La toile du jour et les dix mots choisis à introduire dans votre histoire :
Appuyée
sur son balcon, Louise contemplait l'horizon. Elle n'avait pas
bien dormi la nuit dernière, ni la nuit précédente, ni celle
d'avant. Toute la journée, elle errait dans son appartement
douillet, sans but, dans un état de tristesse et de mélancolie sans
commune mesure avec la nature des faits qui la plongeait dans ce
désastre psychologique hors du commun.
Depuis que ce porcelet d'Archibald lui avait infligé le plus cinglant des outrages, ses rêves les plus fous s'étaient effondrés. Elle qui se voyait déjà au sommet de la gloire, se projetais dans un univers merveilleux. Surfer sur la vague d'une mer limitrophe du pays des mille et une nuit, respirant un parfum d'épices mêlé à celui des embruns. Etre la première de cordée, celle qui conduirait la caravane du défilé de mannequins qui se tenait cette année encore à Ispahan à l'occasion de la fête de la rose. Devenir la dame de compagnie du premier sultan, tout cela venait de s'effondrer en un clin d'oeil. En moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire ses projets tombaient à l'eau et elle n'avait plus qu'à digérer sa souffrance. Mais qu'à cela ne tienne, on allait bien voir ce qu'on allait voir ! sa vengeance serait terrible.
Oh, elle n'était pas à cheval sur les principes, mais tout de même ! en la planquant de la sorte à la dernière soirée, où il avait picolé et même plus car affinité, avec cette pouf de Liliane, il avait ouvert les stigmates d'une souffrance qu'elle croyait à jamais enfouie. Si les hommes de la haute se croient tout permis, elle allait leur montrer à tous qu'ils ne pouvaient pas agir de la sorte en toute impunité. L'air de rien, elle allait concocter un savant mélange de ces plantes dont elle avait le secret. Il restait à faire avaler la potion à cette sotte de Liliane, de prétendre que c'est lui qui l'avait empoisonnée et, le tour joué, elle reprendrait ses fonctions à la tête du défilé.
Depuis que ce porcelet d'Archibald lui avait infligé le plus cinglant des outrages, ses rêves les plus fous s'étaient effondrés. Elle qui se voyait déjà au sommet de la gloire, se projetais dans un univers merveilleux. Surfer sur la vague d'une mer limitrophe du pays des mille et une nuit, respirant un parfum d'épices mêlé à celui des embruns. Etre la première de cordée, celle qui conduirait la caravane du défilé de mannequins qui se tenait cette année encore à Ispahan à l'occasion de la fête de la rose. Devenir la dame de compagnie du premier sultan, tout cela venait de s'effondrer en un clin d'oeil. En moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire ses projets tombaient à l'eau et elle n'avait plus qu'à digérer sa souffrance. Mais qu'à cela ne tienne, on allait bien voir ce qu'on allait voir ! sa vengeance serait terrible.
Oh, elle n'était pas à cheval sur les principes, mais tout de même ! en la planquant de la sorte à la dernière soirée, où il avait picolé et même plus car affinité, avec cette pouf de Liliane, il avait ouvert les stigmates d'une souffrance qu'elle croyait à jamais enfouie. Si les hommes de la haute se croient tout permis, elle allait leur montrer à tous qu'ils ne pouvaient pas agir de la sorte en toute impunité. L'air de rien, elle allait concocter un savant mélange de ces plantes dont elle avait le secret. Il restait à faire avaler la potion à cette sotte de Liliane, de prétendre que c'est lui qui l'avait empoisonnée et, le tour joué, elle reprendrait ses fonctions à la tête du défilé.
Tu as la vengeance terrible, un empoisonnement rien que ça.
RépondreSupprimerAux grands maux, les grands remèdes !
SupprimerNon mais quelle sa... cette Liliane.
RépondreSupprimerMais tu sais que les tribunaux sont assez sourcilleux quand il s'agit de meurte avec préméditation... ;-)
Je n'ai pas pensé aux myrmidons !
SupprimerLe désir de vengeance est lui-même un poison...
RépondreSupprimerBravo pour avoir tiré une histoire de ces dix mots pas faciles !
A poison, poison et demi.
Supprimercette pouf de Liliane! LOL!
RépondreSupprimerC'est le cas de le dire !
RépondreSupprimer