Je vous invite en poésie, grâce à Pierre et Guillaume.
"Les lampes s'éteignaient derrière les rideaux
Il ne faut pas aller trop vite
Crainte de tout casser en faisant trop de bruit."
C'est Pierre qui le dit, Sur la pointe des pieds, aux Sources du vent...
2) Terminez par ce vers de Guillaume :
"Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire"
Expérience menée lors d'une Nuit rhénane noyée dans les Alcools...
Entre les deux... casez ce que la nuit vous confie. En vers ou en prose, vous verrez bien !
Les
lampes s'éteignaient derrière les rideaux
Il
ne faut pas aller trop vite
crainte de tout
casser en faisant trop de bruit.
Laissez,
mon ami, le temps fragile,
lui
dit elle en écho,
si
vous voulez de son arbre en cueillir les fruits.
Quand
les lampes s'éteignent derrière les rideaux
il
n'est pas toujours temps de partir à l'assaut
Je
connais des combats qui ne se mènent pas
et
pourtant victorieux sans aucun éclat.
On
pourrait dire, ma belle, que l’absinthe vous dicte les mots
Pendant
qu'à vos pieds je me morfonds hagard
en
penchant mon regard
jusque
dans l'échancrure de votre robe indigo
Si
l'éclat de vos yeux
ne
me laissait pas croire
qu'à
vaincre sans boire
ne
fait pas trés sérieux.
Oubliez,
monsieur, cet éclat de mes yeux
et
gardez pour une autre vos discours miséreux.
Si
à vaincre sans péril, vous triomphez sans gloire
retournez
au comptoir
et
posez sur le zingue votre élan amoureux.
Ma
belle, je vous ai entendu
pour
cet amour perdu
j'ai
voulu me détruire
et
c'est au point du jour avec un beaujolais nouveau,
que dans
la lumière qui naissait à travers les rideaux,
je suis tombé dans un profond délire
je suis tombé dans un profond délire
et mon verre s'est brisé comme un éclat de rire.
Le beaujolais est risqué, ces temps ci...
RépondreSupprimerBravo, je n'ai pas osé me lancer dans la poésie.
RépondreSupprimerSuperbe ! Une belle audace que de se lancer dans le poème. De plus parfaitement réussi.
RépondreSupprimerMerci, Délia.
Oh bravo ! c'est le premier poème que je lis. Très réussi.
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