Allez, les amis, c'est parti on va retrouver les autres, c'est à 14 h place des Luttes ! la marche du siècle est amorcée.
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RépondreSupprimerGauvain Sers
RépondreSupprimerdSptonsreo0f0tmh0f11l92h1g5gl2fc 41lf9gghm05t324l1877iltg101 ·
"MONSIEUR LE PRÉSIDENT"
Monsieur le Président
J'prends la plume aujourd'hui
Comme l'ont fait Boris Vian
Et Renaud après lui
J'ai l'espoir qu'une lettre
Sera peut-être lue
Quand le bruit sous vos f'nêtres
Vous ne l'entendez plus
Monsieur le Président
Seriez-vous dur d'oreille
Pour bafouer si longtemps
Un boucan sans pareil
C'est le peuple qui gronde
Qui occupe vos boulevards
Pendant qu'la bête immonde
Se rapproche du pouvoir
Monsieur le Président
Je ne viens pas en guerre
Déserteur également
Mais surtout en colère
Quand fleurit l'injustice
Les propos indécents
Quand on voit la police
Cogner des innocents
Monsieur le Président
Refusez-vous de voir
Ceux qui vous ont un temps
Choisi dans l'isoloir
C'est l'infirmière de garde
Qui ne compte plus ses pleurs
Chaque nuit quand elle regarde
L'hôpital qui se meurt
Monsieur le Président
Admirez les banderoles
Aux bras des enseignants
Qui se saignent à l'école
Qu'y a t-il de plus beau
Qu'un gamin qui apprend
Qui monte sur l'escabeau
Pour devenir plus grand
Monsieur le Président
Si j'ose ces quelques vers
Peut-être impertinents
C'est qu'on marche de travers
Oubliez l'arrogance
Au fond de votre planque
On n'dirige pas la France
Comme on dirige une banque
Monsieur le Président
Remarquez ceux qui plongent
Ouvriers, artisans
Tour à tour jettent l'éponge
Et les rires en pagaille
Ils ne résonnent plus
Quand une usine se taille
Quand un père s'est pendu
Monsieur le Président
Notre belle maison brûle
Il est fini le temps
Des magouilles, des calculs
Admirez nos montagnes
L'océan, les oiseaux
Il est temps que l'on soigne
La Terre de nos marmots
Monsieur le Président
Et sauf votre respect
Vous offensez grandement
Votre poste au sommet
Faut être à la hauteur
Du berceau des Lumières
Des poètes, des auteurs
Des femmes qui se libèrent
Monsieur le Président
Tout en haut de l'échelle
Je vous l'accorde pourtant
La vue doit être belle
Mais descendez d'un cran
Et mesurez la peine
De millions de braves gens
Que vos lois ne comprennent
Monsieur le Président
Passez-moi les menottes
Faites moi taire sur le champ
Interrogez mes potes
Je ne fais que chanter
La résistance, la vie
L'amour, la liberté
Que le monde nous envie
Monsieur le président
Peut-être m'avez vous lu
Vous n'avez guère le temps
Et d’ailleurs moi non plus
J'ai le cœur à combattre
L'absurdité humaine
Armé d’une feuille A4
Alors à une prochaine
Gauvain Sers
Monsieur le Président
Je vous propose peut-être
Si vous avez le temps
De voir à vos fenêtres
Tous ces braves gens qui pensent
Qu’il faudrait, c’est pas bête
Qu’elle arrive en avance
Votre propre retraite
(Couplet alternatif)
https://www.facebook.com/gauvainsers
Merci de tout coeur ma Fabie, il faudrait bien qu'il n'y ai pas qu le président qui la lise cette lettre ! Mais ici, y a pas beaucoup de chance, à part ceux qui la connaissent déjà et quelques autres qui vont la découvrir parmi mes nombreux lecteurs, mais ils ne sont pas généralement dans les arcanes du pouvoir ! Hier ils étaient des millions dans les rues (pas mes lecteurs ! hein !!!) pour que la préfecture de police en reconnaisse déjà 1 120 000, il fallait bien que ça chauffe quelque part ! Je vais poster un billet ce matin. Je t'embrasse bien fort
RépondreSupprimerTu as vu ?
RépondreSupprimerIl y avait plain de retraités !
Et en plus ils se préoccupaient de la retraite des jeunes, pas de la leur !
Le prochain qui me traite de "boomer" je lui fiche un coup de pied dans les c... !
(le dernier qui m'a dit "Ok Boomer" a fait la gueule quand je lui ai rappelé que ma génération avait nourri les deux précédentes, la plus vieille parce qu'ils n'avaient jamais cotisé, celle de nos parents aprce qu'ils avaient peu cotisé, ayant commencé à bosser à 28/30 piges àa cause de la guerre, que nous avions énormément cotisé sans nous plaindre et qu'en plus on avait nourri et élevé la génération de gens comme lui qui nous traitaient de "boomer".
Petit con, va !
"Plein de retraités", pas "plain de retraités"
RépondreSupprimerC'est bien ça le drame, c'est que les baby ne se déplacent plus, ni pour aller voter (et quand ils le font, il font mal ) ni pour manifester. Sans rêve, sans valeur, sans conscience, tel que nous les avons élevés, sûrement... Enfin, je dis ça, mais nous ne sommes pas tout seul dans l'éducation qu'on leur a donné, nous sommes même la part la moins importante, je pense, et comparé à la médiacrasie, à l'école et à la rue, faisons nous suffisamment le poids ? C'est pas sûr.
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