D'abord on n'y croit pas. On n'y croit pas, mais elle est là, sournoise, qui guète le moindre de vos faux pas. Il va falloir faire attention, ma vieille si tu veux le devenir encore plus. Les résultats des dernières analyses ne sont pas bons. Sans t'en rendre compte, tu souffres en silence d'un drôle de mal. Oh rien ne dit que c'est celui là qui t'emportera. Il y a tellement de façons de sauter le pas.
En attendant, profite de chaque jour qui passe, de chaque instant que t'offre la vie. Ne te plains pas, vis.
J'ai concocté pour vous une petite rétrospective de ce dernier mois passé un peu vite, sans vraiment laisser le temps de souffler et de s'arrêter. Il a démarré par ce coup de Trafalgar que fut la fantaisie du grand seigneur de notre temps, qui fut de nous empêcher de partir comme on aurait pu le faire, tranquillement sans plus de tracas que celui de vivre le quotidien. puis il y eut la sournoise qui se mit en tête de nous jouer de vilains tours. Opération, convalescence, le rituel depuis ces dernières années. La dessus, le sort s'en est mêlé pour en rajouter une couche, il a fallu s'occuper de la mamie, vieillissante et pas trop agile, au point de s'entraver dans son outil de jardin et de se percer la jambe. Enfin, avec l'arrivée de mon vacancier préféré, ce furent les grosses chaleurs qui se sont mises de la partie. Peu de sorties, peu de balades, peu de photos. Quelques unes quand même, sans grand éclat, à peine de quoi satisfaire mon appétit de belles choses, de beaux paysages, de cadres idylliques, mais tout de même de beaux moments, apaisants, reposants et réconfortants.
Comme mon joyeux anniversaire par exemple où mes amies et ma Ponette se sont décarcassées pour mon plus grand plaisir.
Quelques petites balades aussi, en compagnie,
En bordure d'étang ou en forêt
le long des prairies
et puis, au coeur du passé, histoire de se souvenir , de surtout ne jamais oublier
qu'il n'y a pas de bonnes raisons de voter pour le rassemblement national, héritier de ce si lourd passé.
Vivre "encore", c'est cela qui est perturbant !!!'(alors que d'autres sont partis). D'après un médecin hypnotiseur, c'est dans l'acceptation (après le fameux lâcher-prise) qui apaise.
RépondreSupprimerQue te dire ma belle ? Oui c'est perturbant. on ne sait pas s'il vaut mieux durer encore ou partir avant les autres. Souffrir ? Ou faire souffrir ? Si toutefois on fait souffrir. Par contre, je ne suis pas de celles qui se résignent facilement, pas de celles qui acceptent. L'hypnose, si j'y crois en tant que thérapie, je ne peux pas me résoudre à accepter certaines de ses facettes. Le lâcher prise ? Non, je lui préfère le contrôle de soi. Vaste débat. Dans la vie, rien n'est jamais acquis d'avance ni définitivement, toujours il faut se battre, lutter sans relâche. Quelqu'un a dit que ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent, un certain Victor, il me semble. Un de ceux qui ont façonné notre Histoire et dont on peut être fière de le compter parmi nos plus grands écrivains et maîtres à penser. Merci, Nina de ta visite, toute mon amitié chaleureuse.
SupprimerIl ne sert à rien de regretter, mieux vaut assumer. Pas toujours facile, cependant. Bon courage et bonne journée.
SupprimerLe "dans" est de trop :)
RépondreSupprimerDécidément les étés se suivent et c'est toujours compliqué pour vous de partir en vacances !
RépondreSupprimerTe concernant ces "mauvaises" analyses cela concerne quoi ?
Oui il faut arriver à profiter de tous les petits bonheurs qui se présentent, et arriver à ne pas penser à ce qui nous empoisonne la vie, mais ce n'est pas toujours si simple !
C'est bien d'avoir pu profiter de ton fils, une belle parenthèse par rapport aux soucis de santé qui vous touchent tous.
Je t'embrasse ma Délia ♥♥♥
Oh ! mes petites chéries (vous permettez, Mesdames , que je vous appelle ainsi ? ) et bien cela me fait tellement plaisir de vous lire ici! Bon bien je vais te répondre Fabie, plus qu'une petite semaine si vite enfuie pour profiter de la lumière de mes jours comme dit notre Gout préféré à propos de sa douce, mais moi, c'est de mon petit que me vient cette belle clarté. lumière éclatante plus forte qu'un soleil d'été. Il va me manquer, je le sais, surement plus encore que les autres fois puisque plus le temps s'écoule, plus il nous rapproche d'une fin. Car si j'aime les histoires, je les aime sans fin. Avec une majuscule mais jamais de point. Les petits bonheurs sont tellement plus importants que les grandes histoires qui initient les romans. Pendant ces 3 semaines passées ensemble nous nous serons efforcés de ne pas penser aux tourments.
RépondreSupprimerOui les analyses mauvaises, (marqueurs cardios épouvantables) ne me font pas envisager un avenir serein. Je me suis demandé si la prochaine c'était moi et j'en ai conclu que de toutes façons ça arriverait un jour et que je ne savais pas s''il valait mieux être celle qui reste ou celle qui s'en va ?
Bon en attendant je t'embrasse ma Fabie.
Comme dit Heure-Bleue (qui me remonte le moral quand j'ai le blues pour des bêtises) "l'avantage d'être vieux, c'est qu'on n'est pas mort".
RépondreSupprimerAlors je profite des moments qui passent...
Profiter des bons et combattre contre les mauvais, c'est bien le sens des résolutions qu'il nous reste à prendre avant de devenir fou. bonne journée à vous deux.
RépondreSupprimerPlus les jours, les mois, les années, passent, plus on se rapproche de la fin de notre vie... c'est incontournable... mais pas facile à accepter. Le tout est d'essayer de se maintenir en santé, c'est ce que je te souhaite malgré les résultats inquiétants que tu évoques.
RépondreSupprimerPlein de bisoudoux ma Délia ♥
Pas facile non. D'ailleurs je ne l'accepte pas. Bisous ma belle.
Supprimerça fait plusieurs fois que je viens ici te lire, te relire et lire les commentaires des amis. Je suis tellement désolée de ces nouvelles de problème de santé. Hélas, s'il y a bien une chose avec laquelle il n'y a qu'une chose à faire, accepter et lâcher prise, c'est bien certains soucis de santé.
RépondreSupprimerHeureuse cependant que tu aies pu profiter de la présence de ton fils pendant 3 semaines. Comme ça a dû vous faire du bien à tous les deux !
Je t'embrasse bien amicalement JolieDélia ♥
Et pour compléter ta phrase, comme ça fait mal quand ça fini . Bisous à toi aussi.
RépondreSupprimerDes bons textes hélas pour moi presque non lisibles avec glaucome les images sont mieux perçues .Il y a des bovins mes amis du clos en Haute Marne ne me verront pas cause canicule ,les vaches se rappellent de moi quand j'arrive avec le fourrage .restant dans mon pays de Chambord au frais de notre vieille bâtisse séculaire
RépondreSupprimerEn définitive, il vaut mieux être une vache avec une bonne mémoire qu'un éléphant avec défense d'y voir. C'est glauque ces histoires de gloc home.
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