Beau tout simplement.

 


Images du net
Plus de 20 000 personnes selon la presse, à Limoges, les organisations syndicales en estiment prés de 30 000, mais au delà de la bataille des chiffres, la rue était bien pleine, un peu partout en France. Les autorités en  reconnaissent 1 120 000 contre plus de 2 000 000  selon les organisateurs. Ce n'est pas rien. Ici, nous avons marché deux heures, c'est sous les premiers flocons de neige que nous sommes parvenus au terme de la balade. Lorsque nous avons remonté le cours du cortège, les premiers étaient déjà partis, que les derniers n'arrivaient pas encore. En queue de manif, un long cortège de camions rouges, tous feux alumés et sirène en marche, ils étaient motivés nos pompiers !
C'était, comment dire ? Beau, tout simplement beau. J'ai regretté de n'avoir pas pris mon appareil photo !

Beau de la foule en cortège, beau des drapeaux qui flottent au son de musique et chansons engagées. Beau des slogans propres à chacun, plein d'humour et plein de détermination. 

Il ne faut pas avoir d'oreille pour ne pas entendre ces cris. Il ne faut pas avoir ni de mémoire, ni de conscience pour rester impassible et droit dans ses bottes. Ces bottes qui écrasent tous  ceux qui ne réclament qu'un peu, un tout petit peu de l'énorme gâteau qu'ils ont contribué à élaborer. Pas avoir de coeur non plus pour rester insensible aux cris d'un peuple qui ne vit plus. 

Ici on recommence samedi, je prendrais mon appareil photo cette fois !

6 commentaires:

  1. J'ai manifesté par procuration que j'avais donnée à un de mes gamins, les routes étant moyennement praticables chez moi. Lors de l'établissement de ce mandat, je lui ai rappelé que Camille Vardelle (ça te dit quelque chose, 1905 à Limoges et le jardin d'Orsay?) et moi - et donc lui- avons des ascendants communs. Il a été bradassé par cette information! J'aurais peut-être dû lui en parler plus tôt?

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  2. Bien sûr que ça me dit ( (j'ai failli écrire samedi, mais c'est tout pareil puisqu'on recommence samedi) quelque chose. Bien que on parle à nos enfants, de nos racines, de nos ancêtres et de leurs combats, on évoque pas forcément en eux leur esprit de combat. Pourtant je me souviens avec quelle fierté j'ai retrouvé dans un fond d'armoire, oublié, un exemplaire de l'Humanité daté de 1905. Bien sûr le l'ai gardé précieusement. Tout comme j'ai gardé précieusement un journal Républicain daté de 1848, qui appartenait à un de mes aïeux du côté maternel. Tu as parlé de Camille Vardelle, dont on peut tous être fiers à tes enfants, ils le connaissaient sans doute, mais se découvrir des liens avec lui, c'est émouvant et tant pissi c'est que maintenant. Mieux vaut tard que jamais.
    Ici la neige fond dans les prés, sur les routes il n'y en as pas, mais le temps est bas.

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  3. Hier malgré le mauvais temps, hier était une très belle journée, tout comme toi au milieu d'autres à porter l'espoir d'un retrait de cette loi régressive ou au moins d'un recul de ce gouvernement sourd à toutes les détresses. Samedi je ne rejoindrai pas la FI sur paris hélas mais le 31 je retournerai à la manif...j'y crois comme à chaque fois....
    bises

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    1. et comme tu dis, les seuls combats qu'on est sur de perdre, ce sont ceux qu'on ne mène pas.

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  4. Bonne marche du samedi, Délia !
    Je t'embrasse

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  5. Ce fut une belle journée, non pas du point de vue de la météo, mais on le savait !

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Destination Auvergne.