Devant le vide sidéral de cet espace, rien à lire ni des uns ni des autres, je me pose juste une question : avez vous disparus ? Mais où êtes vous donc passé en ce tout début d'été. Les vacances ? Bon vous allez revenir avec plein de choses à nous dire, plein de photos à nous montrer. Je ne saurai plus par où commenter.
Le taux d'abstention aux récentes élections qui vous met dans cet état ? Y a pas de quoi, ma fois, encore eut il fallu qu'il y eut quelqu'un pour nous donner de l'espoir, je ne sais pas moi, pour prendre en compte ce que nous avons à dire, pour nous écouter, peut être nous entendre, au lieu de s'entendre entre gens de bonne compagnie toujours prêt à nous sauter sur le rable pour nous plumer. Je sais le rable d'habitude c'est des poils qui le fournissent, et on en parle chez le boucher à propos du lapin, tandis que les plumes, c'est plutôt à propos des volailles. Mais ils ne font pas dans la dentelle, ceux là qui nous pillent inconsidérément. Toujours là pour s'en mettre plein les fouilles.
Je ne suis pas allée voter. Ne me prenez pas pour une incivique, quelqu'un qui n'en a rien à faire de la planète, des citoyens, de la crise, du covid et compagnie. non au contraire, je continue de m'interesser à tout ça. Mais j'ai fait grève. Choisir entre la droite de droite, celle de gauche, celle du milieu, non, pas envie. Notre maire était candidat, sous une étiquette nouvelle, cette fois. Figurez vous que la première fois qu'il apparut dans le paysage communal, c'était contre le maire sortant, élu sur une liste de gauche socialo communiste, à laquelle j'appartenais. Je ne fus pas élue. Lui non plus. Il était sans étiquette, et présidait une liste "écolo" verte, un peu jaune quand même, un peu, vous savez, comme les rampants et les volants, la verte pour les rampants, la jaune, pour les volants. Puis le temps à passé, il est passé chef de l'opposition, s'est présenté aux élections suivantes et a été élu avec une étiquette de droite, cette fois. Le temps passant toujours, il se présenta aux cantonales à l'époque, divers gauche, élu cette fois. Puis les présidentielles sont apparues, soutient du chef de l'état (futur) de vert jaune rose, il devint orange en marchant, toujours dans le sens du vent. Les municipales dernières le virent élu sur une seule liste, à vaincre sans effort, on triomphe sans gloire et sans ma voix par conséquent non plus. Évidemment c'était sur une liste trés marquée à droite. Et le revoilà le bougre, aux départementales, candidat sur la liste d'union de la gauche socialistes communistes radicaux de gauche, écologiste de gauche, ben oui, ya aussi des écolos de droite, comme quoi ! avec comme concurrent la seule présence d'un vrai candidat de droite, la vraie, la traditionnelle. Je me suis tâtée un moment, voter or ne pas voter ? Et puis, quand même, voter à droite ! non décidément, résolument, non ! Que faire alors ? et bien me joindre aux abstentionnistes, à ceux qui en ont marre d'être pris pour des buses. A ceux qui ne veulent plus de ce jeu là et qui en ont assez de ces simagrées et semblant de démocratie. Non entre la peste et le corona, faut pas choisir. Alors j'ai fait grève. Voilà. Histoire de leur dire : mais vous n'avez pas honte de revendiquer une quelconque légitimité quand à peine un tiers des électeurs s'est déplacé pour éparpiller ses voix entre une multitude de candidats qui ont quand même donné beaucoup de gages de discrédit ?
Le camé Léon, lui il s'en fou, la seule chose qui compte pour lui, c'est d'être élu, avec une voix lui suffirait. Le camé Léon va parader au conseil départemental comme il le fait déjà sur la commune. 2cologie ? Je t'en fou, oui ! on construit à tout va, ici. Il faut des nouveaux potentiels électeurs, alors on lotit, on lotit dans tous les coins, dans chaque mètre carré de verdure, on comble des vallon avec de la terre meuble, et on lotit toujours. Les routes, les chemins vicinaux ne sont pas prêts de recevoir un mètre cube de gravier pour combler les nids de poule, et les usagers peuvent bien écrire, pétitionner, se déplacer en mairie, la seule chose qu'on leur répond : faites comme moi, habitez au centre ville. Mais couillon, si tu crois que le centre ville suffira à accueillir tout le monde ! bougre d'andouille !
A par contre on engage une police municipale renforcée, faut bien suivre en direct les caméras qu'on a fait installer sur la voie publique ! Il faut bien traquer le citoyen qui n'a pas mis sa boite de petits pois dans le bon con tener. Il faut bien traquer l'allumeur de feu de brindilles dans son jardin pour être sûr qu'il ne va pas mettre le feu aux poudres. Et aussi il faut bien être sûr que le centre ville soit bien propre et bien aménagé avec de beaux espaces pour la déco, ça fait mieux pour les photos dans les magazines.
Imbu de lui, suffisant, prétentieux, méprisant, arriviste et opportuniste, le camé Léon ne sera jamais élu avec ma voix, que ce soit bien clair.
Quand il n'y a que le choix entre la peste et le choléra, je fais comme mon père faisait : il mettait dans une enveloppe un dessin humoristique, toujours à propos, qu'il découpait, à l'époque dans le journal.
RépondreSupprimerMoi, j'affectionne, comme ma mère, un beau morceau de papier blanc, immaculé, pas comme eux...
Bonsoir Xoulec, j'aurais pu en effet faire un choix entre le nul et le blanc. Si tous les abstentionistes sciemment avait fait de même, cela aurait donné du poids à leur vote. Je ne savais pas encore qu'en m'abstenant j'allais contribuer à un vaste camouflet (même si pas un ne le reconnaitra) envers cette caste politique d'élus tous poils qui ne briguent qu'un mandat dont ils se serviront à leur avantages. Cette abstention record a fait qu'aucun n'a été élu dès le premier tour.
RépondreSupprimerLeur fièreté en a quand même pris un coup. Il est vrai qu'ils n'ont aucun scrupule ni aucune morale, alors la fièreté... il vaudrait peut être mieux parler d’orgueil !
Bonjour Délia
RépondreSupprimerje t'ai lue hier mais je ne savais pas quoi dire de plus que ce que tu avais dit. Car cette fois j'ai fait comme toi, je ne suis pas allée voter. Mais peut être que j'aurais dû aller voter blanc.
Est-ce que les votes blancs sont pris en compte ? si oui, ils verraient mieux à quel point il y a des problèmes ! remarque, en ont ils quelque chose à faire ?
C'est triste, je pense à toutes les générations qui ont payé parfois de leur vie ce droit que nos enfants trouvent tout à fait normal, et j'ai longuement hésité avant de décider de ne pas aller au bureau de vote. Il est un fait que le contexte n'a pas dû aider, mais le problème c'est qu'"ils" vont mettre ça sur le dos du contexte sanitaire, justement .... et continuer comme si de rien n'était ..
Bonjour Ambre, Aller voter blanc, bien sûr, une alternative qui n'est pas reconnue puisque les blancs et les nuls ne compte pas comme exprimés. Mais une alternative quand même. Qui souligne et tu as raison de le rappeler, l'importance du droit de vote. Les luttes menées par nos anciens, leur sang versé pour être libre. Seulement, nous ne sommes plus libres du tout, il n'y a qu'à voir tout ce qui tourne et se trame dans notre dos autour du contexte sanitaire, justement. La démocratie, ils l'ont tuée et depuis déjà quelques temps. Et je maintien que nous laisser comme possibilité que la peste et le choléra, ce n'est pas la démocratie n'en déplaise à ceux qui se fourvoient sur des listes dites de gauche où quand ils y sont élus ils y font et soutiennent une politique de droite , y compris en votant des suppressions d'emplois et des mesures anti sociales dans les conseils départementaux et régionaux de surcroit, métropoles, aglos, etc... !
RépondreSupprimerquand je veux commenter chez toi, le comm ne sort pas mais me déconnecte de Google...
RépondreSupprimerBon, c'est revenu.
RépondreSupprimerJe voulais te dire que nous avons voté pour faire l'équivalent de deux votes nuls...
Comment peut on encore avoir confiance en ces guignols ?
SupprimerC'est très très dommage que les votes blancs ne soient pas pris en compte.
RépondreSupprimerGros bisous, bon week-end.
Je crois qu'ils font tout pour discréditer un max tout système qui leur est défavorables et quand ils ne peuvent pas faire autrement, ils changent les règles. C'est infernal !
SupprimerJe suis allée sans conviction, de toute façon, à Paris, les jeux étaient faits.
RépondreSupprimerComme chez nous et comme dans bien des endroits !
RépondreSupprimerSolidaire avec tes propos. Marre de cette poltitque là complètement déconnectée des vrais problèmes !
RépondreSupprimerProblèmes qu'ils ne sont pas là pour régler leur unique but étant de profiter et de bien profiter d'un système dans lequel ils s'épanouissent croissent et se multiplient.
RépondreSupprimerMince je vois que mon précedent commentaire n'était pas passé, dommage;
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