Aujourd’hui c’est pour faire plaisir, du moins je l’espère, à Adrienne que je vous soumets cette toile peinte vers 1680 de Job Berckeyde.
Il y est question de pain, celui qu’on doit pétrir pour le vendre ou gagner à la sueur de son front.
Si vous me disiez lundi ce que vous avez retiré de cette toile ?
Hmmm ?
Il y a des pains, des brioches, des bretzels, des gaufres, quel bonheur ! Moi qui aime tant ces douceurs je suis comblée.
J'en achèterai tout à l'heure à la boulangerie chez " la corne de Brune". Nous l'avons surnommé ainsi parce que le boulanger quand il fait sa tournée, utilise pour se signaler, cette corne, ayant appartenue à la Pomponne, une vache Brune des Alpes.
Cela aurait pu être la corne d'une Abondance, mais non, c'était d'une Brune, d'où son surnom. Et puis, il y a eu cette histoire avec la boulangère, vous savez, la Pomponette, les mauvaise langue disent ... que cela pourrait aussi être la sienne.
Mais revenons à nos moutons. Nous sommes dimanche et comme toutes les semaines, les enfants vont s'inviter. Ils disent qu'ils en ont un peu marre de mes biscuits tantôt brulés tantôt trop cuits.
Il faut dire aussi que le four dont je dispose n'est pas un four moderne. Il suit les aléas de la température de la cuisinière à bois qui tantôt trop sec tantôt trop vert, ne brule pas à ma convenance.
J'ai bien suggéré aux enfants d'apporter quelques fois le désert, mais ils m'ont rétorqué que s'ils s'invitaient, ce n'était pas pour faire la cuisine.
Pourtant moi aussi je prendrais bien un peu de répit parfois. Sauf que s'ils ne venaient pas pour manger, je ne les verrais jamais. A peine le repas terminé qu'ils s'en retournent déjà. Ils faut qu'ils se reposent disent -ils, tandis que moi, je m'ennuie à ne rien faire.
La vie est injuste voilà.
Les enfants s'emmerdent chez les parents et les parents, souvent font pareil chez les enfants.
RépondreSupprimerIls sont polis alors ils viennent.
Nous sommes polis alors nous les invitons.
Mais d'une génération à l'autre, dès que tes enfants ont des enfants, leurs centres d'inétêt changent.
Ils nous aimaient enfants, leurs enfants les aiment enfants.
Nous les aimions quand ils étaient enfants.
Ce n'est plus la même chose.
On ne vit plus l'époque où les génrations vivaient les unes avec les autres.
On sépare les gens avec l'individualisme.
On sépare les enfants des parents avec des logements éloignés et exigus, avec des smartphones et des ordinateurs...
C'est diable vrai !
SupprimerTes enfants viennent, je dois me déplacer pour voir le mien, tu vois ce n'est pas mieux.
RépondreSupprimerOui mes enfants viennent mais pas toutes les semaines et c'est toujours un vrai bonheur, pareil quand c'est nous qui y allons, même si les circonstances font que ce soit encore moins souvent.
RépondreSupprimerC'est sûr qu'un four à bois ne permet pas une cuisson au degré près comme dans un four électrique…
RépondreSupprimerhélas, plus de gâteaux trop cuits ou pas assez comme dans notre enfance… fini l'aventure hebdomadaire de ce côté !
Maintenant est-ce que les parents ont vocation à être « restaurants pour leurs enfants le week-end »… ce n'est en tout cas pas le choix que personnellement nous avons fait.
Comme vous êtes pessimistes ! Deux de mes 3 enfants vivent loin de moi, mais avec Whatsapp nous échangeons chaque jour des messages qui font oublier les distances.
RépondreSupprimerEt quand ils sont là, c'est le bonheur intégral, tout comme lorsque je vais chez eux une fois ou deux par an...
Un peu triste ce billet...
RépondreSupprimerMes enfants ne viennent pas tous les dimanches, ils ont leur vie, j'ai la mienne, mais quand on se retrouve, quelle joie ! On rit, on chahute, on se raconte aussi nos petits soucis... du moins ceux qui ne risquent pas de trop plomber l'ambiance !
Je ne me verrai pas avoir les jeunes tous les dimanches à table... et ils ne seraient pas d'accord non plus.
Mais bon, chacun fait comme il peut, et toi ma Delia je sais que tu fais le maximum.
Gros bisous.
Je vois peu mes enfants, même si ils n'habitent pas trop loin, en fait je ne veux pas leur imposer des repas familiaux, d'autant que du côté de leurs compagnes est très envahissante, c'est suffisant pour eux, alors je les préserve.
RépondreSupprimerIl est vrai, que je les verrai plus souvent si nous habitions à 15 minutes les uns des autres, je pourrai passer une ou deux heures chez eux en venant à l'improviste, mais là 2h30 aller retour, c'est près et c'est loin aussi...
Je t'embrasse Délia
bien trouvé, la corne de Brune :-)
RépondreSupprimer(ah! les dimanches en famille, il y en aurait des choses à dire là-dessus! ça me rappelle les longs repas chez mes beaux-parents, je préférais aller à la cuisine et faire des vaisselles que rester assise des heures ;-))
Ah, les visites des chicoufs ! Chic, ils arrivent, Ouf, ils s'en vont ! ;-) Mais fait, ils reviennent quand ?
RépondreSupprimerBonjour Délia
RépondreSupprimerpour ma part cela fait un moment que je n'ai plus d'attente de qui que ce soit, c'est un choix de ma part (trop long à expliquer ici)
Donc mes enfants, ils viennent quand ils veulent et si ils veulent et puis c'est tout
avant le covid c'est moi qui bougeais beaucoup pour être avec mes filles et petits enfants
Maintenant évidemment, ce n'est plus la même chanson
Il y a une autre chose, les enfants ne se rendent pas compte qu'on vieillit en fait .... qu'on a plus (+++) besoin de douceur, d'attentions, de gentillesse ...
Je suis sûre que c'est involontaire de leur part, mais ils nous voient toujours comme on était quand ils étaient plus jeunes, à leur service et prête à tout pour eux, sans forcément de réciprocité ..
Je t'embrasse
Je ne vois pas souvent mes enfants. Mes les déjeuners en commun sont toujours un plaisir.....Nous sommes 12 à tables.....Et si les petits enfants invitent leur copain ou copine, on monte facile à 15....J'aime ces moments !!
RépondreSupprimerMerci à tous d'être venu poster un petit mot sous ce texte qui n'est qu'une fiction. Comment imaginer en effet, que je ne sois pas heureuse de recevoir à ma table mes chers petits ? Même si c'était tous les jours, plusieurs fois par jour, je serais contente de partager mon pain avec eux. Ma table, mon pain, ma porte, mon coeur sont ouverts à tous, mais encore plus à mes enfants.
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