Quel temps fera-t-il demain ?

 En ce dernier jour d'aout, dernier jour de vacances, dernier jour de chantier et dernier repas de famille de l'été qui s'achève lui aussi sous la pluie. Alors qu'ont péri tomates, haricots, figues, pommes de terre et autres denrées de mon jardin sous deux mois et demi de canicule.

En apothéose, devrai je dire. Nous tous, les cinq frère et soeurs  incapables de boucher les trous laissés par les absents. Contents pourtant de nous retrouver autour d'un moment convivial que je sais avoir été apprécié par chacun des participants.

 Revivre et évoquer d'autres moments partagés. Des souvenirs qui rendent encore présents et même encore vivants  ces êtres chers qui nous ont accompagnés.  Retrouver au détours d'un chemin une émotion parfois oubliée. Découvrir un arbre qui s'est planté là et a beaucoup poussé. Des espaces transformés, un environnement complètement modifié et des parfums de menthe sauvage inégalé. Relire ensemble quelques pages d'histoire de l'enfance retrouvée. Être émue à  en pleurer. 

Le vieux chemin saccagé, effacé aprés tant d'années. Le ruisseau envasé. Le vieux bacha en bois où s'abreuvaient bêtes et gens disparu et la source qui l'alimentait, tarie à jamais. La serve où on rinçait le linge, asséchée. le vieux chemin de pierre, enherbé. Les vielles maisons du village abandonnées envahies de ronces et d'orties sous lesquelles restent enfouis tans d'objets du passé. Toute une enfance défigurée et que nous n'avons pas pu, pas su conserver. Toutes ces choses dont j'aurais voulu vous parler. Si denses et si fragiles. Pourtant réelles et vives, si agréable à  évoquer. J'ai retrouvé tout ça au détours d'un chemin de terre menant de la ferme aux champs, de la maison à la forêt. J'ai repris pour une demie journée le livre commun de notre enfance inachevée. 


















Après la pluie...

 Vient le beau temps et comme l'inverse est vrai aussi, aprés la canicule, vient la froidure. Les travaux se termine sous la pluie. Je n'aurais eu ni répit ni repos, pas pu faire de balade, ni de rando, pas même de photo. C'est triste et frustrée que je vais rentrer. 

La Plume et Ti Lion s'ennuient et se morfondent attendant le passage de la Ponette, leur bienfaitrice ni avare de câlins ni de bonne pâtée dont ils raffolent. Quant à Flocon, il a préféré déserter le campement et se réfugier chez la voisine où la soupe est meilleure. A tel point qu'il en a perdu ses repères et ses compères qui ne le reconnaissent plus. 

Nous reprenons la route lundi direction le Limousin, passant par Sauviat sur Vige et Saint Léonard de Noblat. Mais avant, une dernière visite à la maison familiale où nous attendent les heureux propriétaires des lieux et la boucle sera bouclée pour un moment. Je suis partagée, encore une fois entre envie de rentrer et désir de rester. C'est toujours difficile de quitter l'Auvergne. pas de balade comme je vous le disais plus haut. Pas de vaches Ferrandaises, pas de lac Pavin, pas de fontaines salées, ni de vallée de Chaudefour, pas de plateau du majestueux Gerry, ni du Cézalier, pas de cascade, pas de torrent, pas forêt, pas de verdure. Mais de la poussière, de la chaleur, maintenant de la fraîcheur, du bruit, de la pollution, de la circulation, des travaux partout et des embouteillages dissuasifs pour la moindre sortie, des bus au parcours laborieux et aléatoire, des  rues fermées, des rues bouchées et pas de commerce de proximité. Ce qui fait qu'aujourd'hui, j'ai mis 3 plombes pour sortir me ravitailler et encore plus pour rentrer !

Je vous dis à Lundi pour un résumé plus détaillé (j'ai fait 3 balade et deux visites dans la famille avec des photos, que je ne peux pas vous montrer, ma carte SD ne peut pas se connecter sur mon ordi portable)

 Bon WE à vous tous, que vous passiez par Sauviat ou pas !

Un mois pour tout changer.

 Et encore, on n'y parviendra pas ! Nous avons dû prolonger notre séjour d' une semaine et seul le minimum a pu être réalisé. En effet de surprises en découvertes, il a fallu, démonter, rectifier, arranger, défaire,  déplacer, remonter, refaire et mettre en conformité.  Une partie des travaux étant effectuée par un artisan, il a fallu aussi préparer le chantier qu'il faudra terminer quand tout sera fait avant de tout raccorder sur le réseau électrique et téléphonique. Et dire qu'au départ (si tout avait été préalablement correctement fait) il ne se serait agit que de quelques prises à déplacer ou à rajouter afin d'adapter leur disposition  à une future utilisation adéquate. En fait une petite semaine et quelques achats auraient été nécessaires. Mais  il n'en fut rien. La chaleur infernale de ce mois d'aout, les difficultés à s'approvisionner s'ajoutant à celles du terrain, nous sommes toujours là et en galère. Aprés, nous allons être contrains de suspendre notre ouvrage, car il faut bien rentrer à la maison où d'autres problèmes et ouvrages nous attendent. Mieux vaudrait être jeune et en bonne sante !

 De fil en aiguille, je n'ai donc pas eu beaucoup le loisir de profiter de ma belle province. D'ailleurs, il faisait beaucoup trop chaud pour cela. Une autre difficulté liée à mon matériel informatique inperfectionné vous prive de photo et j'en suis désolée. Mais je me rattraperai la semaine prochaine, encore plus si je peux faire quelques balades comme je les aime. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine à tous. 

Retour

 Ce matin j'ai repris la route de bonne heure pour venir voir mes chats (pas que !) J'ai trouvé un grand arizonna dans mon jardin. plus un légume n'y vit. Le poireau flageole, les salades sont sèches, les patates roties, les haricots grillés, les courgettes ? Où sont elles passées ? Les tomates confites, comme les figues. Quand aux prunes, picorées par les oiseaux, les pommes pourries sous l'arbre et les pêches que voulez vous qu'elles fassent sur les branches cassées du pécher, mortel le pauvre !



J'ai musardé en venant, et j'ai eu bien raison. La ville étape (isserie) d'Aubusson le mérite vraiment. Je connaissais bien sûr, mais jamais je n'avais pris le temps de faire des photos. C'était l'occasion et j'en ai profité. 









Une Minette, la même que ma vraie Minette d'avant, traversait la rue pour se rendre à la gare

La gare


Les nouveaux vélos rail qui ont remplacé les trains (il n'y en a plus à Aubusson, depuis longtemps !)



la Maison de la chèvre
Le pont de la Terrade








Le quartier de la Terrade













Et puis à nouveau la maison de la chèvre. 


Et ben voilà ! je ne sais pas ce qu'il s'est passé ! j'ai sélectionné les plus jolies, le serveur n'a pas voulu et a copié tout ! Baste, je n'efface rien, tant pis pour lui, vous aurez le choix entre la maison de la chèvre e celle de la tapisserie, entre la gare et le port de la Terrade ! 

Laissons courir nos chats.