Bruxelles m'a asppirée.

 Ce matin, je me promenais dans Bruxelles sur Google Map à la recherche de l’endroit où nous avions habité environ un an.
J’ai beaucoup aimé cette petite promenade.
Elle m’a inspiré.
Et vous ?
J’espère avoir lundi quelques lumières sur ce qu’elle a suscité chez vous…

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 C'était au temps non pas du cinéma muet mais de la construction de l'Europe. Déjà le traité de Rome avait bien entamé l'affaire.  Bruxelles bruxellait et allait devenir le symbole de cette union européenne qui allait nous causer tant de tracas, de déboires et de renoncements source d'une certaine sous france.

Bruxelles n'inspirait aucune confiance au monde paysan dont je faisais alors partie. Pas plus qu'au monde ouvrier ni salarié dont j'ai fait partie. Bruxelles était déjà frappé du sceau de la finance et ce faisant n'apportait rien de bon aux couches laborieuses des différentes nations. Mon père, ce petit paysan d'Auvergne montait sur ses grands chevaux chaque fois qu'il était question du prix des denrées qu'il produisait. De nombreuses manifestations paysannes  se déroulaient régulièrement devant préfectures ou sous préfectures. Tantôt arrosées de purin, d'oeufs pourris, de tomates et autres choux fleurs, de Bruxelles, topinambours, artichauts, fruits de l'été, de citernes de lait et autres dérivés d'une production ne trouvant plus  de débouchés. Le paysan n'en pouvait plus de travailler pour des prunes. Pas plus que l'ouvrier qui voyait son statut aligné vers le bas sur celui de ses confrères des autres pays plus défavorisés. Que de réformes ont vu le jour au détriment des salariés qu'il fallait à tout prix sacrifier parce qu'à Bruxelles on l'avait décidé. 

Dans les rues, dans chaque entreprise, le mécontentement grandissait. A chaque fois, la seule réponse aux légitimes revendications était que la décision appartenait à Bruxelles. Si bien que plusieurs syndicats composant la CES (confédération européenne des syndicats) appelaient à manifester dans cette ville. Chacun organisant la venue au siège de ce qui était celui du mal vivre des populations. J'eus l'occasion de participer à l'une d' entre elles. 

Prémices d'une mondialisation renforcée, ces manifestations n'ont pu empêcher le déclin de nos économies tous secteurs confondus. Les pays du Sud éprouvés les premiers, les autres leur ayant emboité le pas, notre dépendance n'a fait que s'accentuer au fil des années. Voyez aujourd'hui où nous en sommes. Technocratisées à outrance, les décisions prises à Bruxelles n'inspirent que colère et rage aux populations ainsi sacrifiées et défavorisées.

 

 

19 commentaires:

  1. Les fonds de la PAC ont été distribués par les gouvernements, et de façon injuste, allant majoritairement -comme toujours- à ceux qui n'en avaient pas besoin.
    Le paysan du fin fond de la Lozère n'a pas touché une thune alors que le betteravier ou le céréalier de la Beauce qui croulait déjà sous le pognon a été largement aidé.
    Comme toujours, on a tendance à mettre sur le dos de l'UE ce qui est du ressort des gouvernements.
    On oublie toujours que dans le traités, une clause préserve "l'indépendance des gouvernements en matière d'intérêt public national".
    En fait, nous avons eu des gouvernements moins sociaux que souhaités et ils ont fait avaler leurs décisions en disant "c'est pas nous c'est l'Europe" et, quand une décision de l'UE était bien accueillie en disant "vous avez vu ? On a fait plier l'Europe".

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    1. J'apprécie ton commentaire à sa juste valeur ! Il ne faut pas confondre l'idéal européen de ses pères fondateurs et ce que chaque gouvernement en fait. Il n'y a qu'à voir la polémique avec la Pologne à propos de l'état de droit pour voir qu'il n'est jamais facile de vivre ensemble, mais que ce n'est pas une raison pour ne pas essayer !

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  2. Bruxelles à bon dos, c'est utilisé par tous les gouvernements pour faire passer la pilule, on parle de directives, après on met tout sur le compte de Bruxelles, bon dans mon immeuble là bas, pas de belge mais personne ne travaillait au siège de la commission européenne.

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    1. Juste pour préciser que l'UE a été faite pas les gouvernements des différents pays membre, donc à l'image de ce qu'ils souhaitaient et que les décisions prises par le conseil européen le sont bien en conséquence.

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    2. Elle a été créée sous l'impulsion de gens qui avaient fini par se dire, après une quinzaine de siècles de tueries incessantes qu'il serait peut-être plus judicieux de s'unir et de claquer les sous pour autre chose que des flingues, des baïonnettes et des canon.
      C'est censé être une union "démocratique et sociale".
      Après, chaque gouvernement tire un bout de couverture le plus grand possible et profite de l'UE pour faire passer chez lui des choses qui le feraient bouler aux élections s'il l'avouait.
      Il faut admettre que l'UE est importante pour les peuples quand il s'agit de la Pologne ou de la Hongrie quand ces derniers tentent de s'affranchir de règles qui évitent de sombrer dans la dictature autoritaire la plus crasse...

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  3. "Il faut admettre que l'UE est importante pour les peuples quand il s'agit de la Pologne ou de la Hongrie quand ces derniers tentent de s'affranchir de règles qui évitent de sombrer dans la dictature autoritaire la plus crasse..." Les Grecs n'ont pas pu en dire autant ! les opposants au traité de Maastrich non plus, quant aux Turcs, ils attendent l'heure de leur salut et pour tout dire je ne crois pas que les régimes politiques Polonais et Hongrois aient eu beaucoup à craindre des autres dirigeants Européens bien timorés en la circonstance.

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  4. J'ose à peine écrire ici que je me sens dépassée par ces problèmes. Je n'ai pas le souvenir que les paysans de ma famille (je fais partie de la première génération qui n'est pas née dans une ferme) avaient la vie facile et tiraient eux aussi le diable par la queue. Pour tout dire, ils étaient pauvres mais n'étaient pas endettés !

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    1. En temps que paysanne reconvertie, tirer le diable par la queue me parle bien. L'Europe a bien sa part de responsabilité dans la situation du monde paysan que ce soit dans les années 50 comme aujourd'hui.

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  5. Les poisons de l'Europe: égoïsme et technocratie. Pourtant c'est une belle idée, l'Europe face aux geants, Chine, Etas -Unis, Russie !

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    1. L'Europe des peuples, c'est de celle là dont nous avons besoin, pas de celle de la finance et des technocrates affairistes de tous poils.

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  6. rien ne me rend plus triste sur les chaînes françaises que d'entendre ce "Bruxelles" accusateur, source de tous les maux... pourquoi dire "Bruxelles" quand c'est "l'Europe"?

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    1. On dit Bruxelles, souvent par raccourci, parce que cette ville est le symbole de l'Europe. Comme on dit Strasbourg, comme on disait Vichy, du reste. Et puis le sujet du devoir c'était Bruxelles, j'aurais pu parler des chocolats, des choux qui accompagnent si bien la longe de porc ou de Jacques Brel. Cela dit, oui, c'est bien l'Europe dont il s'agit.

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  7. Comme Gwen j'ai du mal à commenter. Ce que je sais c'est qu'on est bouffés par les puissants de ce monde, la Chine en premier lieu...
    Gros bisous ma Delia.

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    1. A l'heure de la mondialisation, on assiste effectivement à l'amplification du phénomène : des gros toujours plus gros qui bouffent les moins gros, maintenant qu'ils ont éliminé les plus petits.

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  8. Bruxelles t'a aspirée pour de bon car ça fait longtemps que tu n'as pas publié !
    Tout va bien ???
    Gros bisous Délia !
    (ce n'est pas la 1ere fois que je te laisse un coucou mais les cvomms ne sont pas passés)

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  9. Je venais te demander la même chose qu'Ambre.
    Je t'embrasse fort

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  10. Hello, ton silence m'inquiète !!!
    Je t'embrasse fort

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  11. Bonjour Délia
    pas de réponse à mon petit mail. Je suis comme Fabie, je me demande ce qu'il se passe, et je n'ai pas d'autre moyen de te contacter. Rien de grave j'espère
    Gros bisous Délia !

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Il était une fois.