On a plus tous les jours 20 ans.

 Hier c'était la plus belle journée du printemps 2024 qui va bientôt se terminer et se solder par un ensoleillement largement déficitaire. Ce fut donc l'occasion de fournir notre jardin en légumes. Semis des haricots, repiquage des tomates et des courgettes, mise en état des espaces dédiés aux  pommes de terre que nous récolterons à l'automne, alors que d'ordinaire on peut déjà déguster les premières pommes de terre nouvelles et aujourd'hui, bien que le temps soit orageux et à la pluie, on remet ça dans le jardin de mémé où la terre est plus légère. Et pour vous, un petit bouquet entre mes plates bandes.







Voilà, nous sommes ce soir et le jardin de mémé n'a pas été travaillé, en cause le motoculteur qui n'a rien voulu savoir.  Comme la voiture de mémé, il va falloir lui prévoir un rendez vous de remise en forme. Pour la voiture, j'ai accompagné mémé chez le garagiste et au retour, voilà ce que j'ai glané : Une belle Limousine avec des cornes d'Aubrac, avec son petit veau. 





Au retour, j'ai  déniché dans mon coffre de voiture un objet que je lui destinais. Une musique qu'elle aime. Nous nous sommes agacée car aucune de nous ne se souvenait comment marche un poste de radio cassette lecteur de CD.  Aprés avoir compris la technique nous avons  écouté quelques morceaux nous rappelant  les temps de notre jeune jeunesse. 



Dans la foulée, des forces nouvelles m'ont submergée.  Et oui, il en faut parfois des forces, c'est qu'on n'a plus toujours 20 ans ! Je me suis même exercée à un semblant de fenaison en rassemblant un monticule de foin comme je le faisais il y a bien longtemps. 

 J'ai alors pensé à cette belle chanson et au temps où avec ma nièce, la Ponette se moquait de mon goût un peu immodéré pour la musique de Marc Michel.


J'ai pensé aux balades  faites ensemble, aux sorties quand je les emmenais toutes deux au parc animalier d'Ardes sur Couze, au lac Chambon, que Flo appelait le lac jambon, ou encore à la piscine les aprés midi de vacances à Charel. Tant de choses qui me font venir les larmes aux yeux, malgré le sourire qui orne mes lèvres à cette évocation. 

Et puis surprise de toutes les bonnes surprises d'autrefois, quand au détour d'une fenière ou d'une grange, on apercevait un tout petit minois aussi curieux qu'effrayé. 

Ils étaient 4 avec leur maman à dormir dans le foin. Puis maman est sortie, il était l'heure de la chasse. On vit alors pointer de derrière les planches, 4 petits museaux intrépides et farouches, 3 noirs et un gris tigré, comme dans mon rêve prémonitoire d'il y a 2 ou 3 nuits,  je fais souvent des rêves prémonitoires, je vous en avais déjà parlé. Je l'ai dit à mémé et au Patou, mais ils n'ont pas relevé. Les petits étaient si intrigués qu'ils n'ont pas penser à s'enfuir, et... les voilà



















Moi qui promis juré je ne reprendrais pas de chat pour ne pas faire de peine à Petit Lion ; j'ai immédiatement craqué et suis prête à me dévouer pour l'adoption de ces jolis chatons (quoi, 4 ou 5 de plus, quand on en a eu 15, c'est un problème ?) Pardon mon Lionceau ! mais au moins ça te ferait des copains pour jouer !


J'ai pensé à ma Ponette quand elle lira ça ! mais sûr qu'elle sera de mon avis. En plus j'ai trop peur qu'avec la route à côté et surtout tous les fadas qui y circulent ces petites bêtes adorables, soient des victimes toutes désignées. Bon en tout cas, je n'oublierai pas de prendre mon appareil photo quand je retournerai chez mémé ! 

Voilà, voila, c'est du gavage ça, mais il y en a bien d'autres qui nous gavent grave avec leurs dérives guerrières et leurs idées meurtrières ! 

Bon, enfin j'ai vu avec mémé pour voter comme il faudrait dimanche. Et demain je monte sur le plateau, dire au revoir à une copine à qui la maladie n'a pas laissé le choix. Ce sera la quatrième fois en moins de 8 jours que je dirais au revoir à des amis plus jeunes que moi. Le dernier ne connaitra pas ses 48 ans... 

9 commentaires:

  1. encore un article plein d'émotions et de jolies photos
    Je suis bien certaine que Petit lion ne t'en voudra pas car tu ne le remplaceras jamais, même si tu reprends plein de chatons
    Gros bisous

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    1. Petit Lion est irremplaçable, comme le furent tous les autres qui ne sont plus. Chacun est aimé pour ce qu'il est. Je lui expliquerai mais il le sait. Ils sont si tendres, craquants et délicieux que je peux prendre ceux de droite comme ceux de gauche et même ceux du milieu. Je t'embrasse ma belle fidèle amie.

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  2. Alors comme ça, tu connais, entre autres sûrement, Toana de Glandon. Je me demande maintenant si c'est pas grâce à cette chanson qu'on a donné le prénom Antoine à notre petit dernier?

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  3. Oui, je connais lo Touano do Giandou. J'avais un ami à Giandou, nous sommes allé souvent chez lui. Il nous ramenait de la boulangerie des éclairs longs comme mon bras. D'accord, je n'ai pas le bras long, mais quand même ! Glandon est un beau pays et lo Touano est bien brave ! Je connais aussi plein de maçons en particulier dans la Creuse ! Quant à Antoine c'est un joli prénom que portent beaucoup de jeunes aujourd'hui. Bonne journée à toi.

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  4. depuis 2012, année où nous avons perdu notre dernière greffière, nous vons décidé de ne plus avoir de chat, ce sont des "bêtes à chagrin" et nous sommes trop vieux pour en prendre une autre.
    Que deviendra-t-elle quand c'est elle qui restera ?

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    1. C'est cette question qui nous fait nous aussi hésiter à nous engager pour le bien être à offrir à un animal. Puis succèdent d'autres questions : ceux que nous renonçons à accueillir sont ils plus heureux sans nous ? Nous survivront-ils ? Ou bien c'st nous ? Doit on renoncer au bonheur, à en recevoir comme à en donner ? Mais nous sommes tous éphémères, eux, comme nous et nous ne sommes pas indispensables non plus.
      Je me souviens bien de vos photos de cette minette si jolie ! Balaga, c'est ça ? ) Bon courage à vous, bises.

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  5. C'est sympa l'évocation de toutes les souvenirs et les chansons d'autrefois de « ton pays ». Évidemment un autre univers que le mien chez les ch'tis ! Mais finalement on se rejoint par l'attachement à nos racines si importantes pour nos existences.
    Je pense alors à tous les « déracinés », et aux difficultés de vivre lorsque cela leur tombe dessus.

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  6. Je trouve que c'est important les racines. C'est ce qui nous rattache le plus à nos anciens. Par contre, être attaché à ses racines ne doit en aucun cas susciter haine et rejet et cette utilisation qu'en font certains, je la combats de toutes mes forces, pourvu qu'ensemble on en ait assez ! comme tu dis, c'est trés dur d'être déraciné, alors nous devrions aider à atténuer cette dureté. Amitiés.

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  7. Quand je dis "pourvu qu'on en ait assez", je parle de nos forces rassemblées pour rejeter le plus loin possible la haine de l'autre, car nous devrons sans relâche la combattre.

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5 à 7