Faut faire gaf des fois !

 En Théorie, ce pays merveilleux où tout se passe si bien, nous devrions avoir une connexion Internet jeudi 26…
En attendant, comme dit parfois la « Presse people » dite « presse de caniveau » que j’aurais tendance à appeler « presse de bas niveau », eh bien j’ai pris une décision radicale ! »
Je vous propose un devoir de Lakevio du Goût.
C’est une image de feu Franquin, inoubliable créateur d’un personnage aux idées étranges mais incontestablement doué pour au moins deux choses : Les idées étranges aux résultats encore plus étranges et une propension inégalée au bonheur.
Si vous le connaissez et le lisez, je n’en dis pas plus.
Si vous ne le connaissez pas, je ne vous dirai qu’une chose : Lisez-le !
L’image que je vous propose, je viens de la revoir en regardant les albums que j’ai depuis des lustres, les seuls livres qui sont capables de me faire rire aux larmes depuis sa première « bande dessinée » dans Spirou, c’est-à-dire depuis quasiment toujours.
Je suis sûr que, comme nous tous et vous toutes, vous avez tenté une expérience qui vous a semblée géniale sur l’instant et a tourné à la catastrophe à peine réalisée.
Mon père fut un grand spécialiste de ça.
Hélas moi aussi…
Je suis sûr que bien que (presque) sages, vous avez eu une idée brillante.
J’aimerais lire les vôtres lundi…



Il a bien du mérite notre Gout de proposer quand même un devoir du lundi. Malgré les aléas mécaniques d'orange qui perd beaucoup de ses couleurs et ne nous laisse que des pépins. C'est pas bien reluisant tout ça, et des idées ce matin je n'en ai guère. 

Je pourrais vous raconter celles de mon collègue qui faisait des frasques picturales. 

Ce monsieur travaillait donc comme agent d' entretien au central téléphonique Montmartre  (qui du temps de l'enfance de notre prof émérite, s'appelait encore Ornano), et à ce titre avait été chargé de repeindre le portail du parking réservé   aux véhicules d'intervention. C'est donc muni d'une grande échelle, d'un pot de peinture blanche et d'un pinceau qu'il se mit à l'ouvrage.

Il n'avait pas terminé sa tâche vers les midi, quand rentrèrent les premiers véhicules.  Ainsi donc voyant, le portail fermé, le  chauffeur de tête sortit de sa voiture pour ouvrir la porte. Notre peintre en herbe, toujours perché sur son escabeau, en descendit lestement, laissant le pot de peinture en équilibre sur l'escabeau qu'il déplaça.  Evidemment, il advint ce qu'il devait. C'est ainsi que dans tout le quartier, pendant longtemps, des traces de pas subsistèrent sur les trottoirs de la rue Marcadet à celle de Trétaigne situées sur son trajet. Ce qui amusait beaucoup mon fils lorsque nous empruntions ensemble ce trajet,  qui me disait "ça c'est la peinture de (nom du peintre en question)".

Je ne vous parlerais même pas de la fois où voulant changé un carreau cassé, il en cassa deux ou trois autres,  en faisant voltiger l'ustensile qu'il était sensé employer, au cours d'une chute qu'il fit  aprés être grimpé sur un bottin posé sur un  meuble pour se rehausser (peut être parce que l'escabeau  n'était pas encore sec !) 

Evidemment, c'est aux urgences de Lariboisière qu' il finit sa journée. 

Aprés cela cet employé modèle  échappa aux corvées pendant un certain temps. Mais il n'arrêta pas ses exploits pour autant. Fallait faire gaf et ne pas se trouver sur son passage !



13 commentaires:

  1. c'est bien connu, moins tu sais faire, moins on te demande de faire, et tu finis par avoir une vie de tout repos :-)
    merci, j'ai bien ri!

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    1. Coucou Adrienne, je suis frustrée de ne pouvoir commenter tes textes. Mais je les lis quand même, na ! Le gus, il a eu la paix en effet toute sa fin de carrière, il était devenu "garde du corp d'une femme de ménage, qui elle avait descendu les escaliers tête la première aprés avoir été poursuivie par un fantôme ! je crois qu'on en a vu de toutes les couleurs dans cet établissement !

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  2. Maladroit, gaffeur, cet employé !
    Nous avons un ami de ce type, un ingénieur très "inventeur" qui fait des gaffes énormes : une fois il est monté à l'échelle pour défaire un volet, problème il a passé les bras à travers les barreaux de l'échelle pour attraper le volet, il s'est retrouvé bien coincé !!!
    Une autre fois il a failli prendre feu... Mais bon c'était chez lui, jamais au boulot !
    Ton petit voyage s'est bien passé ?
    Je t'embrasse

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    1. Y en a qui ont vraiment de drôles d'idées et une conception particulière des travaux manuels. Mon voyage s'est bien passé, malgré un temps froid et pluvieux. J'ai fait quelques clichés et je pense écrire sur le sujet prochainement. Je t'embrasse, ma Fabie.

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  3. Coucou Délia, ce que j'apprécie dans ton message -hormis les péripéties-de l'employé modèle-, c'est le mot "frasque" ... en clin d’œil à "fresque"... cela me fait penser à un film amusant : François Perrin aux chaussures noire et marron et ses bourdes... Bisous du lundi soir.
    M. le goût nous a offert de nous pencher sur Franquin et j'ai bien aimé.
    Bonne soirée.
    PS : je n'ai pas oublié ta sœur...

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  4. Il est vrai que François Perrin est un spécialiste du genre, j'aurais pu l'avoir comme collègue du précédent !
    Ma soeur par contre, a eu une vraie belle fête, un discours magistrale de 10 pages, lu par sa soeur, et beaucoup de témoignages chaleureux. Je pense qu'elle les méritait. Bonne soirée à toi aussi.

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  5. Moi, j'aime bien les gens qui font des bêtises...
    Sans eux, on n'aurait rien à raconter ! ;-)
    La Licorne
    (Que Google ne reconnaît plus et qui ne sait pas pourquoi)

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  6. Google me fait souvent le coup, mais contrairement à toi, moi qui aime bien savoir qui m'écrit, j'oublie souvent de m'annoncer. Une des gaffes que je dois faire ! Tu dis que tu aimes bien les gens qui font des bêtises, moi un peu moins, parce qu'aprés il faut les réparer.

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  7. C'était un héros de bande dessinée ton camarade de boulot !
    Je pense que nous sommes nombreux à avoir connu ce genre de personnage maladroit dont la moindre entreprise finit en catastrophe.

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    1. A ce point, je ne sais pas. Mais il est vrai que la maladresse est monnaie courante et quand elle n'est pas manuelle, elle est intellectuelle, même si pour cette dernière, il est permis d'en douter.

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  8. On a tous connu plus ou moins de Gaston Lagaffe, tant que ce n'est pas trop grave ça va ! Ton texte m'a fait rire.
    Gros bisous ma Delia, bonne journée, ici pluie ! ♥

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  9. Coucou ma Praline, pour ma part, j'en ri encore ! parce que le raconter c'est une chose, mais l'avoir connu, c'est quand même autre chose !

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La tarte à la "belide"