Misère !

Quand je suis arrivée, aprés bien des péripéties, il faisait un temps magnifique. Il faisait bon, l'air était juste comme il faut.  Les prévisions météo annonçant un temps instable pour les jours suivants avec de la pluie, je me dis qu'il fallait en profiter maintenant. J'ai bien fait, oui et non. 

Tout d'abord aller voir le jardin de mon père pour voir le lilas fleuri.  Il y en avait bien mais comme les raisins de la fable, bien trop haut pour ma petite taille. 

J'ai donc jeté mon dévolu sur le cognassier du Japon, d'un rouge éclatant. 
Et puis les choses ont dérappées. Un chien est venu me flairer. Si le chien était inoffensif et trés sociable, je peux vous assurer que ce n'était pas le cas de son maître qui aprés m'avoir sommé de décliner mon identité, que j'ai refusé de lui communiquer, se mit à aboyer comme un forcené et m'a sorti manu militari  du jardin qui fut le mien avant de devenir celui de ma soeur qui me prête la maison occasionnellement. 
Maison dont la glycine resplendie.  Mais quelle idée j'ai eu de revenir chez moi, franchement !
N'ayant pas de lilas à offrir à mon père, je m'épargnais le chemin jusqu'à sa tombe et décidais d'aller rendre visite à mon frère quelques km plus loin. La maison était vide, la porte close mais une fenêtre était restée  ouverte à  l'étage. Je suis donc repartie comme j'étais venue. Dans son jardin le lilas exposait ses branches fleuries de blanc. Arrivée jusqu'à lui, je vis dans le jardin en face, des voisins qui s'affairaient à de menus travaux d'entretien. Je m'avançais pour les saluer. Nous avons discuté un instant et je dis que j'étais venue contempler le beau lilas blanc que ma mère aimait tant. La voisine m'offrit alors un gros bouquet du sien que je portais au cimetière. Bientôt (dans 3 jours) 13 ans qu'elle y dort le plus paisiblement que je lui souhaite.
Au retour du cimetière, dans le pré juste en dessous, j'en profitais pour voler quelques portraits et une vue splendide de la chaine des Puys où je revenais..



La veille j'avais dérobé à la nature quelque joyaux dans leur écrin.
Le Viaduc des Fades, surplombant la vallée de la Sioule, en amont le barage du même nom
et les méandres de la rivière à Queuille, qui sont les plus emblématiques de ce coin des  hautes Combrailles, chères à George Sand, mais pas seulement 
Aujourd'hui, il fait presque froid et demain de la pluie est annoncée. Quelle misère d'avoir si mal choisi et quelle misère qu'il en soit ainsi.

16 commentaires:

  1. Il fait le même temps à la maison mamounette. J'ai photographié la reine de ton jardin, elle est resplendissante. Des gros bisous ta petite ponette.

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    1. En effet, elle est magnifique comme toujours. J'ai raté le plus beau, en plus du reste et de m' être faite agressée, je m'en doutais qu'elle me ferait le coup de fleurir en mon absence ! ! Merci ma Ponette, je t'embrasse.

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  2. Pas facile de choisir ses déplacements en fonction du temps...
    On peut dire que ta sœur a un bon gardien, finalement ce n'est pas si mal je pense ! ;)
    Les lilas, c'est souvent très compliqué de les cueillir, trop haut, ou des fossés à traverser... J'ai fait un superbe bouquet la semaine dernière, du blanc, du violet clair et du violet foncé.
    Bonne continuation dans ton séjour malgré le froid qui s'est installé.
    Je t'embrasse très fort ma Délia

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  3. je vois, c'est toujours un peu doux-amer, ce genre de retour aux sources, alors si en plus la météo gâche le plaisir...
    un vrai chien de garde, le voisin :-)

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    1. Doux amère mais plus amère que doux ! surtout le voisin, véritable connard en plus du reste. Bises Adrienne.

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  4. Tu t'es fait jeter du jardin de ta soeur par un type ou j'ai raté quelque chose ?

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  5. Oui c'est ça ! parce qu'il en a marre des gens qui viennent fouiller partout et avant qu'ils aillent aussi dans son jardin à lui, et qui se croient tout permis alors que lui est trés respectueux des biens des autres, c'est même pour ça qu'il envahit les propriétés voisines en y stationnant ses épaves.

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  6. Comme Le Goût, je ne comprends pourquoi ce type s'est permis de t'éjecter du jardin de ta sœur ! tu n'étais pas chez lui... Je lis ta réponse au Goût et je trouve que le comportement de ce type n'est pas justifié. En plus c'est lui l'envahisseur...
    Gros bisoudoux ma Delia ♥

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    1. C'est clair. Il y a 5 ans, on lui avait fait la remarque de ne pas stationner ses épaves dans la cour (la maison est occupée un mois par an, ma soeur étant encore plus éloignée que moi) il a failli nous taper dessus avec mon mari. Heureusement nous revenions de balade avec nos bâtons, il a sans doute eu peur qu'on se défende, mais il était trés agressif. J'avais fait un signalement à la mairie où on m'avait ri au nez ! Il est là tout le temps, lui. Je ne comprends pas non plus ces comportements, je n'avais jamais vu ça au par avant. Gros bisous ma douce.

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  7. Pour cueillir le lilas, dont les plus belles grappes de fleurs sont toujours inaccessibles, j'utilise un échenilloir. Bien pratique pour couper chez le voisin, car les plus belles fleurs sont toujours chez les autres... En fait, la maison est abandonnée et le lilas penche irrésistiblement chez moi.
    Le viaduc des Fades, je l'ai traversé a pied, (bien que ce soit interdit), un train passait à petite allure, tout tremblait ; et nous aussi.
    Les méandres de Queuille, je les ai découvertes, un jour que j''intervenais sur un chantier, à Queuille, justement, dans la petite école communale qui avait le parfum de mon enfance ; craie et javel.

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    1. Bonjour Xoulec, j'aurais dû te prévenir que je venais. Tu m'aurais accompagnée, on aurait couper quelques branches tu m'aurais défendue avec ton échenilloir et pour nous réconforté, on serait allé nous restaurer au village, chez Fan. Elle était là, je l'ai aperçue. Le viaduc des Fades, mon fils me disait qu'hélas personne ne se bousculait pour l'entretenir ! quelle misère !!

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  8. Bonjour Délia... le petit-fils m'a aidée à rentrer les liens donc, je reprends mes visites. Je suis remontée le long de tes pages : qu'est-ce-que tu fais de belles photos! C'est un régal pour les yeux!

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    1. Bonjour Emilia, ce n'est pas grand chose et sans beaucoup d'importance ces blogs que nous essayons d'entretenir, du moins en apparence et dans l'absolu, car c'est avant tout du lien. Du lien social, du lien humain et nous y tenons. Voilà pourquoi, pour nous c'est trés important. Heureusement que grâce à nos liens solidaires, nous apprenons à y naviguer. C'est aussi parfois un drame quand nous en sommes privé. Je suis contente que grâce à ton petit fils, tu aies pu retrouver un usage normal du tien. C'est toujours un plaisir de te lire. Merci de ta visite. Amitiés.

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  9. Je pensais que ce voisin était bien attentionné en "surveillant" le jardin de ta sœur, mais si il s'octroie le droit de squatter les jardins des autres, effectivement ce n'est pas un type intéressant.
    Je ne sais pas si tu es toujours en Auvergne, mais effectivement la température extérieure n'est pas avec toi, on se croirait en automne !
    J'espère que malgré tout tu ramèneras des bons souvenirs de ce séjour parmi ceux que tu aimes !
    Je t'embrasse ma Délia

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  10. Non, il ne surveille pas, il tente de masquer ses propres méfaits en agressant les gens qui risqueraient de voir des choses qu'il veut cacher. Je viens de rentrer aprés cette semaine mouvementé que je m'apprête à découper. Bon, moins bon, mauvais. Bisous ma belle.

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