Juste une légende

 Enfin ! depuis un an que j'attendais ! Je n'étais pas revenue depuis novembre dernier. J'ai trouvé bien du changement, tant dans mes lieux familiers que parmi mes proches éprouvés par la maladie pour certains, l'age pour d'autres, les soucis aussi pour chacun. Les petits ont bien grandi, les adultes plus ou moins bien vieilli.L'Auvergne est toujours aussi belle. Nos seules sorties furent pour aller en foret nous balader.
 

J'ai pu constater encore une fois combien une mère peut être attachée à son enfant. N'ayant plus rien à se mettre sous la dent, ces deux petits garnement avaient franchi la clôture pour aller batifoler au bois voisin. Les mères inquiètes les ont appelé, nous avons pu voir rappliquer sans tarder les deux petits intrépides et prendre un bon petit gouter.













Nos visites furent pour la famille, exclusivement les plus proches. Quelques jours, c'est vite passé.
De vielles variétés de pommes et de poires attendent d'être pressées. Elles vont donner un jus de fruit excellent et je vais me régaler. Je ne seras pas la seule. Petit Homme s'est empressé d'aider à la fabrication du jus de pomme. Il a même payé sa tournée, plusieurs fois même, c'était fabuleux de voir ce petit bonhomme pas plus haut que trois pommes assises, avec son regard  émerveillé, participer comme un grand, donnant la main à son pépé pour  ce travail que bien peu connaissent encore. Le pressoir, un vieux pressoir, une vieille antiquité qui marche encore, datant, nous dit le pépé, de son propre grand père, soit au moins 150 ans. Le bonheur pour une fois, était dans le pré.



Et puis, coïncidence,  le lendemain, dans mon village, que les néoruraux ont colonisé,

une démonstration de pressage était donnée  à l'aide d'un petit pressoir à main, rien à voir avec celui de la veille. Celui là c'était de la rigolade pour amuser le citadin.  J'en ai profité pour refaire à pied une partie du chemin de l'école et j'ai admiré une fois encore ces paysages tant aimés.




Mes racines un peu partout disséminées se sont réveillées, j'étais tellement heureuse et c'était tellement bien de les retrouver. De voir ma vielle cheminée à nouveau fumer. 





Ma vieille porte, datant de je ne sais quelle année. Elle tient toujours. mais un jour il faudra la remplacer.

Ils sont craquants ceux là aussi !



Je ne me suis pas lassée de ces magnifiques paysages. Seul le temps m'a manqué. Obligée de restreindre sorties et visites sous peine de ne pouvoir circuler et rentrer à la maison retrouver mes malades et mon Petit Lion toujours aussi beau et autant familier.




Il a une façon de me regarder qui me fait immédiatement craquer. Il est fondant mon Lionceau !



 Le ciel, lui, est toujours aussi beau.

5 commentaires:

  1. C'est ce qui me manque le plus, ne plus pouvoir me repaître des beautés de la nature et du ciel. Tu as bien raison de ne jamais te lasser. Gros gros bisous et bonne semaine

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  2. Je ne fait pas grand chose, Il faut juste regarder. Bisous et courage pour la suite.

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  3. Belle parenthèse dans ta région d'origine, avec de doux souvenirs d'enfance qui remontent !
    Et comme toujours quelques vaches au passage et de bien belle photos.
    Gros bisous ma Délia

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  4. OUi, c'était bien. Les vaches, c'est l'incontournable ! Gros bisous.

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  5. J'adore ton escapade, surtout que je sais combien elle te fait plaisir ! L'Auvergne, je l'aime aussi !
    Gros bisous ma Delia, je viendrai demain lire l'article suivant, là j'ai rendez-vous ! (non pas un galant ! hihi)

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La tarte à la "belide"