tel est pris qui croyait prendre.

 


 

Pas pu venir avant ! panne internet , ça commence ! Qu'importe pour ce qu'on en attend de bon de celle là aussi. On sait bien qu'elle se profile dans la même ligne que la précédente. Même si on espère que quelques uns de nos souhaits se réalisent. Et comme disait ma mère, "bonne année, bonne santé pour l'an qui vient et si à la fin on est pas mieux au moins qu'on soit pas moins".  Naturellement je vous souhaite qu'elle soit bonne et que vos souhaits se réalisent. Il faut bien garder l'espoir, sinon, à quoi ça servirait.  
 Quel temps avez vous ? ici il fait froid, gris et humide. De quoi favoriser les rhumatismes. Les virus sont contents et les urgences surchargées. Les mauvaises nouvelles s'enchainent et continuent. Les bonnes attendront. 
Janvier sera riche en examens de notre côté. Que nous révèleront ils ? On n'en attend rien de bon.  Au moins on ne sera pas surpris. Et puis faudrait pas qu'on s'habitue, non plus. 
Janvier c'est le mois des étrennes aussi. Avez vous eu les votres ? Peut être que cela ne se pratique pas ou plus par chez vous, non plus. 
C'est une tradition qui se perd, ça aussi. Je me souviens quand j'étais enfant, elles étaient réservées aux adultes parce que le père Noël ne passait que pour les enfants.  Elles arrivaient généralement début janvier, quand on se rendait chez l'un ou chez l'autre, lui souhaiter la bonne année. 
Chez nous, les tatas de Clermont montaient au pays pour l'occasion. Ce qui me valu, je vous le laisse en mille, le pire cadeau de mon existence. J'avais sans doute une dizaine d'années, peut être un peu moins, nous étions encore en vacances. Il y avait de la neige, comme tous les hivers. Nous étions dans le cantou, comme tous les hivers, calés au coin du feu. Elles (les tatas) avaient bravé les intempéries pour venir souhaiter la bonne année à leur frère. Sitôt rentrées au chaud, l'une d'elle lança une question (piège, la question, mais je ne le savais pas) Il n'y avait que 2 cadeaux, nous étions 6 enfants, il n'y en aurait donc pas pour tous, mais je ne le savais pas non plus. La quelle aime les livres ? Demanda tata Paulette. Ce qui d'emblée éliminait mon frère.  Espérant meilleure offrande, je me précipitais la bouche en coeur et claironnais : "elle ! " en désignant ma soeur. Ce fut donc elle qui reçut le cadeau : La petite Poucette, d'Andersen, je crois. Mais quel ne fut pas mon dépit lorsqu'elle me déballa, enveloppé dans un modeste papier  d'emballage ménager, une vielle paire de chaussette. "Je le avais achetées pour Gérard (mon cousin) mais il ne les a pas voulu" me dit elle me tendant le paquet. Tel est pris qui croyait prendre !
 Quand aux autres, en particulier les plus grandes je revois encore leur tête, se voyant oubliées.  Une injustice de plus, mais il y en eut tant d'autres !
 Aller bonne année vous tous, avec ou sans chaussettes, restez au chaud !

12 commentaires:

  1. Rohh ! je crois qu'il ne vaut mieux rien offrir si on ne peut pas le faire pour tous !
    Enfant, je n'ai jamais été déçue de mes cadeaux, je n'attendais rien, j'étais donc ravie à chaque fois ! Adulte, ce ne fût pas la même chanson ! ;) ma mère multiplia les cadeaux étranges, inappropriés, etc... Genre, un énorme panier en osier, plus grand qu'un panier à linge sale, un livre de modèles de broderies alors que c'était ma sœur qui brodait et bien d'autres...
    merci pour tes vœux et reçois les miens, on va espérer...

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  2. Tout à fait de ton avis, surtout que les 4 autres n'étaient pas nés de la veille au soir ! Ma mère n'avait qu'un frère, célibataire et sans enfant, mais à chaque fois qu'il venait à la maison, il apportait dans sa musette un paquet de bonbons chacun (6 à l'époque, puis 7 ensuite, même les toutes petites avaient leur paquet de bonbons). Mes tantes, soeurs de mon père n'étaient pas dans la dèche comme nous, elles mais elles nous ont toujours considéré comme quantité trop nombreuse et pourtant négligeables. Bisous ma belle à bientôt.

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  3. J'aimais ouvrir les colis arrivant de mon parrain (et seul oncle) et de ma marraine.
    Il y avait des cadeaux pour toute la fratrie (4).
    Venant de mon parrain "normal" puisqu'il était aussi l'oncle des 3 autres.
    Mais ma marraine célibataire, gâtaient aussi mon frère et mes sœurs.
    C'étaient généralement des livres, et lorsque nous avions des doublons, nous allions les échanger à l'épicerie du village, bien qu'ils n'aient pas été achetés chez eux.
    Il faudra que je raconte le "pire" cadeau d'anniversaire fait par mon ex.
    On va croiser les doigts pour les résultats de vos examens médicaux (si les labos ne sont plus en grève).
    Je t'embrasse ma Délia

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  4. offrir à un ou deux enfants alors qu'ils sont six, c'est une injustice qui frise la maltraitance, comment se sent celui qui n'a rien reçu? croit-il que c'est de sa faute? qu'il n'est pas "aimable"?
    ahlala
    bonne année, mais oui, que peut-on dire d'autre...

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    1. En terme de maltraitance, il y a pire encore, mais on peut le considérer comme tel.

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  5. Offrir aux uns et pas aux autres, c'est dur ça ! Les pauvres oubliés... comment peuvent-ils se sortir d'une telle injustice ?
    J'espère que vos examens se dérouleront normalement et que les résultats seront rassurants.
    Gros bisous ma Delia ♥

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  6. Ils s'en sont sortis quand même, parce qu'ils n'attendaient rien. Pour les examen, on verra.

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  7. Bonne année à toi, Délia, de tout mon coeur.

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    1. Merci, à vous aussi, enfin meilleure que celle qui vient de finir en tout cas.

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  8. Mais quelle idée d'avoir deux cadeaux pour six enfants
    C'est un coup à les rendre cruels pour la vie, pour qu'ils veuillent se venger de l'injustice !

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  9. Surtout que dans une paire de chaussettes, il n'y en a que deux ! ou alors à tour de rôle, sur la semaine c'est jouable, il reste le dimanche pour la lessive.

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La vie comme elle va.