J'ai coupé à travers les prés pour rentrer car je n'étais pas en avance. J'avais baguenaudé prés de mes créatures divines. Vous avez deviné ?
Puis je suis allé au jardin vous cueillir des pivoines et vous offrir un soir étincelant où les nuages ont déssiné pour moi l'horizon y laissant apparaitre un coucher de soleil sur des monts imaginés.
J'ai eu une brusque envie de rues animées, de marchands de cerises, de boutiques à explorer, de de livres à acheter de musique à écouter et de colifichets. Mais je suis rentrée docilement au bercail. Je n'ai pas vu le faisan qui chante dans le taillis d'en face, ni la chèvre qui gambade de talus en bosquets. J'ai l'impression que le temps s'est figé et que de ce printemps volé nous n'allons rien récupérer. Alors j'ai un peu la rage !
Portez vous bien et ménagez vous comme on dit chez moi.
Non, on ne va pas nous le voler ce printemps. Il faut le vivre autrement... Bien belles photos!
RépondreSupprimerOui, ben non, on ne peut pas le vivre du tout!
SupprimerA Paris, il est volé le printemps puisque parcs, jardins sont fermés et le bois interdits.
RépondreSupprimerJe comprends ta rage, et je rage tous les soirs lors des applaudissements, elles auraient plus besoin d'augmentation et de considération de leurs voisins, que d'applaudissements les infirmières.
Je suis complètement d'accord avec toi ! les applaudissements amplifiés par les médias ne coutent rien à personne, tandis que les augmentations et la considération ont un prix que personne ne veut mettre. Et pourtant depuis combien de temps les personnels de santé tirent-ils la sonnette d'alarme ?
SupprimerMerci pour ces belles photos !
RépondreSupprimerJe profite du printemps dans mon jardin, c'est mieux que dans un appartement, mais il manque quand même quelque chose...
Je rage de lire les "prunes" injustes !
On ne préserve pas la santé de la population avec des sanctions qui ne reposent que sur une interprétation douteuse des directives...
Bonne journée, bisous Délia.
Tu as remarqué que les premières mesures mises en oeuvre et sans préavis étaient les sanctions contre...les pauvres bougres qui servent souvent de bouc émissaire, comme le montrent les nombreux témoignages,et loin d'être à bon escient ! Jamais où il faut quand il faut, en plus je soupçonne certains de faire de l’excès de zèle assez mal placé.
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