Deux semaines de ...OUF...

Presque 3 ! Presque 3 semaines que j'ai vécu en dehors du temps. Partie sous mon ciel Auvergnat faire balades et photos, j'ai aussi fait de trés belles rencontres. et d'insolites aussi.

De retour au pays, sous une chaleur caniculaire, j'ai été happée par cette course infernale au temps qui passe, au temps passé. Repas en famille avec les uns et les autres, je me suis enivrée de leur présence, jusqu'à la lie. C'est bien le mot. Profitant des babillements des petits et des bavardages des grands j'ai aussi fait de belles promenades autour du village, de plus longues en marge de mon passé.


 Comme celle faite à La Chapelle sur Usson, sur les traces de Maria, la cousine de mon père chez qui nous allions parfois, quand la nostalgie le prenait aussi et qu'il avait besoin de retrouver ses racines comme  j'aspire à retrouver les miennes aujourd'hui. Je n'ai pas reconnu la maison de Maria. Elle a bien changé. Comme elle me paraissait vaste autrefois ! et si petite à présent. Dans l'entrée sur le côté, un chien paressait au soleil. La porte était ouverte, mais je n'ai pas osé entrer. Qu'est devenue cette demeure maintenant que les ans ont passé ? 
Au retour, j'ai admiré un troupeau de Salers qui paissaient en bordure de route d'un endroit qui m'est familier.
 Le lendemain, j'ai retrouvé Saint Dier. Mes petits loulous, leurs rires, leurs joies, insouciances et fraicheur des jeux d'enfants.
Je me suis souvenue des visites faites en compagnie de mon père, vers une autre personne qu'il avait connu lors de circonstances graves de notre Histoire, quand le Maquis du bois de Maucher oeuvrait pour libérer la France, de l'occupant.
Et puis je me suis occupée de Violette, qui cherchait son maitre et me conduisait sur les chemins de promenade qu'il empruntait le soir à la fin du repas.
Puis nous sommes rentrés et avons organisé une petite soirée bien sympathique autour d'un repas improvisé à la fortune du pot.
Depuis, des allées, des venues des uns ou des autres.  les travaux de rénovation intérieure terminés, le rangement et la réorganisation de certaines pièces, tout rentrant dans l'ordre peu à peu, encore des balades le long de la Vienne, histoire de profiter de la lumière du soir et de la chaleur douce de cette fin d'été. Et attendre... attendre et voir ce que nous réserve l'avenir incertain  et que les choses en suspens se décantent.

7 commentaires:

  1. De bien jolis moments en somme, qui te mettent des étoiles dans la tête! Fais le plein pour les longues soirées d'hiver, lol!
    Quand tu photographies des vaches, tu te mets tout au devant d'elles ou bien tu utilises le zoom? C'est drôle car souvent, on dirait qu'elles te regardent, elles doivent sentir que tu les aimes..
    "Salers", c'est quoi?
    En tout cas je vois que globalement tu as eu du beau temps et ça, c'est quand même plus sympa que prendre l'eau emmitouflée dans un ciré rose!
    Belle journée à toi Délia et gros bisous!

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  2. Tu as raison, c'est plus sympa d'être sous le soleil avec un maillot (de bain) jaune que sous la pluie avec un ciré rose. Surtout que là il n'y avait ni librairie, ni train qui passe et que les vaches du coup sont obligées de me regarder ! Je n'aime pas zoomer, car le floutage est plus important, les vaches parfois quand elles sont trop loin, mais je préfère les prendre de prés, comme celles ci qui se sont approchées de moi. En général, ce sont les animaux qui n'ont pas ou plus l'habitude de l'homme qui s'affolent. Bien traités, ils sont sociables et viennent naturellement vers les gens qui les contemplent. Les Salers, ce sont les jolies vaches rouges aux poils frisés, dont le berceau de la race se trouve dans le Cantal, race trés rustique et d'une grande robustesse que j'affectionne tout particulièrement. Et bien sur qu'elles savent que je les aime, je leur parle avec amour et douceur, comme ça elles savent que je ne leur veux aucun mal et s'approchent un peu plus près tellement parfois que j'ai du mal à éviter le fil de clôture ! C'est aussi parce que les vaches sont des animaux curieux et qu'elles sont intriguées par mon attitude. Bisous et belle journée à toi aussi.

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  3. Il est vrai que souvent, les vaches s'approchent lorsqu'on les regarde... je les crois confiantes et curieuses de nature, non?
    D'ailleurs je ne sais pas pourquoi je repense à ça, mais j'avais dû te parler déjà de ce livre:
    http://enviededouceur.canalblog.com/archives/2016/01/31/33297233.html

    mais si tu le lisais ça te fendrait le coeur.........

    Pour ce qui est du zoom j'ai un nouvel appareil maintenant (ça me manquait trop) et c'est absolument génial car il a un très bon zoom: le pied intégral!

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    1. Merci Ambre, oui, je l'ai lu le livre dont tu me parles. La vache est curieuse c'est vrai, confiante si on la met en confiance, car elle sait aussi être méfiante, en particulier, les jeunes et les mères. Quant aux taureaux, je ne me risque pas à les approcher de trop près.
      C'est quel genre d'appareil que tu as ? Et le zoom, avec quelle focale ? Tu vas pouvoir apercevoir les falaises de Douvres depuis ton balcon ?
      Bon dimanche à toi, des bisous.

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  4. Ah ah les falaises de Douvres! Tu es impayable!
    et puis je n'ai pas de balcon :-)
    je te répondrai en messagerie si tu veux bien, ça me donnera de la motivation pour résorber le retard de mails :-)
    Ceci étant, reste patiente chère Délia, je ne sais pas si je pourrais m'y mettre dès aujourd'hui :-)
    je t'embrasse bien fort!

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  5. Au fait, qu'avais tu pensé du livre de Duchovny?

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  6. En fait aprés vérification, j'en ai tellement lu ! ce n'est pas de celui là que je voulais parler, je ne le retrouve pas dans ma bibli qui est maintenant à nouveau bien chargée ! lol!

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