D'un bout à l'autre.

J'avais prévu ce petit résumé de mes longues errances, il y a une bonne quinzaine. Souvenez vous, il pleuvait quasiment tous les jours. Seules quelques minis escapades le long des talus  me procuraient un peu d'exercice et de satisfaction. Le Patou était chez sa mère, malade (aprés la limonade comme vous le savez) - encore une chanson de Boby - et moi lors de courtes visites à cause des chats dont il me fallait assurer la garde, j'en profitais pour me rendre au pré de mes vaches préférées. Les Ferrandaises, comme chacun ici, le sait. Cette belle barrée ruminait au coeur d'un pâturage bordé de taillis aux portes de la ville de Rochechouart dont le chateau domine les vallées de la Vayres d'une part et de la Graine d'autre part.



Affamées, les petits veaux taquinaient leur maman. J'observais pendant longtemps leur jeu. Il y avait celui qui attendait des câlins, puis ces deux autres demandant du renfort à une tatas, afin qu'elle plaide leur cause auprés d'une maman fatiguée.



 que des jumeaux cherchaient à déranger afin qu'elle leur donne leur goûter. Cela dura un long quart d'heure puis lassés, ils repartirent solliciter une autre mère avant d'aller jouer.
Laissant là les jumeaux turbulents, je continuais sur un  chemin qui ressemblait fort à une voie d'exploitation fermière jusqu'à  cette demeure envahie par la végétation dont je n'ai pas résisté à l'exploration. Un lavoir envahi par le lierre dont le trop plein alimentait une retenue qui se déversait probablement dans un petit étang ou une simple serve, comblé par une végétation faite de ronces et de mauvais bois  et arbrisseaux, agrémentait le parc ceint par les vestiges de vieux muret formant une fortification abandonnée. 





Un vrai chemin permettait  une belle découverte des environs, en particulier du plan d'eau en contre bas et d'une Vayres saturée.  


7 commentaires:

  1. Oui, à refaire, mais un peu loin. Pas grave, on aime, alors on ne compte pas les kms.

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  2. Tu es bien courageuse de marcher toute seule. Bravo, moi je n'y arrive pas !

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  3. Je sais pas si c'est du courage ! je marche pas souvent non plus, et souvent aussi avec ma fille, sinon, seule ou pas du tout ! bisous.

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  4. Waouh ! Quelle belle balade ! j'aurais aimé t'accompagner ! la maison abandonnée est incroyable ! Et le muret ! magnifique !

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  5. Je me suis en effet régalée. Ce serait un plaisir pour moi de te faire découvrir des coins que j'aime particulièrement, en vrai. Dommage que je marche de moins en moins et de plus en plus lentement. Mais tant qu'il n'y a rien d'impossible, pourquoi pas. Je viens te chercher et je t'héberge, ça te va ?

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La tarte à la "belide"