grande qui projette d'y aller bientôt (voir Harry Potter :-))
    Bisous, Délia Jolie !

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    1. Je pense que la capitale anglaise peut avoir des attraits mais pas pour moi. je préfèrerais les collines campagnardes. Par contre, ils ont là bas de trés jolies vaches et d'excellents fromages, contrairement aux notres qui sont vendus pas murs. Je t'embrasse .

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    2. Ah bon ? les fromages c'est comme les fruits ?

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    3. Oui, chez nous on dit qu'ils sont verts. Par exemple le Saint Nectaire est commercialisé à 4 semaines alors qu'il lui en faut le double, mais le Cantal c'est pareil, il est vendu trop jeune et pas assez affiné, pareil aussi pour plein d'autres. C'est lamentable, alors j'achète moins, ou pas du tout.

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  4. PS canalblog débloque, je n'arrive pas à me connecter sur mon propre blog depuis qq jours ...

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  5. Comme d'habitude, c'est canal ! Je pense que c'est le fog qui perturbe leurs accés !

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  6. C'est quand même très cucul ce tableau ! Paraît que ça excitait son monde en ce temps-là !
    Se laisser mener par les illusions… et l'attente… car la nana va faire de l'escarpolette encore et encore pendant des années… le plaisir du balancement. Généralement c'est entre jouissance et débilité… quelle époque !

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  7. Parfois (souvent, même) c'est la débilité qui fait pencher la balance. Quand la nana sera vieille et fatiguée elle s'achètera peut être un rocking chair et puis elle finira par se balancer comme ça bêtement dans son fauteuil en regardant le vide autour d'elle. C'est triste oui, un monde pareil ! bonne soirée Alainx.

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La tarte à la "belide"