Maisons.

 Je voulais vous mettre un truc, hier, mais je ne sais plus ce que j'en ai fait, voilà que je perds aussi la tête. 

J'ai regardé comme certains d'entre nous, le petit flash de TF1 concernant les histoires d'o de notre chère Bourlingueuse, c'est pour ça que quand j'ai vu le sujet de notre devoir du lundi, je me suis exclamée, mais c'est bien sûr, cette maison est dans son quartier !

Néanmoins je n'ai pas fait mon devoir en temps et en heure. je suis perturbée ces temps ci. Ne m'en veuillez pas, c'est la vie. 


Cette photo me serre le cœur, il s’en dégage une impression, que dis-je des impressions diverses et opposées.
Mais à vous ?
Qu’inspire-t-elle ?
Bah… On verra ça lundi…

Toutefois, cette vieille maison offrait un décor des plus sympathiques, j'en veux pour preuve cette construction vue en face de  l'autre côté du chemin, et ce décor campagnard. Cela m'évoque naturellement plein de choses, tristes et beaucoup moins tristes, d'autres trés heureuses et beaucoup plus nombreuses.



Tout d'abord, la maison de ma soeur, où j'aime toujours me réfugier. Elle n'était pas dans cet état ors de son achat, un sol en terre battue, des murs épais, un petit jardinet, et voilà qui accueillit le deuxième bambin de la famille. C'était en Bretagne. la maison une fois restaurée ne ressemble plus à ses débuts, depuis longtemps. les bambins ont dépassé la quarantaine, ceux qui ont suivi s'en approchent à une vitesse qu'on ne contrôle plus. Et passe la vie. Passe le temps.

Cette maison, me fait penser aux  miennes, la première  avait elle aussi des fuite dans la toiture, sa porte d'entrée branlante, ses dépendances dans un état second, mais nous l'avions acquise par amour de la campagne et par nostalgie. 

Nous avions depuis longtemps en projet de faire acquisition d'un bien en région parisienne. Mais les prix dissuasifs nous avaient effrayés. C'est pourquoi ce havre de paix, nous l'avions trouvé à plus d'une centaine de kms, pour nous évader le Week end et puis pour plus tard, quand nous serions vieux. nos enfants profiteraient ensuite de cette demeure, qu'avec acharnement nous rendrions agréable. Agréable, elle l'était déjà, il restait à la retaper. ce que nous fîmes. mais il nous fallu la vendre, quand l'appel de la province se fit entendre. Nous avons alors cherché un nouveau pied à terre, en région, cette fois. nous y sommes toujours. La maison que nous avons eu du mal à trouver était dans un état pire encore.. 

Elle avait ces deux placards dont une pierre d'évier composait le bas, accolés à la porte d'entrée, tout comme celle représentée pour le devoir, ses plafonds dans le même état, ses murs décrépis sans tags, son chemin devant l'entrée, ses prés environnant, mais pas sa tranquillité


Mal entourée entre un mauvais passage et surtout un mauvais voisin. Mais n'ayant pas la possibilité de faire autrement, nous l'avons réhabilitée et nous sommes accommodés, aprés de nombreuses péripéties, d'écueils, de plaidoiries en jugements mal rendus, de ce voisinage malveillant.  Par contre, nous avons toujours regretté la première. Mais ça aussi c'est la vie. Nous avons dans celle d'à présent, nos souvenirs, nos efforts, notre investissement et toutes nos économies. Pas assez pour en partir. Nous en partirons un jour. Pour l'instant, tel Mirabeau, nous n'en partirons que par la force, si pas celle des baïonnettes, celle des forces incontrôlables de la nature,  et ce jour là, qui sait ce qu'il en adviendra. 



12 commentaires:

  1. ah oui! les maisons, vaste sujet! les forces de la nature, vaste sujet! la vie, la mort... on est très philosophique, ce matin :-)

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    1. Oui ! que cela ne nous empêche pas de passer une bonne journée (avec le froid et le soleil en ce qui concerne la mienne de maison) .

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  2. Tu es d'humeur universelle ce matin !
    Tout y passe !
    Un sacré boulot !

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    1. Pour la maison, oui, un sacré boulot et comme dans une maison il y a toujours à faire ou à défaire, on n'est pas arrivés au bout.

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  3. Ah des voisins pas sympas, ce doit être la plaie !
    Je t'embrasse ma Délia

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  4. Oui c'est la plaie ! mais on a tenu bon. On ne fait même plus cas d'eux. Ils voulaient nous em...der et nous pourrir la vie, ils n'ont fait que leur cinéma, nous les ignorons comme s'ils n'existaient pas, ils en sont verts de rage.

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  5. Je me demande si j'aurais la force, le courage de vivre à côté de voisins malveillants.
    L'avant-dernière photo n'est pas sans me rappeler les maisons bourbonnaises avec l'escalier qui monte au grenier, au pignon de la maison.
    Gros bisous ma Delia.

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    1. Cette maison était à une trentaine de km de Sens, ce n'est pas le Bourbonnais, mais on s'en rapproche.

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  6. Ton texte me rappelle que nous avons récupéré dans la vieille maison de mes parents l'évier de granit qui est dans mon jardin sous une pompe de cuivre (non reliée au service d'O). J'habite cette maison depuis le 16 septembre 1959 = 63 ans !

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  7. 63 ans, ça fait un bail, il en a coulé de l'eau depuis ! (oup's ! pardon !)

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  8. J'aime ton amour des vieilles maisons, elles sont comme nous, elles ont vécu.

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  9. Oui et parfois elles sont en meilleur état que nous !

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