A la mémoire.

Pour son devoir du lundi, le Goût nous propose une énigme : cet homme est il désolé par la vision de cette usine désaffectée ou se demande - t - il comment il va lui redonner vie ? En réponse, j'ai choisi les deux visions. L'une va de soi, et mon coeur de syndicaliste parle en premier. Pour moi, il s'agit d'un ouvrier.
 J'en ai tant vu qui s'en allaient, qui ne demandaient que du pain.
Ils étaient ouvriers du textile dans le Nord. Sidérurgistes en pays haut, du Nord à la Lorraine  passant par les Ardennes,  de Longwy à Charleroi, d'Hayange à Florange, de Gandrange à Hagondange.    Mineurs à Carmaux, à Brassac Les Mines, à Sarreguemines, à Courrière, à Monceau à Firminy ou au Creusot. Équipementiers en val d'Allier. Porcelainiers à Limoges. GM&S à La Souterraine. Dudu à Issoire. Manu à Saint Etienne. Conti à Clairvoix ...... La liste est longue.... Bien trop. Du Sud au Nord et d'Est en Ouest, elle touche toutes les couches de la société, tous les secteurs d'activité et continue de s'allonger.
Ferrat les a chanté. Lavilliers  les a honorifiés.

A la mémoire de tous ces hommes, de toutes ces femmes, de toutes ces vies.

Exploitées. Brisées. Dévastées.  Niées.  Jetées. Assassinées.

Oh ! je ne suis pas le dernier, non, ça je le sais bien. Il y en a tant des comme moi ! Pourtant j'en ai traversé des rues, des boulevards, des avenues. A la fin n'en pouvant plus, je suis revenu ici.
Ici, c'est comme chez moi. Tant de jours, tant de nuits j'y ai passé ! Tant de sueur. Tant de larmes. Tant de sang y ont été versé.  Pendant si longtemps et depuis tant d'années.
Toutes ces voies qui se croisent et s'entrecroisent. Qui se lassent et se délassent. Qu'on laisse et qu'on délaisse. Toutes ces vies qu'on brise et qu'on saccage ! Toutes ces familles déchirées, cassées, détruites par quelques coups de  bourse, qu'ils ont joué. Wall Street ne nous a pas épargné, ni les agences de notation qu'ils engraissent pour mieux nous laminer. Tout ce savoir faire, toute cette énergie, tombés par terre et qui ne servent à plus rien désormais, personne ne les a ramassés.
Et nos vie assassinées ?
Combien s'en sont soucié ? Qui s'en soucie encore ?

Moi, avant, j'avais une femme,elle était jolie. J'avais des enfants.Ils étaient beaux, ils étaient intelligents. Ils travaillaient bien à l'école. L'avenir leur appartenait. Je les aimais. Ils m'aimaient aussi. J'avais une maison. Je n'avais pas peur, je n'avais pas froid. Et puis tout à basculé. Plus de boulot, plus d'argent pour payer le loyer. Les dettes se sont accumulées. Les huissiers sont venus, nous ont tout pris, plus de toit, plus rien, pas même une couverture et rien comme nourriture.  C'est parce qu'on s'aimait, qu'ensemble, on a décidé de se séparer.  On pensait que seul on s'en sortirait mieux. Que ce serait plus facile de trouver à se loger, une combine pour pouvoir manger. Pour une nuit, rien qu'une nuit. Et la soupe froide du petit déjeuner. On pensait que pour les enfants, se serait moins dur d'être placés en foyer plutôt que de trainer misère dans ce quartier délabré. On se disait que plus tard quand on aurait retrouver quelque chose, on les reprendrait et que tout recommencerait. Pourtant, des rues, des boulevards, des avenues, on en a traversé. Ma femme travaillait dans la même usine. C'est là qu'on s'est connu. On ne gagnait pas grand chose, mais en faisant attention, on faisait cuire le fricot. Les enfants prenaient de l'age, à coup de sacrifices, ils faisaient  des études pour avoir mieux, être quelqu'un, de considéré. Un jour ils partiraient gagner leur vie, peut être dans une autre ville, parce que celle là n'est pas bien grande.... et les perspectives un peu bouchées....

Et puis, ils sont venus. De paris,  de New York,  ou de Bruxelles, ou bien d'ailleurs, mais de quelque part, où nous étions étrangers. je ne sais plus, des trois peut être... Pas assez rentable, ils ont dit. Alors on a fermé. Ils ont fermé. Nous jetant dehors comme si on était rien. Rien que des vieux rebus de société.
Quand ils ont annoncé la première vague de licenciements, toute la ville était avec nous. Fallait voir toutes ces vitrines fermées. Pas par soucis de les voir cassées, comme c'est devenu le cas aujourd'hui. Non. Par solidarité. Parce qu'ils savaient, tous, qu'une usine qui ferme, c'est tout un quartier, toute une ville et son activité qui sont condamnés. Alors, quand on a défilé dans les rues où on était plus de 5 000 à marcher en silence, au son de la sonnerie aux morts, ils étaient devant chaque boutique, à chaque porte, à chaque coin de rue, à nous attendre. Recueillis, sans un bruit.
Au  bras gauche, un brassard noir solidement attaché. La population dans son ensemble, nous regardait.
13 000 regards tournés vers nous, penchés sur nous, avec nous. Ils nous ont salué avec le respect qu'ils pensaient nous devoir. Certains ont rejoint le cortège. D'autres sont rentré chez eux, finir la journée devant leur télé, pour savoir ce qu'il fallait penser.*
Et puis, ils se sont habitués. A ne plus nous voir passer, à vélo pour prendre notre poste, à pied pour acheter le journal le dimanche, à ceux d'entre nous qui le vendaient. A ne plus nous entendre brailler fort sur la place, au bistrot devant un pastis bien dosé,  pendant que les femmes discutaient  en attendant leur tour chez le boucher. A ne plus nous voir venir acheter notre pain, nos patates,  le lait chez l'épicier et tout ce dont il  fallait, désormais, nous passer.
 A la fin, il ne restait plus personne pour nous compter. C'était fini. C'était plié.

On leur avait dit, la télé leur a dit, la presse leur a dit....et redit... jusqu'à les rendre sourds :
Que c'était comme ça.
Qu'on n'y pouvait rien.
Que c'était la loi.
Qu'il fallait accepter.
Se résigner.
 Mais accepter quoi ? Se résigner à quoi ?
A mourir ?
A voir mourir ?
A ne plus vivre, oui !
Pendant qu'eux, toujours les mêmes, faisaient la fête, à se gaver, à s'empiffrer, à s'en foutre plein la panse, à ne plus pouvoir en voir le bout de leurs pieds !
Pendant qu'eux se répandaient  en propos insultants à notre égard, à nous mépriser pendant qu'ils nous laminaient.
Pendant que les richesses communes se liquéfiaient et que les leurs se multipliaient.

Si je suis là aujourd'hui, comme un con, comme quelqu'un qui ne sait plus quoi faire de sa vie, qui n'a plus personne autour de lui, c'est parce qu'ils ont tout détruit. Si vous saviez comme je les maudits tous ces enfoirés de capitalos, ces boursiers, ces financiers qui nous ont foutu là dedans à coup de CAC 40 et de milliards accumulés ! Si vous saviez comme je les hais. Je suis venu ici, aujourd'hui 16 septembre. Lendemain de fête de toute l'humanité. Hier, comme chaque année, malgré la foule,  on ne se bousculait pas à la Courneuve.  On se saluait. On s'effleurait, presque comme une caresse de fraternité, on discutait. C'était si bon de sentir sur soi tous ces regards considérants, compatissants. A chaque instant c'était comme si on redevenait enfin des hommes. Là bas il y avait la solidarité, l'égalité. Alors pour eux, pour nous tous, je suis venu ici, aujourd'hui, 16 septembre, lendemain de fête de toute l'humanité, leur dire adieu. Je m'en vais tirer trois coups. Un coup en l'air, pour les camarades,  pour leur mémoire. Un coup  dans ce qu'il reste de carreaux de ce foutu désastre, pour les dévastateurs, mais  avant, je leur cracherai dessus. Tiens, même, je leur pisserai dessus.  Que puis je attendre désormais ? La souffrance due au travail, comme à son absence, ça me connait.  Un homme honnête c'est fait pour travailler. Un ouvrier, je ne suis même plus un ouvrier. Je ne suis rien. Plus rien. Ils n' ont fait de moi, rien qu'une loque désemparée. C'est à cette loque que je veux rendre sa dignité.
* 5 octobre 1976, Issoire, 13 000 habitants, 5 000  manifestants, toute la campagne environnante mobilisée contre la fermeture des usines Ducellier. On sait ce qu'il advint par la suite. Seule une poignée de salariés ont retrouvé un emploi, les autres sont restés sur le carreau. Chomeur à vie.

23 mars 1979, manif à Paris de ce qu'il restait de la sidérurgie. Radio Lorraine coeur d'Acier, la radio CGT des sidérurgistes de Longwy fit l'objet de manifestations locales contre le brouillage des ondes dont elle était victime.Des provocations policières entachèrent la manifestation Parisienne. Il y eut de nombreuses provocations, reconnues officiellement par la suite. La répression battait son plein. Il fallait anéantir à tout prix le cri venu d'un peuple qui ne voulait que travailler et vivre de son  travail.




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Et puis, parce que  ....  Dans chaque région dévastée, se sont implantés parcs d'attractions  et autres musées, du textile, de l'automobile, de la mine, de la porcelaine, bientôt des services publics, de la santé... de ce que vous voudrez...
voilà ce qu'il est advenu,  de Florange à Hagondange... de Longwy à Charleroi.


En passant par la Lorraine


Je ne me présente pas*, tout le monde ici me connait. Je suis revenu  aprés le big bang. Big bang que j'ai, si pas souhaité, accompagné pendant toutes ces années. Que voulez vous, il faut évoluer. Notre sidérurgie bien mal barrée avec tous ces plans économiques et les crises pétrolières qui les ont occasionnées, n'était plus rentable. Il fallait bien faire quelque chose. Alors je me suis souvenu qu'il y a toujours plusieurs cordes possibles à un même arc. Plusieurs cordes veut dire de nombreuses possibilités de rentabiliser des espaces libérés. Nettoyés de leur passé, une fois la place nette, ils peuvent rapporter gros si on sait bien les utiliser. Faites moi confiance, je connais bien la région, j'y ai longtemps pratiqué de nombreuses activités.  Et puis, tournons la page, il faut se  retirer les hauts fourneaux de la tête ! Non ?
Aujourd'hui je suis venu en reconnaissance, mais demain, on attaque le chantier. D'abord il faudra tout raser, désinfecter, dépolluer. Les nouveaux plans bien huilés, on reconstruira. Des investisseurs ont prévu leur coup. Quand au coût, on verra, il y a des plans d'urgence en prévision de tout cela. Gardons la tête froide, mais haute, aujourd'hui je suis préfet,  demain quand je serai ministre,  dans un parc tout en couleur, vous n'y verrez que du bleu et nous continuerons de voir la vie en rose, pour nous servir et profiter.  L'animation, ça me connait, faites moi confiance, vous dis-je ! Vous n'allez pas le regretter !
* Jacques Chérèque, patron de la CFDT, initiateur du parc des Schtroumpfs en remplacement de l'industrie sidérurgique sur le bassin Mosellan. Préfet de la Moselle puis ministre de l'aménagement du territoire  dans le gouvernement Rocard, celui là même qui détient le record de l'utilisation du 49-3  pour légiférer. La messe est dite.

26 commentaires:

  1. Hé bé !
    Tu nous fais une page de Van der Meersch et une page de Pierre Laurent dans le même devoir.

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    1. En fait j'aime bien les deux mais je ne crois pas que la comparaison soit justifiée, je suis loin d'être de la même trempe.

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  2. Bonjour Délia,
    quel beau devoir! Si touchant!
    Je t'avoue qu'après avoir lu la consigne du Goût j'étais "partie" sur la même chose. D'autant que j'ai eu un ancêtre mineur, dans le Nord, (descendu à la mine à l'âge de 7 ans et il a fini porion) sans parler de mon grand-oncle, qui toute sa vie s'est battu pour le bien-être des ouvriers.
    Mais ce sont des évocations tellement graves, tellement dures, je n'ai pas eu ton courage.
    Bravo en tout cas.

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  3. Dommage que tu n'aies pas écrit ce qui te tenait à coeur il y a plus d'une façons de dire et d'écrire ses émotions. Mais tu as encore le temps la journée n'est pas finie. En tout cas, je te la souhaite excellente (canal blog déblogue encore ce matin !) bisous.

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    1. Si si Délia je l'ai écrit, je te le ferai lire si cela t'intéresse.. mais en ce moment je n'ai pas envie de partager des choses graves ou "tristes"...
      Belle journée à toi!
      PS oui, canalbug de plus en plus souvent!

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  4. voilà… c'est exactement ce que je voyais moi aussi dans cette photo!
    fameux travail que tu as fait là!

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    1. Je crois qu'il est difficile de voir autre chose à l'heure où toutes les régions sont victimes de ce mal infernal qui nous arrache le coeur.

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  5. J'ai vu "Merci Patron", j'avais aimé ce film mais ton texte, c'est du vécu et ça fait mal.

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  6. Et oui, et cela continue...
    Les hôpitaux (de proximité) prennent aussi ce chemin...
    Bravo pour ce devoir étoffé.

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  7. Tant qu'il restera un seul mur de notre tissus économique à abattre, cela continuera. Ils iront encore plus loin que le bout du bout, si personne ne réussit à les stopper dans leur délire.

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  8. Et dire que nos petits-enfants et arrière-petits-enfants diront que tout cela était le bon temps. Le temps avant que l'on ne supprime : la sécurité sociale, les retraites, le concept de « salarié » et cette vieille lune qu'était la la démocratie, de même que les libertés individuelles et collectives. Ce sera le temps où tous travailleront en esclavage pour Uber, Amazon, Google, et les fils et les filles de Mark Zuckerberg. Ce sera le bon temps du gouvernement de la planète par les GAFAM qui auront remplacé tous les politiques de la planète.
    Et nos petits-enfants et arrières n'auront plus qu'à fermer leur gueule définitivement !
    L'avenir est un long passé…

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  9. Tout cela ne laisse pas beaucoup de place à l'espoir ! et si ça continue à ce train là, peut être même qu'on en verra un bout de ce monde apocalyptique qui semble se profiler.

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    1. Mon commentaire est à prendre au deuxième degré.
      Je ne partage pas en fait le catastrophisme ambiant. Tout cela résulte d'un effet amplificateur orchestré par les médias et les réseaux sociaux, pour nous faire croire que le pire est à venir.
      Il faut croire que l'humain aime collectivement se faire peur au moins plusieurs fois par jour……

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    2. Merci de préciser que c'est du second degré, même si te connaissant un peu, je le savais déjà. Sauf qu'effectivement c'est bien à ce jeu là qu'ils jouent tous ceux qui nous voudraient soumis, silencieux et décervelés. S'agissant des médias aux ordres, de ceux qui les animent, je ne parviens pas à comprendre que des gens dit civilisés, instruits par ailleurs, n'aient pas plus de conscience et continuent de propager des idées de renoncement et de catastrophisme à ce tel point. Faut il qu'ils n'aient aucune morale, ni aucune notion des responsabilités qui sont les leurs !

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  10. Pour moi la Nantaise, ce 16 septembre est avant tout le souvenir du premier bombardement massif de la ville écrasée par les forteresses volantes, où furent détruits non seulement les chantiers, mais le coeur de la ville et de tant de civils qui y ont laissé la vie. Il fait sait beau, comme aujourd'hui. Ils sont revenus le jeudi d'après le 23, re-bombarder les ruines encore fumantes. J'avais 11 ans.

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    1. Ce sont des épreuves qui marquent à jamais, je pense.

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  11. Tu me plombes le moral, tu es tellement réaliste, tes mots tellement vrais... bravo pour ce superbe devoir.
    J'ai honte de le dire, si c'était à refaire, je me demande si je referais des enfants... que j'adore pourtant !Avoir des enfants et des petits-enfants est une souffrance qui gronde de plus en plus en moi...

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  12. Comme je la comprends cette souffrance ! Je suis comme toi, j'aime mes enfants et je regrette de les avoir plantés là. Nous ne savions pas que ce monde deviendrait si cruel. Mon fils est né en 1985. Je ne sais pas si tu te souviens de ce beau bébé dont les affiches remplissait les rues. Rien que de le voir, on aurait eu envie de faire des enfants. Je ne pense pas qu'on puisse avoir honte de penser et de dire que si c'était à refaire on n'en aurait pas. C'est une évidence pour moi, dans ce monde d'aujourd'hui, il n'y a plus de place pour les enfants ni pour le droit d'aimer. Si nous devons avoir honte, c'est de collectivement leur laisser une pareille situation. Et de n'avoir pas su empêcher qu'elle se dégrade à ce point. Certains n'ont rien fait, d'autre ont profité sans vergogne pendant que d'autre encore essayaient d'empêcher le rouleau compresseur d'avancer. Ils n'étaient pas les plus nombreux, pas les plus forts. C'est de ça que nous devons collectivement avoir honte.

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  13. bon! Il est tard (enfin pas trop) je te lis et je me rend compte que ta note mérite toute mon attention (pas la moitié)alors...je te relirai demain !

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    1. Merci Emilia de l'attention que tu portes à mon texte.

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  14. Bonjour,
    plus qu'un texte: c'est une mine d'informations.
    Pessimiste aussi.

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  15. Bonsoir Val. Je ne dirai pas que ce texte est pessimiste, pas plus qu'optimiste non plus. Il est empreint de la réalité quotidienne de tous ces gens qu'on a jetés hors des murs de ce qui était leur gagne pain. Est pessimiste celui qui pense que c'est une fatalité et qu'il n'y a rien à faire, qu'on n'y peut rien. L'optimiste, lui croit qu'il est possible de faire autrement, et qui se bat pour que d'autres choix s'imposent. Je suis plutôt optimiste dans la mesure où j'espère que cet autre monde possible finira par triompher. Sur le court terme ? c'est une autre question. Le verrais-je ? je n'en sais rien. Je l'espère, c'est un combat. Aurons nous collectivement assez d'énergie dans un futur proche, pour continuer, je ne sais pas non plus.

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  16. Hou, bien vrai tout ce que tu écris...Tout le monde dit que c'est irréversible, que les usines fermées sont remplacées de plus en plus par ces mastodontes immondes de la planète Terre comme Amazon, Uber, Deliveroo and CO qui veulent diriger le monde, veulent vider le cerveau des travailleurs de la moindre velléité contestataire, veulent les transformer en robot, les virent fissa si les cadences ne sont pas respectées (cela dit, Amazon, Uber, Deliveroo... qui sont les fautifs qui achètent à tour de bras sur internet, NOUS TOUS, qui voulons toujours acheter moins cher, qui voulons que notre pizza soit livrée en 5mn, qui voulons tout, tout de suite, hein !)...Mais, il y a eu, il y a un an un espoir d'empêcher qu'on nous prenne pour des marionnettes sans cerveau, le mouvement des gilets jaunes, comme il y a aussi d'autres contestataires à l'autre bout du monde, des jaunes aussi. Hélas, là aussi, ce qu'on pensait être le début d'une révolution, est parti en c....en quenouille...Mais, c'est un début, c'est déjà ça...Tant qu'il y aura des hommes (pas tous remplacés par des robots) qui se révolteront, tout espoir n'est pas mort.

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  17. Bien sur que tout espoir n'est pas mort ! Même s'il n'en reste qu'un pour penser autrement et se révolter, il y aura de l'espoir. Les GJ c'était un espoir, mais il y en a eu d'autres avant, d'autres les suivront. J'espère le plus tôt possible pour que les ravages soient les moins importants possible.
    Suis aller lire chez toi, chouettes photos que tu nous proposes. J'en profite pour te le dire ici puisque ailleurs c'est compliqué.

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