Au jour le jour

 Journée ordinaire, les giboulées d'avril suivent celles de mars, quoi de plus normal. Le soleil alterne avec les nuages, Le vent chaud du Sud avec le froid venu du Nord. Je ne suis toujours pas partie voir de l'autre côté de la barre montagneuse qui me sépare de ceux de là bas et pour qui je m'inquiète. A juste titre d'ailleurs. Des nouvelles préoccupantes de celui ci ou de celle là, de l'un ou de l'autre. Quand je suis loin, je m'inquiète pour eux. C'est normal et je suis loin souvent ! Mais quand je suis là bas, je m'inquiète pour ceux d'ici. Il y a toujours une source de tourment. La Plume se rétabli aprés son coup de calgon. Pas facile à soigner, la bougresse. Elle a des comprimés à prendre, 5 fois  il a fallu s'y reprendre, et à deux en plus pour lui faire avaler, hier. Elle trouve toujours un moyen de faire glisser le cachet le long de ses babines, ou bien elle se planque derrière un meuble inaccessible, et nous pauvres vieux que nous devenons, n'avons pas la souplesse d'une abeille ! Heureusement que tous les malades ne sont pas comme elle, sinon, je jetterais l'éponge ! Le jardin s'enherbe et avec la pluie, elle pousse tant et plus. On va bientôt faire les foins que les pommes de terre ne seront pas encore plantées ! Le lilas fleuri, les pivoines s'ouvrent les une aprés les autres. Si je pars, elles seront fanées à mon retour. Ce n'est pas pour cela que je ne pars pas, me direz vous, je diffère au moment propice  à celui le plus opportun, celui où on aura peut être besoin de moi, en espérant que ce ne sera pas le cas. Pas que je ne veuille pas rendre service, non, au contraire, mais surtout parce que si on n'a pas besoin c'est que c'est plutôt bon signe en un sens.  

En attendant je vais  marcher ou faire le marché, c'est selon. Dimanche, longue balade improvisée, j'ai marché 2h 30 (je compte en temps pas en distance, je marche pas si vite !) et occasion de faire quelques photos, bien sur.  Dans le désordre, évidemment !

le lilas du jardin  à contre jour et entre deux averses, aujourd'hui

le même lilas un quart d'heure plus tôt

perspective

ordre de grandeur

la pivoine d' Manon

dimanche un pont sur la rive

dimanche cerisier fleur chez mamy
pommier  chez mamy

dimanche encore, 2 messieurs

dimanche champ de colza

vieille charrue

vieux tombereau

dimanche au cours de ma balade, un vieux pressoir



samedi en perdition

samedi mauvais chemin

samedi remous

vieux pont

samedi vieux moulin


Hier, rien, c'était jardinage et aujourd'hui glandouillage. Demain sera un autre jour.



5 commentaires:

  1. Ton jardin et celui de belle-maman sont bien fleuris, c'est bien agréable !
    Tu as croisé de bien jolies choses lors de ta balade, 2h1/2 de marche, quel courage.
    Le chemin boueux n'est pas bien praticable, j'espère que tu avais un plan B.
    J'espère qu'on n'aura pas besoin de toi en Auvergne, mais que tu arriveras tout de même à y aller, et à profiter des tiens !
    Je t'embrasse ma Délia

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    1. Mon jardin tout sauvage avec sa partie agrément bien envahie par les herbes folles et sa partie potager pas encore cultivé : il a baigné dans l'eau longtemps et les incessantes giboulées n'arrangent rien à l'affaire. J'ai passé mon aprés midi à enlever des grosses touffes de mauvaises herbes et j'ai abandonné. Les chemins boueux, ben oui, j'ai marché sur les bords et plan B au retour par la ville et le goudron, où les routes sont rétrécies puisque c'est la mode et où les accotements ne sont guère praticables non plus et surtout trés étroits. En fait il y a plein de panneaux pour annoncer les rétrécissements de chaussée et indiquer les sens de circulation, en nous assurant qu'il faut partager la route, mais en fait on la complique pour tout le monde ! m... à la fin !
      Gros bisous ma Fabie.

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  2. Votre chronique est le miroir de mes propres inquiétudes. Quand le prénom d'un proche s'allume sur l'écran du téléphone, j'ai toujours de l'appréhension. "Tout va bien ?" "Oui, je voulais te demander…" L'insouciance de mon enfance, adolescence, de jeune adulte, fait peu à peu place place à une sorte de mélancolie. Cela ne m'empêche pas de continuer à croquer avec appétit dans la pomme. Il y a juste des signaux invisibles qui indiquent, qu'à bientôt 67 ans, le cours de la vie est différent…
    Le reportage photographique me plait. J'aime la campagne, j'y habite mais la ville m'attire, comme les guêpes qui plongent sur le gâteau posé sur la terrasse.
    J'adore l'époque du lilas.
    Je vous souhaite une bonne fin de semaine.

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    1. Bonjour Jean Jacques, oui, je ne sais pas si c'st parce que nos générations n'ont pas la même culture du téléphone qu'aujourd'hui, où, surtout à la campagne dans les années 50-60, on ne l'utilisait que pour les choses graves (maladie, décés) et urgentes, mais chez moi, c'est une véritable phobie. Comme vous, je tremble lorsque le nom d'un proche s'affiche. Il est vrai que c'est souvent le cas aussi. Pourtant je travaillais au télécoms ! un comble, non ? Pour ce qui est de la campagne, j'y suis née, j'y vie. Je m''y trouve plutôt bien, jusqu'à il y a peu, la ville me manquait, mais j'avoue avoir tourné facilement la page. Les villes de province deviennent elles aussi des déserts de moins en moins intéressants, manque de services, l'originalité des petites boutiques a disparue avec elles, faisant place à de grosses enseignes franchisées qui ferment à leur tour pour aller s'installer en périphérie dans des centres dit commerciaux, déserts culturels, restaurants souvent, remplacés par des kiosques à mal bouffe, déserts médicaux aussi de plus en plus souvent ... quant aux trés grandes villes, elles deviennent invivables avec un réseau de transport dégradé et une chasse effreinée aux automobilistes, source de pollution supplémentaire ! La vie est belle malgré tout quand tout va bien, qu'on n'a ni froid ni faim, que l'amour de l'autre et de ses proches ne font pas défaut, quand c'est le contraire, pas toujours facile ! Bonne journée et bonne continuation, au plaisir de vous retrouver ici ou ailleurs.

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  3. Bonjour ma Delia, une apparition pour te dire que je ne t'oublie pas mais en ce moment je n'arrive plus à m'accrocher au blog, surtout depuis les problèmes CB. Et problèmes divers, pas graves mais stressants... vente de ma maison, changement de ma voiture, activités associatives... bref je n'arrive plus à rester des heures devant l'ordi pour tenter de résoudre le problème canalblog.
    Gros bisous et bon courage à toi pour tout ♥

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Destination Auvergne.