44 441, c'est le nombre de clichés photos que j'ai à classer sur mon ordinateur, et ce n'est pas terminé ! chaque jour de nouveaux viennent s'ajouter aux nombreux existants. Une des tâches que je m'étais fixée pour occuper mes vieux jours.
Un roman à terminer, une saga familiale à poursuivre avec recherche généalogique et historique, ça ne vous dit rien ?
Des dizaines de pulls à tricoter, et là aussi ce n'est pas terminé, chaque saison nouvelle, m'apporte avec le nouveau catalogue de Bergère de France (c'est bien les seuls à qui je suis fidèle, poursuivant ainsi la fidélité de ma mère, c'est vous dire !) des ouvrages supplémentaires à confectionner.
Du rangement et du tri à faire dans les papiers, les vieux objets, les vêtements, les babioles, les bricoles qu'on entasse année après année.... Cela fera 22 ans que nous avons emménagé dans ces lieux que je maudis parfois et je peux vous dire qu'il y en a du bazar accumulé !
Et puis il y a la vie de tous les jours, ardente, ou passive avec ses moments d'accalmie et ses rythmes endiablés.
Et puis, il y a aussi des projets avec des contours pas tous très bien dessinés.
Des visites et des balades à organiser, à entreprendre, à finaliser...
Heu ... c'est pas moi qui avait peur de m'ennuyer ?
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Rétrospection macroscopique
Pas de bilan de cette année écoulée.
D'abord parce que je suis incapable, comme ça à main levée d'en faire un qui soit objectif. Juste quelques éléments qui contribuent soit à embellir la vie soit à nous la gâcher. Il faut dire que nous avons été gâté : le Robot Coop de la finance internationale s’intronisait roi de l'univers. Par Jupiter nous voilà désormais dirigés, en marche arrière et droit dans le mur, faisant basculer encore plus vite ceux qui se tiennent encore debout sur le bord du fossé. Pour les autres, pour tous ceux qui ont cessé de pleurer, qui n'ont plus de larmes, et qui voient tout en noir, il y a longtemps que ce monde n'est plus que l'antichambre d'un purgatoire, se prenant même à croire que l'enfer a des côtés plus doux.
Il y eut pourtant cet espoir en lequel on croyait, auquel on s'accrochait.
Un monde nouveau pouvait en résulter. C'était beau, c'était bien et c'était bon d'y croire. de se dire qu'il n'était pas trop tard et que tout pouvait encore changer. Ce monde qu' un quelconque capitaine de pédalo avait fini de faire chavirer allait définitivement basculer, et nous, enfin pouvoir respirer.
Puis ce fut ce coup de Trafalgar comme mauvais coup du père François. Et voilà que des mains que nous avons sanctifiées nous plantaient là avec un couteau dans le dos. Fini l'espoir.
Tout a fini de basculer dans les bas fonds du laminoir.
Mais ne pleurez pas les gens, ce qui vous attend est bien pire encore. Les dés sont jetés.
Rebellez vous les gens, il n'est jamais trop tard, c'est seulement plus compliqué.
Je veux moi y croire, je suis une incorrigible utopiste chargée d'espoir et j'ai foi en l'humain.
Ne dit on pas que c'est quand la nuit est la plus noire que l'aube se lève enfin ?
D'abord parce que je suis incapable, comme ça à main levée d'en faire un qui soit objectif. Juste quelques éléments qui contribuent soit à embellir la vie soit à nous la gâcher. Il faut dire que nous avons été gâté : le Robot Coop de la finance internationale s’intronisait roi de l'univers. Par Jupiter nous voilà désormais dirigés, en marche arrière et droit dans le mur, faisant basculer encore plus vite ceux qui se tiennent encore debout sur le bord du fossé. Pour les autres, pour tous ceux qui ont cessé de pleurer, qui n'ont plus de larmes, et qui voient tout en noir, il y a longtemps que ce monde n'est plus que l'antichambre d'un purgatoire, se prenant même à croire que l'enfer a des côtés plus doux.
Il y eut pourtant cet espoir en lequel on croyait, auquel on s'accrochait.
Un monde nouveau pouvait en résulter. C'était beau, c'était bien et c'était bon d'y croire. de se dire qu'il n'était pas trop tard et que tout pouvait encore changer. Ce monde qu' un quelconque capitaine de pédalo avait fini de faire chavirer allait définitivement basculer, et nous, enfin pouvoir respirer.
Puis ce fut ce coup de Trafalgar comme mauvais coup du père François. Et voilà que des mains que nous avons sanctifiées nous plantaient là avec un couteau dans le dos. Fini l'espoir.
Tout a fini de basculer dans les bas fonds du laminoir.
Mais ne pleurez pas les gens, ce qui vous attend est bien pire encore. Les dés sont jetés.
Rebellez vous les gens, il n'est jamais trop tard, c'est seulement plus compliqué.
Je veux moi y croire, je suis une incorrigible utopiste chargée d'espoir et j'ai foi en l'humain.
Ne dit on pas que c'est quand la nuit est la plus noire que l'aube se lève enfin ?
Le père Noël ...des riches et ....celui des pauvres
Te voilà bien décoré
Pour ta dernière soirée
Ce soir à la veillée
Près de la cheminée
Nous serons à tes pieds
A fureter et explorer
Pour voir si Noêl est passé
Et si dans nos petits paniers
n'aurait rien laissé
Et s'il nous a oublié
Nous te ferons bruler
comme à l'accoutumée.
La journée terminée
Noël s'en est aller
Las de revendiquer
Et de s'être trompé.
Le président friqué
L'avait bien annoncé
Avec la nouvelle année
On allait déguster.
Déjà en plein été
Il a détricoté
Ce qu'on a mis des années
A avoir grignoté.
Mais c'était à parier
Il se sent plus pisser
Depuis qu'à l'Elysée
Le voilà arrivé,
Père noël des huppés
Et tous financiers.
Pauvres que nous allons rester
Nous aurons les yeux pour pleurer
Mais il est un peu tard pour se lamenter
Car c'était bien avant qu'il fallait y penser.
Pour ta dernière soirée
Ce soir à la veillée
Près de la cheminée
Nous serons à tes pieds
A fureter et explorer
Pour voir si Noêl est passé
Et si dans nos petits paniers
n'aurait rien laissé
Et s'il nous a oublié
Nous te ferons bruler
comme à l'accoutumée.
Noël s'en est aller
Las de revendiquer
Et de s'être trompé.
Le président friqué
L'avait bien annoncé
Avec la nouvelle année
On allait déguster.
Déjà en plein été
Il a détricoté
Ce qu'on a mis des années
A avoir grignoté.
Mais c'était à parier
Il se sent plus pisser
Depuis qu'à l'Elysée
Le voilà arrivé,
Père noël des huppés
Et tous financiers.
Pauvres que nous allons rester
Nous aurons les yeux pour pleurer
Mais il est un peu tard pour se lamenter
Car c'était bien avant qu'il fallait y penser.
De Noël au jour de l'an
Pas de trève
Pas de grève
pas de pèze
pas de prothèse
pas de synthèse
pas de thèse
pas d'alèse
pas de chaise
mais des charentaises
a mettre sur les braises
Pas de grève
pas de pèze
pas de prothèse
pas de synthèse
pas de thèse
pas d'alèse
pas de chaise
mais des charentaises
a mettre sur les braises
Adieu sur Rendez vous
Lundi 18 décembre, 7 jours avant Noël, 7 h 30 , je me lève, j'ouvre le volet de la cuisine. Il fait encore nuit.
A l'étage, la Ponette s'active, plus que quelques minutes, elle va rejoindre son boulot. Dehors, il pleut.
Chaussette à la fenêtre demande à rentrer. Il n'aura pas franchi le seuil que déjà il demandera à ressortir.
8 heure, je déjeune, une ou deux biscottes.
Biscotte, dans son carton respire calmement. Le Patou se lève et déjeune à son tour. Il prend ses médicament et va se reposer (les médocs le fatiguent beaucoup, et c'est lourd).
Je m'affaire dans la maison. Je lis quelques blogs. Je réponds. Je poste, le train-train habituel, mais pour tromper le temps. 11h, j'ai rangé du linge, trié des papiers, allumé du feu dans la cheminée, la Plume s'active et éparpille tout ce que je m'efforce de rassembler. La matinée est si vite passée !
Midi, l'heure de passer à table, quelques restes de la veille, bien vite chauffés. Je n'ai pas faim.
Je ramasse un dernier pipi. Je nettoie en vitesse, un coup de serpillère "à la Patou", je ferai le ménage en rentrant tout à l'heure. Chaussette en voyant le balai se sauve, il est peureux comme tout ce chat. Bientôt, ils ne seront plus que cinq. Ils ont cette perception des choses graves en même temps qu'une bienveillance envers les êtres qu'ils sentent en souffrance. La Plume qui jouait avec Biscotte, à son arrivée, voici 2 mois, ne sait quoi faire pour la réconforter. Toute penaude, elle vient régulièrement près d'elle et la renifle, lui prodiguant de douces paroles. Parfois, en entendant ses pleurs, elle reste interdite et la regarde d'un air malheureux et suppliant.
Je m'approche de Biscotte et la caresse. Sa maigreur me fait frémir. Je ne l'avais pas trouvée si maigre hier quand je l'avais remise sur son coussin, près du radiateur, alors qu'elle était perdue au milieu de la pièce. Elle a encore dépérit depuis hier.
Une dernière concertation pour Biscotte. On la récupère ou pas ? Et sinon, on la met où ? Il pleut, la terre est meuble. Mais il fait froid.
Dans le jardin où elle aime aller, auprès des autres. Dans la glaise.
Le Patou a de la peine. La ponette aussi. Trouver une place parmi les siens où je mettrai mes pokémons* (penstemon) mais je ne me souviens jamais de ce nom alors, pokemeon c'est très bien !
et mes anémones pour égayer son coin. A l'ombre du pommier, elle restera pour l'éternité.
13 h, repas vite avalé, quand rien ne peut passer. Je me prépare, on n'est jamais vraiment totalement prêt.
14 h un rayon de soleil traverse les nuages. J'aperçois au dessus un peu de ciel bleu. La pluie a cessé.
Le ciel pour elle a entr'ouvert sa porte. Il n'y a plus qu'à la pousser. Un tout petit peu, encore.
Une dernière caresse, un mot gentil, bientôt, tu ne souffriras plus. Bientôt, par ce passage étroit que tu entre vois là haut, il y aura parmi les astres, un nouveau chat.
Nous avions avec toi, parcouru un long chemin pavé d'embuches.
Tu te souviens quand tu pissais après les brayes du vieil empereur qui était ton copain ?
Tu te souviens quand tu as mordu le Patou qui ne pouvait s'empêcher de te déranger dans ton repos ?
On venait juste de t'enlever ton oreille malade et tu souffrais. Lui pour te manifester son affection, te caressait. Ne comprendrons nous jamais la souffrance quand elle ne se manifeste pas par des plaintes et des gémissements ?
Tes derniers jours ne furent pas pavés de douceur. Percluse de douleur, tu ne savais comment te comporter. Alors prise de panique, tu te mettais à miauler si fort que la petite Plume ne savait plus où passer. Quand on t'a récupérée dans ce lavoir boueux où tu avais sauté, on a compris qu'il ne fallait pas continuer.Tu tremblais si fort, et tu hurlais, comme une bête à l'agonie, traqué par par son prédateur. Les tiens s'appelaient "angoisse, douleur, et peur panique. Pressentiments ?
Ne m'en veux pas Biscotte, la décision si dure soit elle, ne pouvait plus se discuter, ne pouvait plus se différer.
Alors adieu, repose enfin en paix.
Dans le ciel redevenu presque serein, le soleil éclaire désormais tes lendemains.
A l'étage, la Ponette s'active, plus que quelques minutes, elle va rejoindre son boulot. Dehors, il pleut.
Chaussette à la fenêtre demande à rentrer. Il n'aura pas franchi le seuil que déjà il demandera à ressortir.
8 heure, je déjeune, une ou deux biscottes.
Biscotte, dans son carton respire calmement. Le Patou se lève et déjeune à son tour. Il prend ses médicament et va se reposer (les médocs le fatiguent beaucoup, et c'est lourd).
Je m'affaire dans la maison. Je lis quelques blogs. Je réponds. Je poste, le train-train habituel, mais pour tromper le temps. 11h, j'ai rangé du linge, trié des papiers, allumé du feu dans la cheminée, la Plume s'active et éparpille tout ce que je m'efforce de rassembler. La matinée est si vite passée !
Midi, l'heure de passer à table, quelques restes de la veille, bien vite chauffés. Je n'ai pas faim.
Je ramasse un dernier pipi. Je nettoie en vitesse, un coup de serpillère "à la Patou", je ferai le ménage en rentrant tout à l'heure. Chaussette en voyant le balai se sauve, il est peureux comme tout ce chat. Bientôt, ils ne seront plus que cinq. Ils ont cette perception des choses graves en même temps qu'une bienveillance envers les êtres qu'ils sentent en souffrance. La Plume qui jouait avec Biscotte, à son arrivée, voici 2 mois, ne sait quoi faire pour la réconforter. Toute penaude, elle vient régulièrement près d'elle et la renifle, lui prodiguant de douces paroles. Parfois, en entendant ses pleurs, elle reste interdite et la regarde d'un air malheureux et suppliant.
Je m'approche de Biscotte et la caresse. Sa maigreur me fait frémir. Je ne l'avais pas trouvée si maigre hier quand je l'avais remise sur son coussin, près du radiateur, alors qu'elle était perdue au milieu de la pièce. Elle a encore dépérit depuis hier.
Une dernière concertation pour Biscotte. On la récupère ou pas ? Et sinon, on la met où ? Il pleut, la terre est meuble. Mais il fait froid.
Dans le jardin où elle aime aller, auprès des autres. Dans la glaise.
Le Patou a de la peine. La ponette aussi. Trouver une place parmi les siens où je mettrai mes pokémons* (penstemon) mais je ne me souviens jamais de ce nom alors, pokemeon c'est très bien !
13 h, repas vite avalé, quand rien ne peut passer. Je me prépare, on n'est jamais vraiment totalement prêt.
14 h un rayon de soleil traverse les nuages. J'aperçois au dessus un peu de ciel bleu. La pluie a cessé.
Le ciel pour elle a entr'ouvert sa porte. Il n'y a plus qu'à la pousser. Un tout petit peu, encore.
Une dernière caresse, un mot gentil, bientôt, tu ne souffriras plus. Bientôt, par ce passage étroit que tu entre vois là haut, il y aura parmi les astres, un nouveau chat.
15h 40 Le liquide létale a fini son effet. Ta pupille dilatée se fixe sur l'éternité. Adieu, tout est fini.
Tu te souviens quand tu pissais après les brayes du vieil empereur qui était ton copain ?
Tu te souviens quand tu as mordu le Patou qui ne pouvait s'empêcher de te déranger dans ton repos ?
On venait juste de t'enlever ton oreille malade et tu souffrais. Lui pour te manifester son affection, te caressait. Ne comprendrons nous jamais la souffrance quand elle ne se manifeste pas par des plaintes et des gémissements ?
Tes derniers jours ne furent pas pavés de douceur. Percluse de douleur, tu ne savais comment te comporter. Alors prise de panique, tu te mettais à miauler si fort que la petite Plume ne savait plus où passer. Quand on t'a récupérée dans ce lavoir boueux où tu avais sauté, on a compris qu'il ne fallait pas continuer.Tu tremblais si fort, et tu hurlais, comme une bête à l'agonie, traqué par par son prédateur. Les tiens s'appelaient "angoisse, douleur, et peur panique. Pressentiments ?
Ne m'en veux pas Biscotte, la décision si dure soit elle, ne pouvait plus se discuter, ne pouvait plus se différer.
Alors adieu, repose enfin en paix.
Dans le ciel redevenu presque serein, le soleil éclaire désormais tes lendemains.
Histoire d'eau.
Elle eut sa première machine à laver à la fin des années soixante. C'était une antique machine, toute cylindrique ayant appartenu à une vieille tante qui, sans enfants, fit son partage à la mort de son mari. Mais cette machine avait fait son temps, elle rendit l'âme et maman recommença son travail de forçat. Quand j'eus ma première paie, je déclarai fièrement "je vais acheter une machine à laver pour maman. Mon père, que l'idée n'avait pas encore effleuré, décida que c'était à lui et à lui seul qu'incombait la dépense. C'est ainsi que la première vedette fit son entrée à la maison.
La chanson des blés d'or
Mignonne, quand la lune éclaire
La plaine aux bruits mélodieux,
Lorsque l'étoile du mystère
Revient sourire aux amoureux,
As-tu parfois sur la colline,
Parmi les souffles caressants,
Entendu la chanson divine
Que chantent les blés frémissants ?
Mignonne, quand le soir descendra sur la terre,
Et que le rossignol viendra chanter encore,
Quand le vent soufflera sur la verte bruyère,
Nous irons écouter la chanson des blés d'or !
Nous irons écouter la chanson des blés d'or !
~~~~~~~~~~~
Que d'émotion ! Que d'émotion ! Oui, que d'émotions en regardant ce film magnifique "Les gardiennes" d'après le roman de Perochon. Certes il n'en est pas la fidèle réplique, mais quel grand hommage à toutes ces femmes qui ont fait tourner la machine et bouillir la marmite, toutes ces années durant. Prenant soin des enfants, des aïeux et des biens pour qu'à leur retour les valeureux soldats retrouvent en bon état ce qu'ils avaient laissé en partant au combat. Et quelle émotion en entendant Iris Bry interpréter cette jolie mélodie que mon grand père, le père de ma mère aimait chanter lors des banquets de batteuse, des mariages ou des bals à l'entre deux guerres. Me reviennent en mémoire tant de souvenirs et tant d'anecdotes racontées par ma mère évoquant ce passé. Évoquant cette époque mais aussi celle qui a suivi. Fille de la terre, chaque scène de ce film m'a renvoyé à mes propres racines, Hortense, c'est la femme forte comme l'était de nombreuses paysannes, elle m'évoque la Francine que j'évoquais lors de mon précédant billet. C'est aussi l'Anna, ma tante qui du faire face durant la seconde guerre, son mari prisonnier durant plus de cinq ans. Et puis ce sont mes deux grand mères à qui je pense souvent. A travers Clovis de retour de guerre, je revois aussi mon père et sa propre émotion lors de l'achat de son premier tracteur.
Dans les années cinquante, qui furent celles de ma prime enfance, j'ai eu à vivre les scènes de labours, de semailles, et de moissons. Les gestes des actrices sont précis, appliqués, comme si ce métier de la terre, était le leur. Les attelages, conduits par Francine ressemblaient étrangement à ceux conduits par maman, par l'autre Francine, par Odette, par Anna et par bien d'autres. Esclaves des travaux des champs, elles étaient considérées sans profession. Toutes de condition si laborieuse pourtant. Femmes de mon enfance, je vous aime éperdument. Ce film est comme une ode à vous toutes, c'est pour cela que je l'ai beaucoup, beaucoup aimé.
Et la Ponette qui me dit en sortant :"pendant tout le film j'ai pensais à ma grand mère !"
Je n'ai moi même pas cessé de penser à maman. Merci Ponette, je t'aime tant !
La plaine aux bruits mélodieux,
Lorsque l'étoile du mystère
Revient sourire aux amoureux,
As-tu parfois sur la colline,
Parmi les souffles caressants,
Entendu la chanson divine
Que chantent les blés frémissants ?
Mignonne, quand le soir descendra sur la terre,
Et que le rossignol viendra chanter encore,
Quand le vent soufflera sur la verte bruyère,
Nous irons écouter la chanson des blés d'or !
Nous irons écouter la chanson des blés d'or !
~~~~~~~~~~~
Que d'émotion ! Que d'émotion ! Oui, que d'émotions en regardant ce film magnifique "Les gardiennes" d'après le roman de Perochon. Certes il n'en est pas la fidèle réplique, mais quel grand hommage à toutes ces femmes qui ont fait tourner la machine et bouillir la marmite, toutes ces années durant. Prenant soin des enfants, des aïeux et des biens pour qu'à leur retour les valeureux soldats retrouvent en bon état ce qu'ils avaient laissé en partant au combat. Et quelle émotion en entendant Iris Bry interpréter cette jolie mélodie que mon grand père, le père de ma mère aimait chanter lors des banquets de batteuse, des mariages ou des bals à l'entre deux guerres. Me reviennent en mémoire tant de souvenirs et tant d'anecdotes racontées par ma mère évoquant ce passé. Évoquant cette époque mais aussi celle qui a suivi. Fille de la terre, chaque scène de ce film m'a renvoyé à mes propres racines, Hortense, c'est la femme forte comme l'était de nombreuses paysannes, elle m'évoque la Francine que j'évoquais lors de mon précédant billet. C'est aussi l'Anna, ma tante qui du faire face durant la seconde guerre, son mari prisonnier durant plus de cinq ans. Et puis ce sont mes deux grand mères à qui je pense souvent. A travers Clovis de retour de guerre, je revois aussi mon père et sa propre émotion lors de l'achat de son premier tracteur.
Dans les années cinquante, qui furent celles de ma prime enfance, j'ai eu à vivre les scènes de labours, de semailles, et de moissons. Les gestes des actrices sont précis, appliqués, comme si ce métier de la terre, était le leur. Les attelages, conduits par Francine ressemblaient étrangement à ceux conduits par maman, par l'autre Francine, par Odette, par Anna et par bien d'autres. Esclaves des travaux des champs, elles étaient considérées sans profession. Toutes de condition si laborieuse pourtant. Femmes de mon enfance, je vous aime éperdument. Ce film est comme une ode à vous toutes, c'est pour cela que je l'ai beaucoup, beaucoup aimé.
Et la Ponette qui me dit en sortant :"pendant tout le film j'ai pensais à ma grand mère !"
Je n'ai moi même pas cessé de penser à maman. Merci Ponette, je t'aime tant !
Panique sous l'escalier
Bien meilleur que le vin de noix du Cats ? Je ne sais pas, j'en ai jamais mangé (bu en l'occurence) ! comme disait mon voisin, ce trop "de Roger", à qui la mère disait toujours et en patois "prenio le che te le beïlo" (prends le si on te le donne), contrairement à ce qu'elle disait à son trop de Lucien à propos de ceux, qui, en visite chez elle, refusaient poliment, histoire de ne pas abuser (quand même) de sa parcimonieuse générosité, le canon qu'il s’apprêtait à leur verser : "força pas che n'en vô jo" (ne le force pas s'il n'en veux pas !). Je vous précise quand même que le patois ( de chez moi), je le comprends, si je le parle on ne le comprends pas toujours et je ne sais pas l'écrire ! ça, c'est pour les puristes, hein.
Donc, pour en revenir au fameux vin de noix du Cats, et à ma panique sous l'escalier, il faut que je vous esplique !
Le Cats, c'est un ami à moi, (c'est sur l'autre blog que j'aurais du écrire ce post, parce qu'ici, peu de mes fidèles lectrices et fidèles lecteurs ne le connaissent. Ça fait pas rien, personne ne connait le Roger, ni sa mère la Francine, sur l'autre blog, ici, il y en a au moins une à qui ça parle, tout ça!
Le Cats, donc, invité à la maison mitoyenne de l'empire, arriva depuis son berceau de l'homme du Néandertal, chargé de précieuses choses à déguster ensemble. Il y avait là ratafia, liqueur de pomme (pommeau), différentes préparations de son cru et pour finir, le fameux vin de noix qui régale tant les papilles !
Dans un deuxième temps et beaucoup plus tard, voilà que le Patou s'entreprend de réfectionner l'escalier sous lequel sont entreposées sur une étagère brinquebalante, diverses breloques, bricoles, babioles et fioles de ratafia, de vinaigre de vin.... de noix etc... un véritable bric à brac rangé là parce que ça ne se voit pas.
Le problème, c'est que l'étagère à force de brinquebaler et d'être chargée, autant que l'âne de la Mallotière en son temps, fini par lâcher une de ses planches.
Le Patou bonne poire, se dit tiens, si j'arrangeais cette besogne ? Et le voilà qui me charge de décharger la malheureuse de son contenu. Seulement, moi, je ne suis pas très à droite, comme chacun a pu s'en apercevoir. Pas très haute sur pied, non plus. Si les plus basses branches de mon étagères ont pu être soulagées sans problème, voilà qu'au niveau de la troisième en partant du bas, tout se complique et arrive ce qui devait arriver : patatra, la tête en bas ! J'ai quand même pû éviter le pire et récupérer un maximum de bouteilles avant qu'elles ne s'écrasent. Làs ! pour le vin de noix, le fameux vin de noix du Cats ! la bouteille à demi vide, s'écrase à mes pieds sans que je ne puisse rien faire pour la sauver !
Cats, si tu me lis (on ne sais jamais !) pourras tu me pardonner ce sacrilège ?
Bon d'accord, c'est pas eux ! (cartes postales de ma collection personnelle) mais ça leur ressemble quand même un peu !
Donc, pour en revenir au fameux vin de noix du Cats, et à ma panique sous l'escalier, il faut que je vous esplique !
Le Cats, c'est un ami à moi, (c'est sur l'autre blog que j'aurais du écrire ce post, parce qu'ici, peu de mes fidèles lectrices et fidèles lecteurs ne le connaissent. Ça fait pas rien, personne ne connait le Roger, ni sa mère la Francine, sur l'autre blog, ici, il y en a au moins une à qui ça parle, tout ça!
Le Cats, donc, invité à la maison mitoyenne de l'empire, arriva depuis son berceau de l'homme du Néandertal, chargé de précieuses choses à déguster ensemble. Il y avait là ratafia, liqueur de pomme (pommeau), différentes préparations de son cru et pour finir, le fameux vin de noix qui régale tant les papilles !
Dans un deuxième temps et beaucoup plus tard, voilà que le Patou s'entreprend de réfectionner l'escalier sous lequel sont entreposées sur une étagère brinquebalante, diverses breloques, bricoles, babioles et fioles de ratafia, de vinaigre de vin.... de noix etc... un véritable bric à brac rangé là parce que ça ne se voit pas.
Le problème, c'est que l'étagère à force de brinquebaler et d'être chargée, autant que l'âne de la Mallotière en son temps, fini par lâcher une de ses planches.
Le Patou bonne poire, se dit tiens, si j'arrangeais cette besogne ? Et le voilà qui me charge de décharger la malheureuse de son contenu. Seulement, moi, je ne suis pas très à droite, comme chacun a pu s'en apercevoir. Pas très haute sur pied, non plus. Si les plus basses branches de mon étagères ont pu être soulagées sans problème, voilà qu'au niveau de la troisième en partant du bas, tout se complique et arrive ce qui devait arriver : patatra, la tête en bas ! J'ai quand même pû éviter le pire et récupérer un maximum de bouteilles avant qu'elles ne s'écrasent. Làs ! pour le vin de noix, le fameux vin de noix du Cats ! la bouteille à demi vide, s'écrase à mes pieds sans que je ne puisse rien faire pour la sauver !
Cats, si tu me lis (on ne sais jamais !) pourras tu me pardonner ce sacrilège ?
Je vous présente le Roger et sa mère ?
Derniers rayons
Je viens de choisir un titre pour ma balade tardive : "derniers rayons" et inévitablement je pense à maman. Quand nous étions gamin et gamines, comme tous les enfants, nous ne rangions jamais rien. De toutes façons, à quoi cela aurait bien servi ? Il y avait beaucoup de désordre à la maison. Un "pouillu" comme elle disait, monumental . Quand on cherchait quelque chose, on tirait du tas et on trouvait. Si on ne trouvait pas l'objet en question, elle nous disait, c'est là, posé au "premier rayon". Ou bien quand on était embarrassé par quelque trucs ou machins et qu 'on ne savait pas qu'en faire, elle nous disait :"pose le là au premier rayon". Ce qui signifiait "pose le là et basta !
Elle n'a jamais rangé grand chose, la pauvre. Avec la vie qu'elle avait, aussi, faut dire, où aurait-elle trouvé le temps ? Aux champs ? Quand il fallait de l'aube au couchant faire un travail d'homme ? Au jardin ? Quand il fallait bêcher, sarcler, désherber le potager si on voulait manger tant soit peu quelque choses ? A l'étable ? Entre les vaches et les cochons ? A la maison ? entre la popote, les gamins (nous étions 7, tout de même, pas tous du même âge, mais quand même !), le raccommodage, et autres tâches domestiques indispensables ? Alors, oui, on posait les affaires au premier rayon, sans se poser plus de questions. Mais quand elle est partie pour de bon, le soleil brillait de tous ses rayons, lui, et dans le ciel, quand nous avons tiré la lourde porte du grand jardin, là bas où il se couche sur les montagnes d'Auvergne, il y avait dans le ciel, comme une silhouette. Une silhouette à d'autres mêlée, de celles qu'elle retrouvait enfin après tant et tant d'années. Maman sur son nuage nous regardait; Nous regardait pleurer, nous quereller, nous débrouiller dans ce monde incertain, dans ce pouillu immense que nous avons laissé s'installer sur notre planète. Mais ce monde n'était plus le sien. Il nous appartient désormais de nous en accommoder. Ou d'essayer de le changer.
Elle n'a jamais rangé grand chose, la pauvre. Avec la vie qu'elle avait, aussi, faut dire, où aurait-elle trouvé le temps ? Aux champs ? Quand il fallait de l'aube au couchant faire un travail d'homme ? Au jardin ? Quand il fallait bêcher, sarcler, désherber le potager si on voulait manger tant soit peu quelque choses ? A l'étable ? Entre les vaches et les cochons ? A la maison ? entre la popote, les gamins (nous étions 7, tout de même, pas tous du même âge, mais quand même !), le raccommodage, et autres tâches domestiques indispensables ? Alors, oui, on posait les affaires au premier rayon, sans se poser plus de questions. Mais quand elle est partie pour de bon, le soleil brillait de tous ses rayons, lui, et dans le ciel, quand nous avons tiré la lourde porte du grand jardin, là bas où il se couche sur les montagnes d'Auvergne, il y avait dans le ciel, comme une silhouette. Une silhouette à d'autres mêlée, de celles qu'elle retrouvait enfin après tant et tant d'années. Maman sur son nuage nous regardait; Nous regardait pleurer, nous quereller, nous débrouiller dans ce monde incertain, dans ce pouillu immense que nous avons laissé s'installer sur notre planète. Mais ce monde n'était plus le sien. Il nous appartient désormais de nous en accommoder. Ou d'essayer de le changer.
Ronde des prés
Nous les évoquions ici il y a peu de temps, lors d'un échange. Hier sur Arte, un documentaire préoccupant à leur sujet m'a fait ressortir ce poème que je leur dédiais il y a quelques années. Je vous propose de le partager. Il s'appelle "Ronde des près".
Je
voudrais tant refaire la route
Voir des
frisonnes dans les prés
Ne plus
jamais avoir de doute
Les avoir
toutes à mes côtés.
Le Cadet et
la Finance
Qui depuis
ma naissance
De leur bon
lait me nourrissaient.
La brune, la
blonde et la Normande
La rousse,
la noire, la pijassée
La grise, la
blanche et la fromande
Sans que
l’on puisse m’en séparer.
Jolie,
Jacade et puis Charmante
Roussette,
Barrade, et la Ribande
Ode à la
vie du temps passé.
Les rimes,
les joies de mon enfance
Toutes, un
jour les ont partagées.
Fauvette,
Grivelle et la Mignone
Blonde,
Frisade et puis Pomponne
Brunette,
Noiraude et la Mascotte,
Cerise,
Framboise, Fleur de Griotte
De vous
j’entends encore parler.
Noisette,
Baronne et la Marquise
Je les
caressais toutes à ma guise
Leur mufle
humide dans ma chemise
Leur souffle
chaud comme la brise
Aux plus
beaux jours de nos étés.
Et le Négus
de la Francine
Qu’un jour
j’eus hâte de retrouver
Quand
j’étais loin de ma chaumine
N’avait
pour moi aucun secret.
Je veux
retrouver mon enfance
Pouvoir
encore aller au pré
Courir tout
auprès d’elles
Les pieds
mouillés par la rosée.
Gasconne ou
bien flamande,
Pie rouge ou
bigarrée
Nantaise,
belle fromande
Ou douce
blonde du Vivarais
Elles
avaient toutes une place à [prendre
Elles étaient toutes
reines des prés
Elles n’étaient pas
encore à vendre
Pour une simple bouchée.
Elles composaient de beaux
attelages
Quand terre il fallait
labourer.
L’hiver nourries de
fourrage
Pas de farines
empoisonnées
Elles nous donnaient de
bons laitages
Dont elles connaissaient
le secret.
On les gardait jusqu’à
plus d’age
On leur vouait un grand
respect.
Donnant le beurre et le
fromage
Enfin leur chaire
martyrisée :
Le fruit béni de leurs
entrailles
Que juste né, là, sur la
paille
A leur regard on dérobait.
Pas même le temps de
faire téter
Le petit veau qui batifole
Que déjà d’elles on
séparait.
Beuglant alors comme des
folles
Dans une étable, elles
pleuraient.
La rouge, la blanche, la
montbéliarde
N’étaient plus que
chair à vendre
Quand du départ venait
l’heure
De cette vie pleine de
labeur
Trahies par ceux qu’elles
aimaient
Elles ne pouvaient plus alors qu’attendre
Qu’enfin on [vienne les délivrer.
Salers, Tarine ou
Abondance
Gerseyse, Lourdaise des
Pyrénées,
Marine ou Bordelaise
Garonnaise ou Bazadaise
Aubrac parmi les gentianes
allant chercher sur la
planèze
ou sur les rives de la
Jordanne
la fraicheur du soir
étoilé.
Bretonne pie noire de
l’Iroise
Armoricaine de Morlaix
Rousse Fromand du Léon
Casta Aure et Saint Giron
Flamande de l’Anvers
Ou Villarde de l’Isère
Cotentine, Rouge des près,
Qu’elles soient dociles
Brune des Alpes,
ou bien Gasconne auréolée,
Blanche Nivernaise
Sur les mornes plaines de
l’Allier.
Ou encore robuste
Ferrandaise,
De la montagne de
l’Albasses,
Jusqu’en bas pays
Thiernois,
Et qui dans la saison
basse,
Tirait
grumes en Livradois.
Broutant en bordure de mer
La Pie rouge de Guernesey
Sa cousine la Gerseyse
Et la saonnoise de Cholet.
Elles avaient toutes
raisons d’être
Avons-nous su les
protéger ?
Je revois prés de ma mère
La Mignonne et la Frisade
Quand à Charel elle les
liait.
La Pivoine et la Colombe
Qui se tenaient là dans
l’ombre
Des grands arbres tout
l’été.
La Jolie et la Jaccade
Attelées pour les
battages,
Elles avaient bien du
courage
Quand il fallait encore
tirer
La lourde presse et la
batteuse
Jusque près des javelles
Que tous ensembles on
déliait.
Je citerais aussi Joyeuse,
Toutes les vaches du
Charles,
La Pige, la Jasse et la
Poupée
La jolie petite Nourse
Qu’avec mes sœurs, on
promenait
Mais aussi la Demoiselle
Dont il faut bien ici
qu’on parle
Si on ne veut pas en
oublier.
Cottentine, et Limousine
Parthenaise sa voisine
Vaches Nantaise ou
Maraîchine
Béarnaises ou Vosgiennes
Et la Brune Valaisienne
Camarguaise vache altière
Les grands bœufs de la
Francine
Qu’elle campa à la
Maudière
Après une course folle
Dans la neige de février.
Les grands boeufs du Louis
des Bordes
De blanc et de
roux habillés
Et pour les nommer dans
l’ordre
Le Charmant et le Damiant
Le Bruno et le Brillant,
Chacun jouant son rôle,
Toujours prêts pour les
corvées.
La Nono, la Marguerite
La Lunette et la Ponnette
La Mignonne de l’Henriette
Et les vaches de la Berthe
La Moutonne et la Coquette
Lo
grands bius do Mouretto
Le Clairon, le Papillon
A qui il disait « peito »
En creusant droits les
sillons.
Toutes les vaches de Parel
La Marquise et la Grivelle
La Brune, la Rouge, la
Barrée
Les vaches de notre tendre
enfance
La Calode et la Barade
Le Pompom et le Riband
La Jolie, Petite Blanche
La Contesse et la Frisade,
La Marguerite et la
Roussette
Et puis pour finir la
ronde
Pour la Charmante et pour
la Blonde
Ma toute dernière pensée.
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